Après une première tentative manquée, l’ancien Premier ministre de la Haute-Volta (futur Burkina) s’empare du pouvoir, le 4 août 1983, avec l’aide d’un ami d’enfance, Blaise Compaoré. Voici le récit qu’en fit à l’époque François Soudan, dans « Jeune Afrique ».
De Conakry à Cotonou (version française), de Luanda à Maputo (traduction portugaise), de meetings enfiévrés en ondes courtes grésillantes, les soirs martiaux des coups d’État, un petit slogan en quatre mots a fait le tour de l’Afrique « progressiste ». Usé à force de servir ? Peut-être, mais la magie des mots, il faut le croire, supplée toujours à l’imagination défaillante des chefs. « Prêt pour la révolution ! – puisque c’est de ce couperet verbal qu’il s’agit – vient en effet de retrouver dans la Haute-Volta du capitaine Sankara une seconde jeunesse. Jolie carrière pour un simple slogan, dont l’inventeur il est vrai, fut, il y a vingt-cinq ans, un expert en marketing politique du nom de Sékou Touré.
« Prêt pour la révolution », donc. Depuis cette autre nuit du 4 août qui a vu l’ancien Premier ministre et ci-devant président du « Conseil national de la révolution », Thomas Sankara, prendre le pouvoir à Ouagadougou, les Voltaïques commencent à se rendre compte que leur pays a changé de case sur l’échiquier de la politique africaine. Jeune Afrique
De Conakry à Cotonou (version française), de Luanda à Maputo (traduction portugaise), de meetings enfiévrés en ondes courtes grésillantes, les soirs martiaux des coups d’État, un petit slogan en quatre mots a fait le tour de l’Afrique « progressiste ». Usé à force de servir ? Peut-être, mais la magie des mots, il faut le croire, supplée toujours à l’imagination défaillante des chefs. « Prêt pour la révolution ! – puisque c’est de ce couperet verbal qu’il s’agit – vient en effet de retrouver dans la Haute-Volta du capitaine Sankara une seconde jeunesse. Jolie carrière pour un simple slogan, dont l’inventeur il est vrai, fut, il y a vingt-cinq ans, un expert en marketing politique du nom de Sékou Touré.
« Prêt pour la révolution », donc. Depuis cette autre nuit du 4 août qui a vu l’ancien Premier ministre et ci-devant président du « Conseil national de la révolution », Thomas Sankara, prendre le pouvoir à Ouagadougou, les Voltaïques commencent à se rendre compte que leur pays a changé de case sur l’échiquier de la politique africaine. Jeune Afrique