En mai 2024, le Burkina Faso, le Mali et le Niger, finalise à Niamey un projet de texte créant la Confédération de l'Alliance des Etats du Sahel (AES). Cette nouvelle dynamique communautaire permettra de vulgariser le sens de la diplomatie africaine au niveau mondial. En effet, cette Confédération africaine préoccupe les intellectuels de la sous - région.
C'est pourquoi le consultant Sénégalais, spécialiste de la gouvernance publique et des réformes institutionnelles, Al Hassane Niang est revenu sur cette question préoccupante hier lors d'un déjeuner de presse qu'il a organisé à Thiès.
Dans sa prise de parole, il a soulevé une problématique majeure que les Etats de la sous - région doivent faire face. Pour lui la Confédération des Etats du Sahel est une opportunité permettant de consolider les relations de fraternité entre les pays voisins. "Nous considérons en toute franchise que cette Confédération est une chance non pas pour le Sénégal, mais pour l'espace communautaire", a soutenu M. Niang.
En outre, ce diplômé en Sciences Politiques - Stratégie et Décision Publique de l'Institut Supérieur de Management des affaires publiques et politiques pense qu'il est important qu' "intègre les instances économiques de l'espace Ouest africain au sein de la Confédération" pour mieux opérationnaliser les échanges monétaires afin de refonder le système économique des Etats membres.
Il n'a pas manqué de souligner les mesures prises par les nouvelles autorités du Sénégal sur la baisse du coût de la vie. Pour M. Niang, "Cette orientation sur la baisse du coût de la vie n'est pas soutenable".
Pour ce faire, il a proposé une alternative solide pour répondre aux préoccupations urgentes des populations du pays. "Il faut mettre l'accent sur une politique d'indexation ( processus de mesure et de suivi des variations des prix , des biens et services au fil du temps) permettant d'aller augmenter les ressources des Sénégalais à travers l'augmentation des salaires de façon annuelle".
Ainsi, ce Sénégalais qui travaille à Bruxelles et qui a déclaré sa candidature lors de l'élection présidentielle de 2024 au Sénégal, a saisi l'occasion pour revenir sur la gestion foncière avec la situation de Mbour 4, la réforme de la Justice au Sénégal, la diplomatie Sénégalais à la face du monde, le secteur informel qui doit être revisiter par les acteurs concernés dans le cadre d'une nouvelle politique fiscale afin de formaliser davantage l'économie du pays.