Il n’est pas question de rétablir au pouvoir le Président renversé Mohamed Bazoum, a fait savoir le ministre nigérien de l’Intérieur, nommé après le coup de force à Niamey. En cas d’intervention militaire, Bazoum sera mort, ce sera "la fin" de la CEDEAO, selon lui. Il a appelé la Communauté au dialogue vu les effets de l’embargo économique.
L’organisation régionale CEDEAO fera face à de graves conséquences en cas d’intervention au Niger, a déclaré le général Mohamed Boubacar Toumba, nommé le ministre de l’Intérieur après le coup de force du juillet. "Attaquer le Niger, c’est la fin de la CEDEAO", a-t-il prévenu le 22 octobre lors d’une intervention au Forum Paix et sécurité de Lomé. L’option d’une opération militaire est maintenue par l’organisation régionale afin de rétablir l’ordre constitutionnel dans le pays.
"On ne peut pas dans de telles circonstances dire qu’il va falloir venir attaquer le Niger et replacer le Président déchu. Militairement, ce n’est pas possible et c’est du domaine du fantasme", a-t-il déclaré.
Les militaires avec à leur tête le général Abdourahamane Tiani ont pris le pouvoir "pour essentiellement rétablir la sécurité", a-t-il argué. Cet objectif ne peut être atteint en quelques mois, selon le ministre. En même temps, le militaire a appelé la CEDEAO au dialogue:
"Qu’on discute, que vous nous écoutiez […], qu’on vous explique les raisons pourquoi et comment c’est arrivé et comment nous pouvons nous en sortir".
Le Niger souffre des effets des sanctions, a admis le ministre. Il a fait état de manque de médicaments, de pannes d’électricité. "Nous voulons que la communauté internationale nous accompagne" et non qu’elle continue à imposer ces sanctions, a-t-il poursuivi. Vouloir réinstaller Mohamed Bazoum est "une utopie" et relève du "domaine du fantasme", selon le ministre. En cas d’une opération militaire le Président renversé, qui reste retenu à Niamey depuis fin juillet, sera mort.
"Nous le disons haut et fort, à une seule condition, si on force, peut-être, c’est son cadavre qu’il faut venir chercher. Si tel est l’objectif, peut-être que l’attaque pourrait se justifier. Si ce n’est pas le cas, je ne vois pas dans quelles conditions on pourrait revenir essayer de replacer le Président Bazoum", a déclaré Mohamed Boubacar Toumba. Sputnik
L’organisation régionale CEDEAO fera face à de graves conséquences en cas d’intervention au Niger, a déclaré le général Mohamed Boubacar Toumba, nommé le ministre de l’Intérieur après le coup de force du juillet. "Attaquer le Niger, c’est la fin de la CEDEAO", a-t-il prévenu le 22 octobre lors d’une intervention au Forum Paix et sécurité de Lomé. L’option d’une opération militaire est maintenue par l’organisation régionale afin de rétablir l’ordre constitutionnel dans le pays.
"On ne peut pas dans de telles circonstances dire qu’il va falloir venir attaquer le Niger et replacer le Président déchu. Militairement, ce n’est pas possible et c’est du domaine du fantasme", a-t-il déclaré.
Les militaires avec à leur tête le général Abdourahamane Tiani ont pris le pouvoir "pour essentiellement rétablir la sécurité", a-t-il argué. Cet objectif ne peut être atteint en quelques mois, selon le ministre. En même temps, le militaire a appelé la CEDEAO au dialogue:
"Qu’on discute, que vous nous écoutiez […], qu’on vous explique les raisons pourquoi et comment c’est arrivé et comment nous pouvons nous en sortir".
Le Niger souffre des effets des sanctions, a admis le ministre. Il a fait état de manque de médicaments, de pannes d’électricité. "Nous voulons que la communauté internationale nous accompagne" et non qu’elle continue à imposer ces sanctions, a-t-il poursuivi. Vouloir réinstaller Mohamed Bazoum est "une utopie" et relève du "domaine du fantasme", selon le ministre. En cas d’une opération militaire le Président renversé, qui reste retenu à Niamey depuis fin juillet, sera mort.
"Nous le disons haut et fort, à une seule condition, si on force, peut-être, c’est son cadavre qu’il faut venir chercher. Si tel est l’objectif, peut-être que l’attaque pourrait se justifier. Si ce n’est pas le cas, je ne vois pas dans quelles conditions on pourrait revenir essayer de replacer le Président Bazoum", a déclaré Mohamed Boubacar Toumba. Sputnik