Le maire de Dakar, Barthélémy Dias, a vivement dénoncé ce qu’il considère comme une tentative délibérée des autorités étatiques pour l’écarter de la mairie qu’il dirige depuis janvier 2022. Lors d’un point de presse tenu dans les locaux de la mairie, il a affirmé : « Tout montre aujourd’hui une volonté manifeste de m’emprisonner afin de reprendre la gestion de la mairie de Dakar. »
Cette déclaration survient peu de temps après sa révocation en tant que député, une décision prise par le bureau de l’Assemblée nationale sur demande du ministre de la Justice. Cette révocation fait suite à la confirmation par la Cour suprême, en décembre 2023, de sa condamnation à deux ans de prison, dont six mois ferme, pour des faits remontant à 2011, ainsi qu’à une amende de 25 millions de francs CFA en réparation des dommages.
Le président de l’Assemblée nationale, Malick Ndiaye, a annoncé cette décision en s’appuyant sur l’article 61 de la Constitution et l’article 51 du règlement intérieur de l’Assemblée. Cependant, Barthélémy Dias a minimisé l’impact de cette radiation, rappelant qu’il n’avait jamais souhaité siéger au sein de cette législature.
Il a aussi exprimé ses craintes d’un éventuel recours à une contrainte par corps pour le contraindre à payer l’amende infligée. « On pourrait m’arrêter à tout moment, mais leur objectif réel est clair : prendre la mairie de Dakar », a-t-il averti.
Concernant son poste de maire, Barthélémy Dias a fermement contesté toute tentative de révocation. « L’article 135 du code général des collectivités territoriales stipule que seule une condamnation pour crime peut entraîner la révocation d’un maire. Or, dans mon cas, il s’agit d’un délit, et non d’un crime », a-t-il expliqué. aps
Cette déclaration survient peu de temps après sa révocation en tant que député, une décision prise par le bureau de l’Assemblée nationale sur demande du ministre de la Justice. Cette révocation fait suite à la confirmation par la Cour suprême, en décembre 2023, de sa condamnation à deux ans de prison, dont six mois ferme, pour des faits remontant à 2011, ainsi qu’à une amende de 25 millions de francs CFA en réparation des dommages.
Le président de l’Assemblée nationale, Malick Ndiaye, a annoncé cette décision en s’appuyant sur l’article 61 de la Constitution et l’article 51 du règlement intérieur de l’Assemblée. Cependant, Barthélémy Dias a minimisé l’impact de cette radiation, rappelant qu’il n’avait jamais souhaité siéger au sein de cette législature.
Il a aussi exprimé ses craintes d’un éventuel recours à une contrainte par corps pour le contraindre à payer l’amende infligée. « On pourrait m’arrêter à tout moment, mais leur objectif réel est clair : prendre la mairie de Dakar », a-t-il averti.
Concernant son poste de maire, Barthélémy Dias a fermement contesté toute tentative de révocation. « L’article 135 du code général des collectivités territoriales stipule que seule une condamnation pour crime peut entraîner la révocation d’un maire. Or, dans mon cas, il s’agit d’un délit, et non d’un crime », a-t-il expliqué. aps