Le président du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, a souligné l'importance d'éviter le retrait du Burkina Faso, du Mali et du Niger de la CEDEAO lors de son intervention ce dimanche à Abuja. Selon lui, la sortie de ces "trois pays frères" constituerait "le pire des scénarios" et porterait un coup dur au panafricanisme.
"Nous devons tout faire pour éviter le retrait des trois pays frères de la CEDEAO. Ce serait le pire des scénarios et une grande blessure au panafricanisme que les pères fondateurs nous ont légué et que nous avons la responsabilité historique de préserver et de transmettre aux générations futures", a-t-il déclaré.
Bassirou Diomaye Faye s'exprimait à l'occasion du 65e Sommet ordinaire des chefs d'État et de gouvernement de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest, qui se tenait dans la capitale politique du Nigeria, Abuja. Ce sommet faisait suite à l'annonce de la création de l'Alliance des États du Sahel (AES), une nouvelle confédération regroupant le Burkina Faso, le Mali et le Niger.
Les chefs d'État des trois pays, Ibrahim Traoré, Assimi Goïta et Abdourahaman Tiani, avaient auparavant validé le traité instituant cette confédération et confirmé leur intention irrévocable de se retirer de la CEDEAO.
"Il est nécessaire d'engager des réformes adéquates pour adapter la CEDEAO aux réalités actuelles et renforcer notre progression collective vers nos objectifs communs", a ajouté Bassirou Diomaye Faye, tout en affirmant le soutien du Sénégal à la révision du Protocole additionnel sur la démocratie et la bonne gouvernance, estimant que cette adaptation contribuerait à la préservation des idéaux démocratiques de la CEDEAO.
aps
"Nous devons tout faire pour éviter le retrait des trois pays frères de la CEDEAO. Ce serait le pire des scénarios et une grande blessure au panafricanisme que les pères fondateurs nous ont légué et que nous avons la responsabilité historique de préserver et de transmettre aux générations futures", a-t-il déclaré.
Bassirou Diomaye Faye s'exprimait à l'occasion du 65e Sommet ordinaire des chefs d'État et de gouvernement de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest, qui se tenait dans la capitale politique du Nigeria, Abuja. Ce sommet faisait suite à l'annonce de la création de l'Alliance des États du Sahel (AES), une nouvelle confédération regroupant le Burkina Faso, le Mali et le Niger.
Les chefs d'État des trois pays, Ibrahim Traoré, Assimi Goïta et Abdourahaman Tiani, avaient auparavant validé le traité instituant cette confédération et confirmé leur intention irrévocable de se retirer de la CEDEAO.
"Il est nécessaire d'engager des réformes adéquates pour adapter la CEDEAO aux réalités actuelles et renforcer notre progression collective vers nos objectifs communs", a ajouté Bassirou Diomaye Faye, tout en affirmant le soutien du Sénégal à la révision du Protocole additionnel sur la démocratie et la bonne gouvernance, estimant que cette adaptation contribuerait à la préservation des idéaux démocratiques de la CEDEAO.
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