Dans un communiqué, un collectif d'avocats du Burkina Faso a relevé des illégalités relatives à l'enrôlement forcé d’une dizaine de personnes, dont des journalistes, des politiques et des responsables de la société civile burkinabè.
Ce collectif a rappelé les dispositions du code de justice militaire qui punit d’un à dix ans d’emprisonnement "tout militaire qui exerce une réquisition sans avoir la qualité pour le faire". Ils sont au total une dizaine de personnes, politiques, journalistes d’investigation, pharmaciens et enseignants-chercheurs à avoir subi cette mobilisation forcée. DV Français