Le Stade Lat Dior de Thiès vibre depuis quelques jours au rythme des volants et des raquettes, accueillant pour la première fois le Championnat d'Afrique U19 de Badminton. Cet événement, qui réunit huit nations africaines, marque une étape importante dans la promotion de ce sport au Sénégal. Pourtant, l'organisation de ce championnat n'a pas été sans défis, notamment en raison de l'absence de subventions.
*Un sport en plein essor mais encore méconnu*
Le Sénégal, bien que classé 8e parmi les pays participants, fait figure de novice sur la scène africaine du badminton. Avec moins de cinq ans de pratique intensive, le badminton est encore un sport relativement nouveau au Sénégal, ce qui explique son rang modeste. Le directeur technique national de la Fédération sénégalaise de badminton, Dié, souligne que le pays manque encore d'expérience, notamment en matière de compétitions internationales, ce qui se reflète dans les résultats actuels.
Néanmoins, les efforts pour développer le badminton au Sénégal sont notables. Le sport est désormais pratiqué dans diverses régions du pays, y compris Saint-Louis, Kaffrine, Kédougou, Matam, Thiès et Dakar. Cependant, le manque d'infrastructures adéquates et de matériel reste un frein majeur à son expansion. Actuellement, seules deux installations au Sénégal, dont une à l'Université Gaston Berger de Saint-Louis, permettent d'accueillir des compétitions de badminton dans des conditions optimales.
*Un championnat sous haute supervision mais sans soutien financier*
L'un des points marquants de ce championnat est sa supervision par la Fédération Mondiale de Badminton (BWF), qui diffuse en direct les rencontres sur sa page YouTube. Cette visibilité internationale est une opportunité unique pour le Sénégal de se faire un nom dans le monde du badminton.
Cependant, malgré la reconnaissance internationale, le championnat se déroule sans les subventions attendues. Dié exprime son incompréhension face à cette situation, tout en gardant espoir que le ministère des Sports validera bientôt le financement nécessaire. En attendant, les organisateurs ont dû redoubler d'ingéniosité pour aménager le stade et limiter l'impact du vent, un élément perturbateur pour les matchs.
*Des ambitions à long terme*
Malgré ces difficultés, les organisateurs restent optimistes quant à l'avenir du badminton au Sénégal. Ce championnat est vu comme une compétition d'apprentissage, une première étape pour accumuler de l'expérience et renforcer les capacités des joueurs locaux. Le directeur technique et les entraîneurs espèrent que le gouvernement sénégalais apportera bientôt son soutien, permettant ainsi au pays de mieux se préparer pour les compétitions futures et de gravir les échelons dans le classement continental.
Le Championnat d'Afrique U19 de Badminton à Thiès est donc bien plus qu'une simple compétition sportive. C'est un symbole de la résilience et de l'ambition d'un pays qui, malgré les obstacles, est déterminé à faire du badminton une discipline reconnue et respectée à l'échelle continentale. Les prochains jours de compétition seront décisifs pour évaluer les progrès réalisés et tracer la voie vers un avenir prometteur pour le badminton sénégalais.
*Un sport en plein essor mais encore méconnu*
Le Sénégal, bien que classé 8e parmi les pays participants, fait figure de novice sur la scène africaine du badminton. Avec moins de cinq ans de pratique intensive, le badminton est encore un sport relativement nouveau au Sénégal, ce qui explique son rang modeste. Le directeur technique national de la Fédération sénégalaise de badminton, Dié, souligne que le pays manque encore d'expérience, notamment en matière de compétitions internationales, ce qui se reflète dans les résultats actuels.
Néanmoins, les efforts pour développer le badminton au Sénégal sont notables. Le sport est désormais pratiqué dans diverses régions du pays, y compris Saint-Louis, Kaffrine, Kédougou, Matam, Thiès et Dakar. Cependant, le manque d'infrastructures adéquates et de matériel reste un frein majeur à son expansion. Actuellement, seules deux installations au Sénégal, dont une à l'Université Gaston Berger de Saint-Louis, permettent d'accueillir des compétitions de badminton dans des conditions optimales.
*Un championnat sous haute supervision mais sans soutien financier*
L'un des points marquants de ce championnat est sa supervision par la Fédération Mondiale de Badminton (BWF), qui diffuse en direct les rencontres sur sa page YouTube. Cette visibilité internationale est une opportunité unique pour le Sénégal de se faire un nom dans le monde du badminton.
Cependant, malgré la reconnaissance internationale, le championnat se déroule sans les subventions attendues. Dié exprime son incompréhension face à cette situation, tout en gardant espoir que le ministère des Sports validera bientôt le financement nécessaire. En attendant, les organisateurs ont dû redoubler d'ingéniosité pour aménager le stade et limiter l'impact du vent, un élément perturbateur pour les matchs.
*Des ambitions à long terme*
Malgré ces difficultés, les organisateurs restent optimistes quant à l'avenir du badminton au Sénégal. Ce championnat est vu comme une compétition d'apprentissage, une première étape pour accumuler de l'expérience et renforcer les capacités des joueurs locaux. Le directeur technique et les entraîneurs espèrent que le gouvernement sénégalais apportera bientôt son soutien, permettant ainsi au pays de mieux se préparer pour les compétitions futures et de gravir les échelons dans le classement continental.
Le Championnat d'Afrique U19 de Badminton à Thiès est donc bien plus qu'une simple compétition sportive. C'est un symbole de la résilience et de l'ambition d'un pays qui, malgré les obstacles, est déterminé à faire du badminton une discipline reconnue et respectée à l'échelle continentale. Les prochains jours de compétition seront décisifs pour évaluer les progrès réalisés et tracer la voie vers un avenir prometteur pour le badminton sénégalais.