Le ministre de l'Hydraulique et de l'Assainissement, Cheikh Tidiane Dièye, a annoncé que le gouvernement sénégalais entreprendra une évaluation approfondie et un audit du chantier du barrage de Sambangalou, qui représente une composante clé du volet énergétique de l'Organisation pour la mise en valeur du fleuve Gambie (OMVG).
Lors de sa visite sur le site du barrage situé dans le département de Kédougou (sud-est), en compagnie de Mariama Traoré, gouverneure de Kédougou, et de Malam Sambu, ministre des Ressources naturelles de Guinée-Bissau, le ministre a exprimé son inquiétude face aux retards accumulés dans la réalisation des travaux. Selon lui, il est inacceptable de laisser un projet de cette envergure traîner ou se terminer à une date indéterminée.
Sur instruction du président de la République, Cheikh Tidiane Dièye a ordonné à ses équipes d’évaluer l’ensemble du chantier pour comprendre les raisons de ces retards. Il a également proposé un plan d'exécution révisé et plus réaliste, soulignant que ce chantier pourrait offrir des opportunités d'emploi aux jeunes de la région.
Ce barrage, avec un réservoir de 3,8 milliards de m³, devrait permettre la production annuelle de 394 gigawattheures d'énergie renouvelable et l’irrigation de 90 000 hectares, répartis entre 50 000 hectares en Gambie et 40 000 hectares au Sénégal. De plus, il devrait contribuer à l'approvisionnement en eau potable des localités avoisinantes.
Enfin, Cheikh Tidiane Dièye a abordé la question de la station de traitement d’eau potable intégrée au projet, qui sera ultérieurement cédée aux populations locales. Il a précisé que des formations seraient dispensées par les ingénieurs du groupement adjudicataire au lycée technique industriel de Kédougou. Une rencontre est prévue à Dakar avec les entreprises concernées et les États membres de l’OMVG pour discuter des enjeux et responsabilités de chacun afin de trouver des solutions aux problèmes rencontrés.
-----aps-----
Lors de sa visite sur le site du barrage situé dans le département de Kédougou (sud-est), en compagnie de Mariama Traoré, gouverneure de Kédougou, et de Malam Sambu, ministre des Ressources naturelles de Guinée-Bissau, le ministre a exprimé son inquiétude face aux retards accumulés dans la réalisation des travaux. Selon lui, il est inacceptable de laisser un projet de cette envergure traîner ou se terminer à une date indéterminée.
Sur instruction du président de la République, Cheikh Tidiane Dièye a ordonné à ses équipes d’évaluer l’ensemble du chantier pour comprendre les raisons de ces retards. Il a également proposé un plan d'exécution révisé et plus réaliste, soulignant que ce chantier pourrait offrir des opportunités d'emploi aux jeunes de la région.
Ce barrage, avec un réservoir de 3,8 milliards de m³, devrait permettre la production annuelle de 394 gigawattheures d'énergie renouvelable et l’irrigation de 90 000 hectares, répartis entre 50 000 hectares en Gambie et 40 000 hectares au Sénégal. De plus, il devrait contribuer à l'approvisionnement en eau potable des localités avoisinantes.
Enfin, Cheikh Tidiane Dièye a abordé la question de la station de traitement d’eau potable intégrée au projet, qui sera ultérieurement cédée aux populations locales. Il a précisé que des formations seraient dispensées par les ingénieurs du groupement adjudicataire au lycée technique industriel de Kédougou. Une rencontre est prévue à Dakar avec les entreprises concernées et les États membres de l’OMVG pour discuter des enjeux et responsabilités de chacun afin de trouver des solutions aux problèmes rencontrés.
-----aps-----