Khalifa Ababacar Sall aspire à une réforme constitutionnelle visant à consolider la séparation des pouvoirs et à garantir aux institutions de la République l'exercice complet de leurs fonctions. Son projet de société prévoit d'accorder au Premier ministre des pouvoirs étendus, lui conférant le statut de Chef de Gouvernement avec des compétences réglementaires et la capacité de nommer aux postes civils non exclusivement réservés au président. De plus, son programme inclut la limitation à trois mandats successifs pour les élus autres que le Président, ainsi que l'interdiction du cumul de mandats et de fonctions. Conformément aux recommandations des Assises nationales, l'ancien maire de Dakar propose d'instaurer une incompatibilité entre la présidence et le leadership d'un parti politique. Il envisage également d'attribuer de nouveaux pouvoirs à l'Assemblée nationale dans le processus législatif et l'initiative des lois. La Cour des Comptes sera renforcée, bénéficiant de pouvoirs d'initiation des poursuites judiciaires et de la création de Chambres régionales des Comptes.
Les autres projets incluent la réforme du Conseil Supérieur de la Magistrature, la révision du statut des magistrats, la création d'une Cour Constitutionnelle avec un mode de saisine élargi et des pouvoirs accrus garantissant l'indépendance de ses membres, ainsi que l'établissement de chambres administratives dans les tribunaux de grande instance et les cours d'appel, tel que promu par le candidat Khalifa Ababacar Sall.
Les autres projets incluent la réforme du Conseil Supérieur de la Magistrature, la révision du statut des magistrats, la création d'une Cour Constitutionnelle avec un mode de saisine élargi et des pouvoirs accrus garantissant l'indépendance de ses membres, ainsi que l'établissement de chambres administratives dans les tribunaux de grande instance et les cours d'appel, tel que promu par le candidat Khalifa Ababacar Sall.