S'exprimant en marge de la cérémonie, il a confirmé que les cas relevés dans ce document ont été transmis au Procureur général de la Cour, en vue de poursuites judiciaires potentielles. Ce dernier pourrait, selon les cas, saisir le ministre de la Justice si des éléments de nature pénale sont identifiés.
Le rapport en question met en évidence plusieurs irrégularités financières et cas présumés de mauvaise gestion. Mamadou Faye a rappelé que la Cour traite chaque dossier de manière objective et impartiale, en fonction de sa gravité : la Chambre de discipline financière se charge des fautes de gestion, tandis que les autorités judiciaires interviennent en cas de suspicion d’infraction pénale.
« Dès lors que des éléments préoccupants sont relevés, deux référés sont rédigés : l’un destiné à la Chambre de discipline financière, l’autre aux instances judiciaires », a précisé le Premier président.
Il a insisté sur l’autonomie des différentes procédures, soulignant que les démarches disciplinaires suivent leur cours indépendamment de l’éventuelle procédure pénale. « Le pénal et le financier suivent des voies distinctes », a-t-il affirmé, tout en rappelant que la Cour des comptes ne s’immisce pas dans le rythme ou le mode de traitement des affaires par la justice.
Pour conclure, Mamadou Faye a assuré que le Procureur général, déjà saisi, prendra les mesures nécessaires en adressant les dossiers à la Chambre compétente ou, le cas échéant, au ministre de la Justice lorsque des faits d’ordre pénal seront établis.
rts