Le directeur général de la Société d’aménagement et d’exploitation des terres du Delta du fleuve Sénégal et de la Falémé (SAED), Alassane Bâ, a révélé mardi que de nouvelles infrastructures rizicoles seront développées dans la région de Matam, dans le but d'améliorer les revenus des populations locales.
Lors de la première journée de sa visite dans la région de Matam, il s’est rendu à Saradji, Bokidiawé, Kobilo, ainsi que dans le Dandé Mayo nord, où il a inspecté quatre Périmètres irrigués villageois (PIV). Il poursuivra mercredi son tour dans différentes localités du département de Kanel.
Alassane Bâ, qui occupe son poste de directeur général de la SAED depuis peu, a affirmé que la région dispose d’un important potentiel agricole avec ses 43 000 hectares, bien que seulement 13 000 hectares aient été aménagés à ce jour.
Il a pointé du doigt plusieurs obstacles auxquels la région fait face, notamment le prix élevé de l’électricité et le manque de motopompes. Un programme spécial, en cours de développement par le ministère de l’Agriculture et de l’Equipement rural, vise à résoudre ces problèmes en comblant le déficit en motopompes et en aidant les agriculteurs à retrouver l’accès au crédit.
Il a aussi souligné l’importance de la riziculture, culture majoritaire dans la région, en expliquant que plus cette culture est étendue, plus elle devient rentable. Néanmoins, il a insisté sur la nécessité de revoir la taille des parcelles, actuellement limitées à 0,25 ou 0,35 hectare par famille, afin de maximiser les gains.
Par ailleurs, une solution est envisagée pour alléger le poids des factures d’électricité à travers la "solarisation universelle". Le casier de Kobilo, situé dans la commune de Dabia, est déjà un exemple de ces nouvelles installations solaires.
Alassane Bâ a conclu en affirmant que la région de Matam, qui compte de nombreux PIV de petite taille, bénéficiera grandement des aménagements en cours, lesquels permettront de créer des opportunités économiques plus significatives pour les populations locales.
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aps
Lors de la première journée de sa visite dans la région de Matam, il s’est rendu à Saradji, Bokidiawé, Kobilo, ainsi que dans le Dandé Mayo nord, où il a inspecté quatre Périmètres irrigués villageois (PIV). Il poursuivra mercredi son tour dans différentes localités du département de Kanel.
Alassane Bâ, qui occupe son poste de directeur général de la SAED depuis peu, a affirmé que la région dispose d’un important potentiel agricole avec ses 43 000 hectares, bien que seulement 13 000 hectares aient été aménagés à ce jour.
Il a pointé du doigt plusieurs obstacles auxquels la région fait face, notamment le prix élevé de l’électricité et le manque de motopompes. Un programme spécial, en cours de développement par le ministère de l’Agriculture et de l’Equipement rural, vise à résoudre ces problèmes en comblant le déficit en motopompes et en aidant les agriculteurs à retrouver l’accès au crédit.
Il a aussi souligné l’importance de la riziculture, culture majoritaire dans la région, en expliquant que plus cette culture est étendue, plus elle devient rentable. Néanmoins, il a insisté sur la nécessité de revoir la taille des parcelles, actuellement limitées à 0,25 ou 0,35 hectare par famille, afin de maximiser les gains.
Par ailleurs, une solution est envisagée pour alléger le poids des factures d’électricité à travers la "solarisation universelle". Le casier de Kobilo, situé dans la commune de Dabia, est déjà un exemple de ces nouvelles installations solaires.
Alassane Bâ a conclu en affirmant que la région de Matam, qui compte de nombreux PIV de petite taille, bénéficiera grandement des aménagements en cours, lesquels permettront de créer des opportunités économiques plus significatives pour les populations locales.
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