La déforestation au Sénégal a entraîné la perte de 339 673 hectares de forêts entre 2005 et 2023, selon une étude récente dévoilée lors d’un atelier national sur le niveau de référence des forêts (NRF). Cela représente une perte moyenne de 17 034 hectares par an, a précisé le colonel Pape Assane Ndour, ingénieur des eaux et forêts et conseiller technique du Ministère de l’Environnement et de la Transition écologique (METE). 🔹 Un processus accéléré de dégradation des forêts
Les principaux facteurs de cette déforestation alarmante sont : L’extension des surfaces agricoles ; Les feux de brousse récurrents ; Les coupes illégales de bois ; Le surpâturage intensif. 🔹 Un impact direct sur le stockage du carbone
L’étude révèle que les forêts sénégalaises restent un important puits de carbone. Cependant, leur capacité d’absorption a drastiquement diminué, avec une réduction de 45,94 % du potentiel de séquestration du CO2. Celui-ci est passé de 17,8 tonnes CO2 équivalentes à seulement 8,1 tonnes CO2 équivalentes.
Le potentiel d’absorption des forêts est actuellement estimé à 0,53 million de tonnes CO2 équivalentes par an, soit une quantité quasi équivalente aux émissions liées à la déforestation en 2005.
🔹 Un appel à l’action pour la préservation des forêts
Le REDD (Réduction des Émissions dues à la Déforestation et à la Dégradation forestière), un programme adopté lors de la COP 2008 en Pologne, vise à renforcer la gestion durable des forêts dans les pays en développement.
Toutefois, les objectifs restent encore loin d’être atteints, a reconnu le colonel Pape Assane Ndour, qui appelle les partenaires du Sénégal à s’impliquer davantage dans la lutte contre la déforestation.
Il encourage également l’expertise nationale à renforcer la collecte, le traitement et l’analyse des données forestières, indispensables pour une gestion durable des ressources naturelles.
L’atelier a réuni des représentants des partenaires internationaux, de l’Association des Maires du Sénégal (AMS), du Comité national sur le changement climatique (COMNAC), ainsi que des experts environnementaux.
👉 Face à cette situation critique, la protection des forêts devient une priorité nationale pour préserver l’équilibre écologique du pays.
Les principaux facteurs de cette déforestation alarmante sont : L’extension des surfaces agricoles ; Les feux de brousse récurrents ; Les coupes illégales de bois ; Le surpâturage intensif. 🔹 Un impact direct sur le stockage du carbone
L’étude révèle que les forêts sénégalaises restent un important puits de carbone. Cependant, leur capacité d’absorption a drastiquement diminué, avec une réduction de 45,94 % du potentiel de séquestration du CO2. Celui-ci est passé de 17,8 tonnes CO2 équivalentes à seulement 8,1 tonnes CO2 équivalentes.
Le potentiel d’absorption des forêts est actuellement estimé à 0,53 million de tonnes CO2 équivalentes par an, soit une quantité quasi équivalente aux émissions liées à la déforestation en 2005.
🔹 Un appel à l’action pour la préservation des forêts
Le REDD (Réduction des Émissions dues à la Déforestation et à la Dégradation forestière), un programme adopté lors de la COP 2008 en Pologne, vise à renforcer la gestion durable des forêts dans les pays en développement.
Toutefois, les objectifs restent encore loin d’être atteints, a reconnu le colonel Pape Assane Ndour, qui appelle les partenaires du Sénégal à s’impliquer davantage dans la lutte contre la déforestation.
Il encourage également l’expertise nationale à renforcer la collecte, le traitement et l’analyse des données forestières, indispensables pour une gestion durable des ressources naturelles.
L’atelier a réuni des représentants des partenaires internationaux, de l’Association des Maires du Sénégal (AMS), du Comité national sur le changement climatique (COMNAC), ainsi que des experts environnementaux.
👉 Face à cette situation critique, la protection des forêts devient une priorité nationale pour préserver l’équilibre écologique du pays.