La coopération gouvernementale entre le Sénégal et la Belgique se renforce. Un nouveau programme de coopération d'un montant de 40 millions d'euros pour la période 2024-2029 a été signé entre les deux pays. Ce programme s'aligne sur les priorités nationales du Sénégal, telles que décrites dans le plan « Sénégal 2050 », visant à améliorer les perspectives socio-économiques des jeunes, des femmes et des hommes. Un communiqué annonce le lancement, aujourd'hui, de l'atelier de démarrage des interventions du Programme de Coopération 2024-2029 à Dakar. Enabel réunira une centaine de partenaires impliqués dans la mise en œuvre des projets pour élaborer de manière inclusive les cadres d'intervention et de suivi-évaluation.
Des emplois dans des domaines prioritaires
Le programme de coopération 2024-2029 ambitionne d'offrir des perspectives socio-économiques durables et inclusives à través de deux projets majeurs. Le premier, "Systèmes alimentaires durables, entrepreneuriat, emploi et travail décent", se concentre sur la souveraineté alimentaire durable, la résilience socio-économique et la lutte contre le changement climatique dans la région du Sine Saloum.
Ce projet vise à : promouvoir une croissance inclusive sensible au genre pour l'accès aux opportunités d'emploi ; offrir une formation professionnelle, l'incubation et l'accélération des entreprises locales ; améliorer le climat des affaires et valoriser les pôles emploi ; soutenir 2 500 femmes dans la création ou le renforcement de leurs projets entrepreneuriaux ; et accompagner 3 000 entreprises pour la formalisation de leurs activités.
L'accès aux services de base et système de santé au menu
Le second projet concerne le renforcement de l'accès aux services de base et au système de santé, améliorant l'offre de soins pour trois millions d'habitants des régions de Kaolack, Fatick et Kaffrine. Les domaines prioritaires incluent la santé des adolescents, la prise en charge des victimes de violences, la santé des enfants de moins de cinq ans et des femmes en âge de procréer.
Pour la mise en œuvre, il est prévu : un soutien opérationnel et matériel aux instituts sanitaires; une offre de formation renforcée pour le personnel soignant ; des campagnes de sensibilisation à destination des populations ; la construction d'infrastructures sanitaires.
Le projet vise également à renforcer la protection sociale en santé avec l'extension des unités départementales d'assurance maladie et l'accès à l'assurance maladie universelle pour 1,5 million de citoyens. Il prévoit aussi un renforcement des efforts en matière de production de médicaments et de réglementation pharmaceutique, avec un accent sur l'accès équitable aux vaccins et aux médicaments, et la promotion d'un environnement favorable à la souveraineté pharmaceutique.