La prochaine visite du Premier Ministre, Amadou Ba, à Thiès ne laisse personne indifférent. Édouard Latouf, observateur politique et membre du BBY, s'est exprimé à ce sujet, révélant ses perspectives et ses préoccupations.
Selon Latouf, la discrétion entourant cette venue suscite des questions. Il s'interroge : "A quelles fins et pour quels objectifs ?" Il se montre également critique à l'égard de certains conseillers du Premier Ministre, mentionnant des "méthodes archaïques hitlériennes de management de la coalition".
Dans son analyse, Latouf pointe également du doigt la dynamique interne du parti au pouvoir. Il semble préoccupé par ceux qui, bien que placés en positions de responsabilité par le Président Macky Sall, pourraient être encline à soutenir l'opposition.
Toutefois, malgré ses préoccupations, Latouf affiche son soutien à Amadou Ba. Il écrit : "Vous êtes mon candidat, Monsieur le Pm Amadou Ba." Il souligne également la nécessité pour le Premier Ministre de s'appuyer sur des forces capables de mobiliser l'électorat.
Voici le Post de Latouf: Monsieur le Pm Amadou Ba, votre venue imminente à thies est annoncée dans la discrétion la plus totale. A quelles fins et pour quels objectifs ? Ceux qui vous conseillent de venir dans cette ville à hauts risques qui a échappé par nos seules bêtises à notre contrôle sont toujours à leurs méthodes archaïques hitlériennes de management de notre coalition qui est présentement dans un état clinique au diagnostic vital très engagé. Certains à qui le Président Macky Sall a confiés des responsabilités aident plus les opposants que les militants du parti qui ont fait preuve d'une combativité sans faille à toutes les grandes batailles. Vous êtes mon candidat, Monsieur le Pm Amadou Ba. Je vous ai choisi quand certains étaient dans des calculs d'arrière-boutique . Vous avez un bon profil pour passer dès le Premier Tour. Mais pour remporter cette mère des batailles, vous devez s'appuyer sur des forces qui puissent provoquer un déplacement diligent de l'électorat populaire hostile à notre camp . Le mal persiste.