Quatre mois après l’incendie du siège de Taxawu Sénégal, Khalifa Ababacar Sall dénonce l’inaction de la justice.
Il fustige une justice à deux vitesses, où les dossiers impliquant opposants et activistes progressent rapidement, tandis que le sien semble abandonné.
Il fustige une justice à deux vitesses, où les dossiers impliquant opposants et activistes progressent rapidement, tandis que le sien semble abandonné.
« Quatre mois après l’incendie criminel de notre siège, malgré l’existence de preuves, l’enquête reste au point mort. C’est pourquoi je me suis rendu, aujourd’hui, à la section de recherche pour m’enquérir de la situation et renouveler ma plainte », dénonce Khalifa Ababacar Sall.
Selon le leader de Taxawu Sénégal, « pendant que certains dossiers judiciaires avancent à une vitesse fulgurante lorsqu’ils concernent des opposants ou des activistes, le nôtre semble voué à l’oubli. Cette inégalité devant la justice est inacceptable ».
« J’attends des autorités en charge du dossier qu’elles interpellent les coupables et les sanctionnent à la mesure de leur crime », ajoute M. Sall.