Même s’il est impossible de compenser toutes les souffrances causées aux Africains pendant l’époque esclavagiste, l’Occident doit reconnaître son rôle, a indiqué le dirigeant ghanéen lors d’une conférence à Accra. Il a également appelé les nations à consolider leurs efforts avec les Caraïbes pour atteindre ce but.
Pointant les injustices subies par l’Afrique pendant l’esclavage, le Président du Ghana a exhorté le continent à s’unir pour obtenir des réparations. "Le continent africain tout entier mérite des excuses officielles de la part des nations européennes impliquées dans la traite des esclaves", a déclaré le 14 novembre Nana Addo Akufo-Addo en inaugurant une conférence de quatre jours sur les réparations à Accra.
Selon lui, il s’agit d’une question de principe: "Aucune somme d’argent ne peut réparer les dommages causés par la traite transatlantique des esclaves et ses conséquences. Mais il s’agit d’une question que le monde ne peut plus ignorer", a noté le dirigeant.
En plus de cela, l’Afrique a été appelée à faire front commun avec les pays des Caraïbes, pour avancer. De son côté, le président de l’Union des Comores et président de l’Union africaine, Azali Assoumani, a estimé lors de l’événement que les vestiges de l’époque coloniale "font encore des ravages dans notre population".
Les victimes de l’ère esclavagiste évoquent depuis longtemps des réparations ou d’autres compensations. Le mouvement semble avoir pris de l’ampleur. Le chef de l’État ghanéen avait déjà exprimé cette exigence au Sommet d’Accra sur les réparations durant l’été 2022, ainsi qu’en septembre dernier devant l’Assemblée générale de l’Onu.
Il a déclaré que le versement de réparations signifierait la légitimation du mal qui "a été perpétré", lorsque "des millions d’Africains productifs ont été arrachés à l’étreinte de notre continent et mis au travail aux Amériques et aux Caraïbes sans compensation pour leur travail".
Et d’ajouter que le moment est venu pour l’Europe et les États-Unis de reconnaître que "l'immense richesse dont ils jouissent a été récoltée dans la sueur, les larmes, le sang et les horreurs de la traite transatlantique des esclaves et des siècles d'exploitation coloniale".
En avril dernier, plusieurs leaders des pays touchés ont aussi relayé cet appel lors de la conférence sur l’état du monde noir (SOBWC). L’événement a réuni les leaders noirs des États-Unis, d’Afrique, des Caraïbes et d’Amérique du Sud pour discuter des questions clés ayant un impact sur la vie des Noirs à travers le monde. Sputnik
Pointant les injustices subies par l’Afrique pendant l’esclavage, le Président du Ghana a exhorté le continent à s’unir pour obtenir des réparations. "Le continent africain tout entier mérite des excuses officielles de la part des nations européennes impliquées dans la traite des esclaves", a déclaré le 14 novembre Nana Addo Akufo-Addo en inaugurant une conférence de quatre jours sur les réparations à Accra.
Selon lui, il s’agit d’une question de principe: "Aucune somme d’argent ne peut réparer les dommages causés par la traite transatlantique des esclaves et ses conséquences. Mais il s’agit d’une question que le monde ne peut plus ignorer", a noté le dirigeant.
En plus de cela, l’Afrique a été appelée à faire front commun avec les pays des Caraïbes, pour avancer. De son côté, le président de l’Union des Comores et président de l’Union africaine, Azali Assoumani, a estimé lors de l’événement que les vestiges de l’époque coloniale "font encore des ravages dans notre population".
Les victimes de l’ère esclavagiste évoquent depuis longtemps des réparations ou d’autres compensations. Le mouvement semble avoir pris de l’ampleur. Le chef de l’État ghanéen avait déjà exprimé cette exigence au Sommet d’Accra sur les réparations durant l’été 2022, ainsi qu’en septembre dernier devant l’Assemblée générale de l’Onu.
Il a déclaré que le versement de réparations signifierait la légitimation du mal qui "a été perpétré", lorsque "des millions d’Africains productifs ont été arrachés à l’étreinte de notre continent et mis au travail aux Amériques et aux Caraïbes sans compensation pour leur travail".
Et d’ajouter que le moment est venu pour l’Europe et les États-Unis de reconnaître que "l'immense richesse dont ils jouissent a été récoltée dans la sueur, les larmes, le sang et les horreurs de la traite transatlantique des esclaves et des siècles d'exploitation coloniale".
En avril dernier, plusieurs leaders des pays touchés ont aussi relayé cet appel lors de la conférence sur l’état du monde noir (SOBWC). L’événement a réuni les leaders noirs des États-Unis, d’Afrique, des Caraïbes et d’Amérique du Sud pour discuter des questions clés ayant un impact sur la vie des Noirs à travers le monde. Sputnik