Les sites d’orpaillage traditionnels de Kédougou, au Sénégal, attirent des femmes de la sous-région en quête de meilleures opportunités. Cependant, beaucoup d’entre elles, principalement originaires du Nigeria, deviennent victimes d'exploitation sexuelle et de traite humaine orchestrées par des réseaux criminels bien organisés.
Ces réseaux, actifs depuis des années, recrutent des jeunes femmes avec des promesses d’emplois dans la restauration ou la coiffure en Europe. Arrivées dans les zones aurifères de Kédougou, elles découvrent une réalité cauchemardesque. Des sources locales et ONG, comme "La Lumière" et l’Organisation Internationale des Migrations, indiquent que ces femmes se retrouvent souvent endettées et exploitées, leur liberté étant conditionnée au remboursement de sommes exorbitantes.
Chidinna, 25 ans, témoigne avoir été vendue de main en main avant d’atteindre Kédougou, où elle doit rembourser un montant de 1 500 000 francs CFA pour retrouver sa liberté. D'autres femmes, déjà acheminées depuis Djidian, au Mali, sont exploitées à travers des transactions où les trafiquants réalisent des profits substantiels.
Les ONG et groupes locaux de vigilance, comme le comité de vigilance communautaire, luttent pour mettre fin à cette exploitation, mais les réseaux de traite continuent de prospérer dans ces régions reculées, exposant les victimes à de multiples abus.
aps
Ces réseaux, actifs depuis des années, recrutent des jeunes femmes avec des promesses d’emplois dans la restauration ou la coiffure en Europe. Arrivées dans les zones aurifères de Kédougou, elles découvrent une réalité cauchemardesque. Des sources locales et ONG, comme "La Lumière" et l’Organisation Internationale des Migrations, indiquent que ces femmes se retrouvent souvent endettées et exploitées, leur liberté étant conditionnée au remboursement de sommes exorbitantes.
Chidinna, 25 ans, témoigne avoir été vendue de main en main avant d’atteindre Kédougou, où elle doit rembourser un montant de 1 500 000 francs CFA pour retrouver sa liberté. D'autres femmes, déjà acheminées depuis Djidian, au Mali, sont exploitées à travers des transactions où les trafiquants réalisent des profits substantiels.
Les ONG et groupes locaux de vigilance, comme le comité de vigilance communautaire, luttent pour mettre fin à cette exploitation, mais les réseaux de traite continuent de prospérer dans ces régions reculées, exposant les victimes à de multiples abus.
aps