D’importantes figures de l’opposition comme Alexandre Barro Chambrier, du Rassemblement pour la Patrie et la Modernité et Paulette Missambo de l’Union nationale, sont en lice. Ils espèrent fédérer une candidature commune d'ici au 26 août.
L'opposant Jean Ping, arrivé second à la présidentielle de 2016, a annoncé qu'il ne se présentera pas au scrutin cette année, ce dernier dit refusé de se "présenter à une élection pipée d'avance".
Le président Ali Bongo Ondimba fait figure de favori pour l’heure face à une opposition sans personnalité, mais qui dénonce à l’unisson les récentes modifications du code électoral.
S'il était élu le 26 août pour un troisième mandat, M. Bongo pourrait atteindre les 19 ans à la tête de cet État pétrolier d'Afrique centrale.
Le chef de l'État, 64 ans, a été élu pour la première fois en 2009 à la mort de son père Omar Bongo Ondimba, qui dirigeait le pays depuis plus de 41 ans, puis réélu de justesse en 2016.
Si le scrutin présidentiel concentre l'attention, des élections législatives et locales se tiendront simultanément le 26 août, pour lesquelles le Parti démocratique gabonais de M. Bongo, qui domine très largement le Parlement, part grand favori.
Face à lui, l'opposition avance en ordre dispersé, mais une partie d'entre elle, dont M. Barro Chambrier et Mme Missambo, participent à une coalition de l'opposition, Alternance 2023, qui espère fédérer une candidature commune d'ici au 26 août.
Avec Africanews