Il y a environ un an, le Sénégal, voisin de la Mauritanie et engagé avec cette dernière sur le projet gazier, annonçait avoir rejoint le GECF, une organisation considérée par certains comme l’OPEP du gaz.
La Mauritanie a adhéré, mercredi 11 octobre, au cercle des États membres du Forum des pays exportateurs (GECF). Le pays rejoint ainsi l’Angola, l’Azerbaïdjan, l’Irak, la Malaisie, le Mozambique, la Norvège et le Pérou avec le statut d’observateur.
« Le GECF souhaite la bienvenue à la République islamique de Mauritanie en tant que nouveau membre et présente ses meilleurs vœux aux dirigeants et au peuple mauritanien alors qu’ils s’engagent sur la voie de l’exportation de gaz naturel liquéfié », a déclaré le GECF en marge de la 25ème réunion ministérielle de l’organisation, tenue à Malabo, en Guinée équatoriale.
D’après celle-ci, « cet élargissement représente une avancée significative dans la stratégie d’ouverture, de dialogue et de coopération du Forum ». Il intervient dans un contexte où la Mauritanie met en œuvre des investissements conséquents pour assurer la monétisation de ses importantes réserves gazières.
Outre le gisement de gaz naturel Grand Tortue Ahmeyim (GTA) qui devrait bientôt arriver en phase opérationnelle, les réserves BirAllah, Banda ou encore Pelican sont parmi les projets gaziers les plus stratégiques sur lesquels mise le pays pour soutenir sa croissance économique.
Notons que le GECF, c’est, outre les pays observateurs, 11 pays membres à part entière couvrant ensemble environ 72 % des réserves totales de gaz dans le monde. Le forum entend jouer un rôle encore plus important sur l’échiquier énergétique global. Ecofin