La gestion du barrage de Diama est désormais sous contrôle, avec une hauteur d’eau strictement régulée à un maximum de 2,5 mètres IGN, a affirmé Ibrahima Bâ, ingénieur spécialisé en hydrologie et météorologie.
"Actuellement, la gestion du barrage est stabilisée. Nous maintenons la cote de l’eau entre 1,5 et 2,5 mètres, et nous nous assurons que le niveau du plan d’eau ne dépasse jamais ce seuil de 2,5 mètres", a précisé l’ingénieur lors d’un entretien avec l’APS.
Il a également souligné que l'Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS) prend des mesures préventives en cas de crues annoncées. "Dès qu’une crue est détectée, les vannes sont ouvertes pour éviter une montée excessive des eaux et ainsi prévenir des inondations", a-t-il expliqué.
Par ailleurs, Ibrahima Bâ, qui occupe également le poste de responsable des études techniques à l’Office des lacs et cours d’eau (OLAC), a évoqué les récentes hausses du niveau des eaux du fleuve Sénégal observées dans les départements de Bakel et la région de Matam.
"La montée des eaux du fleuve Sénégal ces dernières semaines est un phénomène similaire à celui constaté sur le fleuve Gambie, et les conséquences peuvent être comparables", a-t-il souligné.
L’ingénieur a également rappelé que la dynamique du fleuve Sénégal a été profondément modifiée depuis la construction des barrages.
"Depuis la mise en service des barrages de Diama et de Manantali, dans les années 1989, le comportement du fleuve a changé. Avant, les pics de crue étaient bien plus prononcés. Les crues qui partaient du Fouta-Djalon, en Guinée, ou du Mali, arrivaient à Saint-Louis avec une force considérable", a-t-il rappelé.
Bien que les crues aient perdu de leur intensité avec la construction des barrages, elles continuaient d'inonder les vastes plaines alluviales du fleuve Sénégal, causant des dégâts importants dans les localités riveraines, notamment à Saint-Louis.
"On se souvient des inondations de 2003, qui avaient conduit à l’ouverture d’une brèche à Saint-Louis pour évacuer l’excès d’eau", a ajouté Ibrahima Bâ.
Le barrage de Diama, qui joue un rôle crucial dans la régulation des eaux, est situé sur le fleuve Sénégal, près du village de Maka-Diama, à environ 27 kilomètres en amont de Saint-Louis.
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"Actuellement, la gestion du barrage est stabilisée. Nous maintenons la cote de l’eau entre 1,5 et 2,5 mètres, et nous nous assurons que le niveau du plan d’eau ne dépasse jamais ce seuil de 2,5 mètres", a précisé l’ingénieur lors d’un entretien avec l’APS.
Il a également souligné que l'Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS) prend des mesures préventives en cas de crues annoncées. "Dès qu’une crue est détectée, les vannes sont ouvertes pour éviter une montée excessive des eaux et ainsi prévenir des inondations", a-t-il expliqué.
Par ailleurs, Ibrahima Bâ, qui occupe également le poste de responsable des études techniques à l’Office des lacs et cours d’eau (OLAC), a évoqué les récentes hausses du niveau des eaux du fleuve Sénégal observées dans les départements de Bakel et la région de Matam.
"La montée des eaux du fleuve Sénégal ces dernières semaines est un phénomène similaire à celui constaté sur le fleuve Gambie, et les conséquences peuvent être comparables", a-t-il souligné.
L’ingénieur a également rappelé que la dynamique du fleuve Sénégal a été profondément modifiée depuis la construction des barrages.
"Depuis la mise en service des barrages de Diama et de Manantali, dans les années 1989, le comportement du fleuve a changé. Avant, les pics de crue étaient bien plus prononcés. Les crues qui partaient du Fouta-Djalon, en Guinée, ou du Mali, arrivaient à Saint-Louis avec une force considérable", a-t-il rappelé.
Bien que les crues aient perdu de leur intensité avec la construction des barrages, elles continuaient d'inonder les vastes plaines alluviales du fleuve Sénégal, causant des dégâts importants dans les localités riveraines, notamment à Saint-Louis.
"On se souvient des inondations de 2003, qui avaient conduit à l’ouverture d’une brèche à Saint-Louis pour évacuer l’excès d’eau", a ajouté Ibrahima Bâ.
Le barrage de Diama, qui joue un rôle crucial dans la régulation des eaux, est situé sur le fleuve Sénégal, près du village de Maka-Diama, à environ 27 kilomètres en amont de Saint-Louis.
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