Le ministre a souligné l’importance des données scientifiques dans l’élaboration de stratégies efficaces face aux risques d’inondations. « Nous voulons fonder notre démarche sur la connaissance », a-t-il affirmé, avant de préciser que ces nouveaux outils ont été partagés avec le ministre de l’Urbanisme pour une planification urbaine mieux informée.
Parmi les autres évolutions notables, l’actualisation des bulletins météorologiques permettra désormais de prévoir non seulement l’arrivée des pluies, mais aussi de préciser les zones et les axes routiers les plus susceptibles d’être touchés. D’après le ministre Dièye, « nous pouvons spécifier la zone dans laquelle la pluie va arriver et même simuler les quantités de pluies qui pourraient tomber ».
Le dispositif prévoit également l’opérationnalisation d’un radar à Diamniadio et le déploiement d’une stratégie de communication utilisant les réseaux sociaux et des Chatbots alimentés par l’intelligence artificielle pour fournir une assistance en temps réel.
En ce qui concerne le financement, Cheikh Tidiane Dièye a expliqué que le budget dédié à ces opérations est intégré dans les allocations habituelles des divers ministères concernés, facilités par le soutien du président de la République et du Premier ministre.
La réunion du comité national de gestion des inondations marque une première étape significative dans une nouvelle approche collaborative, réunissant toutes les parties prenantes, des gouverneurs de région aux entreprises de BTP, prêtes à anticiper l’hivernage à venir.