04 ans après l’élection de Me Wade, Madiambal fut arrêté. La presse se dressa en bouclier. Aujourd’hui, le Pastef tente de jouer au petit monstre.
Peut-on s’attendre à autre chose de Sonko admirateur de Kagame qui vient de prêter serment pour son 4e mandat.
20 ans après l’arrestation de Madiambal, comme par hasard, Sonko veut en finir avec le même journaliste parce que trop libre d’esprit.
Il y a 04 mois, inconsciemment, Sonko avait pourtant prévenu lors de «sa DPG» devant une assemblée populaire Pastéfienne au Grand Théâtre. C’est acté, la presse, avec à sa tête «des délinquants fiscaux », avait été avertie. Il faut la liquider.
Cette entreprise funeste et odieuse d’un PM bavard est appuyée par une race pitoyable de journalistes et chroniqueurs collabo de groupes de Presse charognards qui n’honorent pas la mémoire de Sidy Lamine Niasse.
On connait maintenant ces journalistes qui recevaient des transferts du « Jutti » en quête de soutiens dans la presse.
Les masques sont tombés ce jour.
Qui fricote avec un menteur à gage ne perd rien pour attendre son heure.
Demain il fera jour.
Bougane Guéye Dany
Mouvement Gueum Sa Bopp « les jambaars »
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Dans une déclaration incisive, Bougane Guèye Dany, leader du Mouvement Gueum Sa Bopp, a vivement dénoncé ce qu'il considère comme une tentative du Pastef de s'en prendre à la liberté de la presse au Sénégal. Réagissant à l'arrestation récente du journaliste Madiambal Diagne, Bougane a tiré un parallèle historique avec l'arrestation de ce dernier il y a 20 ans sous le régime de Me Abdoulaye Wade, où la presse s'était unie pour défendre l'un des siens.
Pour Bougane, cette nouvelle attaque contre Madiambal Diagne n'est pas le fruit du hasard. Selon lui, cette persécution s'inscrit dans une volonté délibérée d'Ousmane Sonko, leader du Pastef, de faire taire une presse qu'il juge « trop libre d'esprit ». Il rappelle également que Sonko avait laissé entendre, il y a quatre mois, lors d'une déclaration publique au Grand Théâtre, son intention de s'en prendre à la presse, qu'il avait qualifiée de « délinquants fiscaux ».
Bougane ne mâche pas ses mots en dénonçant une « entreprise funeste et odieuse » menée par ce qu'il décrit comme un « PM bavard », soutenu par une catégorie de journalistes et de chroniqueurs qu'il accuse de collaborer avec des groupes de presse qu'il qualifie de charognards. Il évoque également la mémoire de Sidy Lamine Niasse, fondateur de Walfadjri, soulignant que les actions actuelles de certains médias ne sont pas à la hauteur de l'héritage de ce grand homme de presse.
Dans un ton empreint de défiance, Bougane conclut en avertissant que ceux qui fricotent avec des « menteurs à gage » finiront par payer le prix de leurs actes. Pour lui, l'histoire jugera sévèrement ceux qui choisissent de s'en prendre à la liberté de la presse, une liberté qu'il considère comme un pilier essentiel de la démocratie sénégalaise.
Cette déclaration marque un tournant dans les relations déjà tendues entre le Pastef et certains médias, exacerbant davantage le climat politique déjà délétère au Sénégal. Le message de Bougane Guèye Dany se veut un appel à la vigilance et à la résistance face à ce qu'il perçoit comme une menace croissante contre les libertés fondamentales dans le pays.