Malgré de multiples tentatives de trêve, les combats se poursuivent dans la capitale soudanaise. Plusieurs représentations diplomatiques ont été attaquées, dont celle de la Libye le 29 mai.
Le ministère libyen des Affaires étrangères a condamné une attaque contre son ambassade dans la capitale soudanaise Khartoum dont les bâtiments ont été saccagés et pillés, le 29 mai. Tripoli a « dénoncé l’assaut et le pillage » du bâtiment, dont le personnel avait été évacué en raison des violences, selon un communiqué du ministère.
Exprimant son « vif regret et son mécontentement », le ministère libyen « appelle les parties en conflit au Soudan à rejeter la violence (….) et à protéger les représentations diplomatiques », dans l’esprit de la Convention de Vienne qui régit les relations diplomatiques entre États et « stipule l’obligation de protéger les ambassades et les missions diplomatiques ».
Dans son communiqué, la Libye souligne son « attachement » à la stabilité du Soudan et de son peuple, mais a renouvelé sa condamnation des attaques contre les sièges des missions diplomatiques à Khartoum. Le 25 mai, le ministère libyen avait déploré une attaque contre les bureaux de l’attaché militaire libyen à Khartoum, appelant à ce que les responsables de cet « acte criminel » soient « identifiés et poursuivis ».
V
Plusieurs pays dont l’Arabie saoudite et le Qatar ont déploré des attaques et pillages de leurs ambassades à Khartoum. Le dernier groupe de ressortissants libyens a été évacué du Soudan le 13 mai, selon l’ambassade libyenne à Khartoum. Un premier groupe de 105 personnes avait été évacué vers Jeddah le 24 avril par la marine saoudienne depuis Port Soudan, avant son rapatriement en Libye par une compagnie nationale. Afp