Comme le rapportent nos confrères de Sud Quotidien, le salon organisé par l’ANER et Excaf-Events, a attiré 68 exposants venus de divers horizons, notamment du Maroc, du Canada et de divers pays africains, y compris le Sénégal. Cet événement constitue une plateforme d’échanges et de plaidoyer visant à transformer l’approche énergétique à l’échelle régionale, en alignant les stratégies des pays africains autour d’un objectif commun : la transformation économique durable et la réduction de l’empreinte carbone.
Sous le thème « Énergies renouvelables et développement durable : résilience, inclusion et innovation en Afrique », l’édition actuelle du SIARA cherche à activer les leviers de la décarbonation économique, en contribuant à renforcer la compétitivité régionale tout en répondant aux défis climatiques et sociaux, selon Pr Kobor. L’énergie durable est perçue comme un pilier de transformation structurelle et de développement socio-économique, apportant des réponses aux enjeux actuels tels que l’emploi, la sécurité alimentaire et le changement climatique.
De son côté, le ministre de l’Environnement et de la Transition écologique a réitéré l’engagement du gouvernement en faveur d’une transition énergétique juste. Cet engagement se manifeste par des investissements ciblés et des politiques incitatives, facilitant l’accès aux technologies énergétiques durables pour les populations, souvent impactées par le coût de ces énergies.
Comme souligné dans Sud Quotidien, Pr Daouda Ngom, a rappelé que les politiques nationales visent à intégrer les énergies renouvelables dans les stratégies des entreprises et des services publics. Ce choix s’inscrit dans une volonté de diminuer l’empreinte carbone, tout en stimulant l’innovation technologique et la création d’emplois spécialisés