Selon les informations rapportées par le site de nos confrères Sud Quotidien, la République de Guinée a été jugée coupable d’atteintes aux droits fondamentaux et doit désormais indemniser plusieurs militants du Front national pour la défense de la Constitution (FNDC). Parmi les figures emblématiques concernées par cette décision, on trouve Abdourahamane Sanoh, ancien coordinateur du FNDC, ainsi que d’autres leaders tels que Sékou Koundouno, Ibrahima Diallo, et Oumar Sylla, connu sous le nom de Foniké Menguè.
Maître Pépé Antoine Lamah, représentant des plaignants, a déclaré que l’État guinéen est condamné à verser cinq millions de francs CFA à chacun des leaders cités plus haut, y compris Cheick Badra Koné, Bailo Destin En Main, ainsi qu’Alpha Soumah, alias Bill de Sam, ancien ministre sous le Comité national pour le rassemblement et le développement (CNRD).
Cette affaire remonte à l’organisation par le FNDC de manifestations contre un potentiel troisième mandat d’Alpha Condé. En amont de la première mobilisation prévue le 12 octobre 2019, plusieurs personnalités de l’opposition, dont Abdourahamane Sanoh et Sékou Koundouno, avaient été arrêtées et jugées par le Tribunal de première instance de Dixinn.
Ce texte, initialement publié par Africaguinee.com, a été relayé par nos confrères du Sud Quotidien, soulignant l’impact considérable de cette décision judiciaire sur le paysage politique et les droits humains en Guinée