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Le Sénégal appelle à l’unité islamique face au drame humanitaire à Gaza


Rédigé le Lundi 21 Avril 2025 à 12:50 | Lu 163 fois Rédigé par


La ministre sénégalaise Khady Diène Gaye exhorte la Oummah à agir contre les violences à Gaza, dénonçant les pertes massives de vies palestiniennes et appelant à un cessez-le-feu immédiat.


 

Lors du 4e congrès ordinaire du Rassemblement Islamique du Sénégal (RIS-Alwahda), tenu à Dakar, la ministre de la Jeunesse, de la Culture et des Sports, Khady Diène Gaye, a pris une position ferme face à la tragédie qui secoue actuellement la bande de Gaza.

Dans une déclaration empreinte de gravité, elle a dénoncé avec force le massacre en cours, qualifiant la situation de « barbarie insoutenable ». Elle a lancé un appel pressant à l’ensemble des pays musulmans, les exhortant à s’unir pour exiger un cessez-le-feu immédiat en Palestine. « Le moment est venu pour la Oummah islamique de se lever et d’agir collectivement pour stopper cette tragédie », a-t-elle martelé.

Mme Gaye a rappelé que cette position reflète également celle du chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, qui a toujours affiché une solidarité sans faille avec le peuple palestinien, tant dans ses discours officiels que dans les instances internationales. Elle a également salué l’engagement du Premier ministre Ousmane Sonko, qui a récemment participé à une manifestation de soutien à Dakar, affirmant ainsi clairement la posture du gouvernement sénégalais.

La ministre s’est dite particulièrement bouleversée par le nombre de jeunes parmi les victimes de cette offensive meurtrière. « Si les images de ces enfants tués ne nous touchent plus, alors nous devons sérieusement nous interroger sur notre foi », a-t-elle déclaré avec émotion.

Depuis le début des hostilités en octobre 2023, plus de 51 000 Palestiniens — en grande majorité des femmes et des enfants — ont perdu la vie. Face à ces chiffres alarmants, la communauté internationale se mobilise de plus en plus. La Cour pénale internationale a émis des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu et l’ancien ministre de la Défense Yoav Gallant, les accusant de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité.

En parallèle, la Cour internationale de justice examine également des poursuites pour génocide engagées contre Israël, renforçant ainsi la pression diplomatique sur l’État hébreu.



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