Le Sénégal prendra des mesures fortes pour soutenir son industrie textile locale en interdisant l'exportation de matières premières, a révélé le ministre de l'Industrie et du Commerce, Serigne Guèye Diop, lors d'une rencontre avec des entrepreneurs financés par le programme "Invest For Jobs".
"Pour favoriser le développement de notre industrie locale, il est impératif de la protéger", a souligné le ministre. Cette décision s'inscrit dans une série de réformes destinées à renforcer l'économie sénégalaise. Selon M. Diop, l’État doit jouer un rôle actif en soutenant les entreprises et en appliquant des politiques similaires à celles d’autres nations comme la Chine ou les États-Unis, qui imposent des taxes pour protéger leurs marchés.
Lors de cette rencontre organisée par la Coopération allemande, M. Diop a également exprimé son intention de présenter les défis du secteur textile en Conseil des ministres pour obtenir un soutien gouvernemental. "Nous devons relancer l’industrie sénégalaise, et cela exige une forte volonté politique", a-t-il ajouté.
Le ministre a insisté sur l'importance du secteur industriel, qui représente 25% du PIB national et crée un grand nombre d'emplois. Il a évoqué la situation paradoxale de l’exportation de cuir, qui est ensuite réimporté pour traitement, et a proposé d’interdire également l’importation de vêtements d'occasion, qualifiée de "friperie".
Fatou Cissé Ndiaye, directrice de la Plateforme industrielle du textile, a accueilli positivement cette initiative, soulignant que l'interdiction de la friperie aidera à renforcer la souveraineté du secteur et à offrir davantage d'opportunités d'emploi aux jeunes Sénégalais, les éloignant ainsi des dangers de l'émigration irrégulière. aps
"Pour favoriser le développement de notre industrie locale, il est impératif de la protéger", a souligné le ministre. Cette décision s'inscrit dans une série de réformes destinées à renforcer l'économie sénégalaise. Selon M. Diop, l’État doit jouer un rôle actif en soutenant les entreprises et en appliquant des politiques similaires à celles d’autres nations comme la Chine ou les États-Unis, qui imposent des taxes pour protéger leurs marchés.
Lors de cette rencontre organisée par la Coopération allemande, M. Diop a également exprimé son intention de présenter les défis du secteur textile en Conseil des ministres pour obtenir un soutien gouvernemental. "Nous devons relancer l’industrie sénégalaise, et cela exige une forte volonté politique", a-t-il ajouté.
Le ministre a insisté sur l'importance du secteur industriel, qui représente 25% du PIB national et crée un grand nombre d'emplois. Il a évoqué la situation paradoxale de l’exportation de cuir, qui est ensuite réimporté pour traitement, et a proposé d’interdire également l’importation de vêtements d'occasion, qualifiée de "friperie".
Fatou Cissé Ndiaye, directrice de la Plateforme industrielle du textile, a accueilli positivement cette initiative, soulignant que l'interdiction de la friperie aidera à renforcer la souveraineté du secteur et à offrir davantage d'opportunités d'emploi aux jeunes Sénégalais, les éloignant ainsi des dangers de l'émigration irrégulière. aps