Le vendredi 19 juillet, les détenus du Camp Pénal ont déclenché une grève de la faim dès les premières heures du jour. Cette initiative survient en réaction aux mesures de plus en plus sévères adoptées par les gardiens depuis la mutinerie de juin.
Suite à la rébellion de juin, les autorités pénitentiaires ont renforcé leur répression contre les détenus. Le président de l'Association pour le Soutien et la Réinsertion Sociale des Détenus (ASRED) a signalé un cas de maltraitance grave. Un détenu de la chambre 9 a été brutalement traité lundi dernier sans recevoir de soins médicaux par la suite. Cet incident constitue l'une des principales raisons de la grève de la faim actuelle. Ibrahima Sall, président de l'ASRED, a également annoncé sur RFM que Fallou Ndao, un détenu transféré à la prison de Rebeuss après la mutinerie, est décédé. Ce décès a amplifié la colère et la détermination des détenus à poursuivre leur mouvement de grève de la faim.
Cette action coïncide avec la présentation du rapport annuel de l’Observatoire national des lieux de privation de liberté au président de la République, Bassirou Diomaye Faye, ce même vendredi.
La grève de la faim des détenus du Camp Pénal est une réaction directe à l'aggravation des conditions de détention.
senego
Suite à la rébellion de juin, les autorités pénitentiaires ont renforcé leur répression contre les détenus. Le président de l'Association pour le Soutien et la Réinsertion Sociale des Détenus (ASRED) a signalé un cas de maltraitance grave. Un détenu de la chambre 9 a été brutalement traité lundi dernier sans recevoir de soins médicaux par la suite. Cet incident constitue l'une des principales raisons de la grève de la faim actuelle. Ibrahima Sall, président de l'ASRED, a également annoncé sur RFM que Fallou Ndao, un détenu transféré à la prison de Rebeuss après la mutinerie, est décédé. Ce décès a amplifié la colère et la détermination des détenus à poursuivre leur mouvement de grève de la faim.
Cette action coïncide avec la présentation du rapport annuel de l’Observatoire national des lieux de privation de liberté au président de la République, Bassirou Diomaye Faye, ce même vendredi.
La grève de la faim des détenus du Camp Pénal est une réaction directe à l'aggravation des conditions de détention.
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