Oumar Sy, président de la commission, a souligné l’importance de renforcer la capacité financière du FERA, dont le rôle central est d’assurer l’entretien du réseau routier sénégalais. Selon lui, l’État doit permettre à cet organe de bénéficier non seulement de la TUR, mais aussi des redevances générées par l’exploitation des routes.
⚙️ Un fonds sous pression
Au cours de la visite des députés au siège du FERA, Soukèye Diop, directrice générale de la structure, a exposé les grandes difficultés financières rencontrées par l’institution. Le non-reversement de la TUR, principale source de financement du fonds, handicape sérieusement l’accomplissement de ses missions.
🔍 Des charges qui dépassent sa vocation initiale
Les parlementaires ont également dénoncé le fait que le FERA soit contraint d’assumer des responsabilités qui sortent de son périmètre initial, à l’image de son implication dans le programme ‘Xëyu ndaw ñi’, contractualisé avec des municipalités, ce qui aggrave encore ses contraintes opérationnelles.
🧾 Un besoin urgent de réformes budgétaires
Soukèye Diop a alerté les députés sur les dettes importantes que le FERA doit honorer, notamment envers les agents mobilisés pour le désensablement des routes. Elle a aussi révélé que les engagements en cours du fonds dépassent trois fois son budget annuel.
🤝 Vers un plaidoyer parlementaire
Les membres de la commission ont promis de porter le message au plus haut niveau de l’État, dans le cadre de leur mission de contrôle et d’accompagnement des politiques publiques. Ils espèrent obtenir rapidement la réorientation des flux financiers vers le FERA afin de réhabiliter son efficacité opérationnelle.