Les populations des villages rattachés aux communes de Pout et Keur Moussa, dans le département de Thiès, s’opposent fermement à la reprise des activités d’une usine de recyclage de plomb à Ndiakhate, dénonçant son impact néfaste sur la santé et l’environnement. Un combat de longue haleine contre la pollution Réunis à Palal ce dimanche, les habitants ont exprimé leur indignation face à la réactivation de cette usine, qualifiée de source majeure de pollution. Selon Mamadou Lèye, coordonnateur d’un collectif citoyen, cette reprise met en péril les progrès obtenus entre 2020 et 2022 en faveur de la délocalisation de l’unité.
Le collectif avait récemment engagé des discussions approfondies avec le ministre de l’Environnement, mais, à leur grande surprise, l’usine a repris ses opérations il y a deux semaines. Des impacts sanitaires et agricoles alarmants Les riverains signalent une recrudescence de maladies inhabituelles telles que l’asthme, la sinusite, et même des avortements. Par ailleurs, les agriculteurs déplorent une chute drastique des rendements, certains ayant dû abandonner leurs champs situés à proximité de l’usine.
Mamadou Lèye a rappelé qu’en 2023, l’usine avait été mise en demeure par le ministre de l’Environnement, après confirmation par les services techniques de la pollution dénoncée. Cependant, une dérogation de trois mois avait été accordée à l’unité pour écouler ses stocks, ce qui, selon les populations, avait déjà soulevé des inquiétudes. Une controverse autour des études environnementales En mai 2023, un consultant mandaté par l’usine avait affirmé que les niveaux de particules de plomb dans l’air et le sol autour de l’usine étaient inférieurs aux seuils autorisés. Ces données provenaient d’analyses réalisées par l’Institut de technologie nucléaire appliquée (ITNA) de l’Université Cheikh Anta Diop.
Cependant, l’expert avait reconnu des niveaux anormaux de pollution à l’intérieur des installations, soulignant la nécessité d’un équipement de protection pour les travailleurs. Un appel à la délocalisation immédiate Malgré ces études, les populations restent convaincues que l’usine constitue une menace grave pour leur santé et leur environnement. Elles exigent sa délocalisation définitive afin de retrouver des conditions de vie saines et un cadre propice à leurs activités économiques. aps
Le collectif avait récemment engagé des discussions approfondies avec le ministre de l’Environnement, mais, à leur grande surprise, l’usine a repris ses opérations il y a deux semaines. Des impacts sanitaires et agricoles alarmants Les riverains signalent une recrudescence de maladies inhabituelles telles que l’asthme, la sinusite, et même des avortements. Par ailleurs, les agriculteurs déplorent une chute drastique des rendements, certains ayant dû abandonner leurs champs situés à proximité de l’usine.
Mamadou Lèye a rappelé qu’en 2023, l’usine avait été mise en demeure par le ministre de l’Environnement, après confirmation par les services techniques de la pollution dénoncée. Cependant, une dérogation de trois mois avait été accordée à l’unité pour écouler ses stocks, ce qui, selon les populations, avait déjà soulevé des inquiétudes. Une controverse autour des études environnementales En mai 2023, un consultant mandaté par l’usine avait affirmé que les niveaux de particules de plomb dans l’air et le sol autour de l’usine étaient inférieurs aux seuils autorisés. Ces données provenaient d’analyses réalisées par l’Institut de technologie nucléaire appliquée (ITNA) de l’Université Cheikh Anta Diop.
Cependant, l’expert avait reconnu des niveaux anormaux de pollution à l’intérieur des installations, soulignant la nécessité d’un équipement de protection pour les travailleurs. Un appel à la délocalisation immédiate Malgré ces études, les populations restent convaincues que l’usine constitue une menace grave pour leur santé et leur environnement. Elles exigent sa délocalisation définitive afin de retrouver des conditions de vie saines et un cadre propice à leurs activités économiques. aps