En raison d'un rendement "exceptionnellement élevé" en Russie, lequel contribue à combler le déficit d'exportation laissé par l'Ukraine, les prix du blé sont tombés à leur plus bas niveau depuis trois ans, avance le Financial Times.
Le blé a perdu un cinquième de son prix depuis la fin du mois de juillet. Les perspectives d'exportation de blé russe ont donc été revues à la hausse par le ministère américain de l'agriculture (USDA), avec 48 millions de tonnes prévues pour les ventes à l'étranger, a rapporté le Financial Times le 21 septembre.
"Les prix du blé ont considérablement baissé, essentiellement à cause de la Russie", a déclaré au journal Michael Magdovitz, analyste principal des matières premières chez Rabobank. Le Financial Times signale, en se référant aux estimations de S&P, que la part de l’Ukraine dans les exportations mondiales de blé devrait passer de 9,2% au cours de l’année agricole 2021-2022 à 6,4% au cours de la saison 2023-2024. Pendant ce temps, la Russie, déjà le plus grand exportateur mondial, devrait fournir 22,5% des exportations mondiales au cours de l’année agricole en cours, contre 15,9% l’année dernière.
"La perte de l’Ukraine a été un gain pour la Russie", a commenté M.Magdovitz.
Selon les estimations de S&P Global Commodity Insights, Moscou exportera cette année 47 millions de tonnes de blé. Cependant, l'économiste agricole en chef de S&P Global Paul Hughes a déclaré qu'il ne serait pas surpris si le pays en exportait 50 millions de tonnes. Les négociants s'attendent à ce que l'offre abondante de la Russie maintienne les prix bas, aidant ainsi à compenser la baisse des rendements dans d'autres grands pays producteurs de blé comme l'Argentine, l'Australie et le Canada, où la production actuelle a été revue à la baisse.
Les prix mondiaux du blé ont chuté de plus de moitié depuis qu'ils ont atteint un sommet de 13 dollars le boisseau suite au déclenchement des hostilités en Ukraine, l'année dernière. Les prix à terme du blé approchaient les 5,9 dollars le boisseau à la mi-septembre, se situant près de leur plus bas niveau depuis près de trois ans.
Alors que les acteurs du marché s'attendent à ce que la baisse des prix persiste, les économistes avertissent également qu'une escalade des tensions entre l'Ukraine et la Russie dans la région de la mer Noire pourrait déclencher une nouvelle flambée à un moment où l'inflation alimente d'autres produits de base agricoles tels que le cacao et le café, qui atteignent des sommets pluriannuels. Sputnik
Le blé a perdu un cinquième de son prix depuis la fin du mois de juillet. Les perspectives d'exportation de blé russe ont donc été revues à la hausse par le ministère américain de l'agriculture (USDA), avec 48 millions de tonnes prévues pour les ventes à l'étranger, a rapporté le Financial Times le 21 septembre.
"Les prix du blé ont considérablement baissé, essentiellement à cause de la Russie", a déclaré au journal Michael Magdovitz, analyste principal des matières premières chez Rabobank. Le Financial Times signale, en se référant aux estimations de S&P, que la part de l’Ukraine dans les exportations mondiales de blé devrait passer de 9,2% au cours de l’année agricole 2021-2022 à 6,4% au cours de la saison 2023-2024. Pendant ce temps, la Russie, déjà le plus grand exportateur mondial, devrait fournir 22,5% des exportations mondiales au cours de l’année agricole en cours, contre 15,9% l’année dernière.
"La perte de l’Ukraine a été un gain pour la Russie", a commenté M.Magdovitz.
Selon les estimations de S&P Global Commodity Insights, Moscou exportera cette année 47 millions de tonnes de blé. Cependant, l'économiste agricole en chef de S&P Global Paul Hughes a déclaré qu'il ne serait pas surpris si le pays en exportait 50 millions de tonnes. Les négociants s'attendent à ce que l'offre abondante de la Russie maintienne les prix bas, aidant ainsi à compenser la baisse des rendements dans d'autres grands pays producteurs de blé comme l'Argentine, l'Australie et le Canada, où la production actuelle a été revue à la baisse.
Les prix mondiaux du blé ont chuté de plus de moitié depuis qu'ils ont atteint un sommet de 13 dollars le boisseau suite au déclenchement des hostilités en Ukraine, l'année dernière. Les prix à terme du blé approchaient les 5,9 dollars le boisseau à la mi-septembre, se situant près de leur plus bas niveau depuis près de trois ans.
Alors que les acteurs du marché s'attendent à ce que la baisse des prix persiste, les économistes avertissent également qu'une escalade des tensions entre l'Ukraine et la Russie dans la région de la mer Noire pourrait déclencher une nouvelle flambée à un moment où l'inflation alimente d'autres produits de base agricoles tels que le cacao et le café, qui atteignent des sommets pluriannuels. Sputnik