Ismaila Diallo réaffirme vendredi la détermination du Pastef à faire aboutir cette proposition de loi, considérée comme une nécessité juridique. « Nous poursuivrons notre dynamique pour voter cette loi et passer à autre chose. Le Pastef reste dans sa logique », a-t-il déclaré vendredi.
Il insiste également sur le fait que le collectif des victimes aurait, selon lui, donné raison à son camp. « Il n’y a rien d’alarmant concernant cette proposition de loi. Certains réclament une abrogation totale, mais si nous abrogeons entièrement la loi, celle-ci ne sera pas rétroactive et perdra son sens. Il fallait donc une réflexion approfondie sur le contenu juridique, ce que nous avons fait », explique-t-il.
Pour Ismaila Diallo, cette proposition vise simplement à clarifier certains articles. « Nous sommes les acteurs du législatif, et les députés du Pastef sont majoritaires à l’Assemblée nationale. Nous avons été mandatés par la majorité du peuple sénégalais », affirme-t-il.
Interrogé sur les mobilisations prévues lors du vote, le premier vice-président de l’Assemblée nationale se veut serein : « Nous voterons cette loi le 2 avril. Ceux qui souhaitent manifester en ont le droit, mais ils doivent le faire dans le respect des règles. »
In fine, malgré les contestations, le Pastef semble déterminé à mener à bien cette réforme législative et à affirmer son autorité parlementaire.