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Lutte contre le trafic de bois : 300 millions de FCFA de saisies à Ziguinchor en sept mois


Rédigé le Mercredi 22 Janvier 2025 à 09:14 | Lu 60 fois Rédigé par


Les Eaux et forêts de Ziguinchor ont saisi 300 millions de FCFA de bois entre juin 2024 et janvier 2025. Ces efforts visent à freiner le trafic illicite et protéger la biodiversité locale.


  L’inspection régionale des Eaux et forêts de Ziguinchor, située dans le sud du Sénégal, a annoncé avoir saisi, entre juin 2024 et janvier 2025, des quantités importantes de bois d'une valeur estimée à 300 millions de francs CFA. Ces opérations se sont concentrées dans les arrondissements de Niaguis et de Niassya, dans le cadre de la lutte contre le trafic illicite de produits forestiers à Bignona et Ziguinchor. Des saisies impressionnantes Le lot saisi comprend 114 billons de teck, 314 planches et plateaux, ainsi que 214 lattes de rôniers. Le lieutenant-colonel Momar Sèye, chef de l’inspection régionale, a souligné la collaboration avec les forces de défense et de sécurité, qui a permis de mener à bien ces saisies sur une période de sept mois.
Outre le bois, des équipements utilisés par les trafiquants ont été immobilisés, selon le lieutenant Mame Less Ciss, chef du service départemental des Eaux et forêts. Ces équipements incluent 15 tricycles, des vélos, des motos Jakarta, des tronçonneuses, des coupes-coupes, des haches, et deux véhicules de transport. Arrestations et poursuites judiciaires Lors de cette opération, 74 individus ont été arrêtés et placés sous la responsabilité de la justice. Le lieutenant-colonel Momar Sèye a précisé que des procès-verbaux ont été établis et que les trafiquants ont été déférés devant le parquet, conformément aux directives des autorités judiciaires. Une région au cœur de la préservation de la biodiversité Avec une couverture végétale représentant 63 % de sa superficie, la région de Ziguinchor joue un rôle essentiel dans la conservation de la biodiversité au Sénégal. Cependant, le trafic illicite de bois y constitue une menace majeure pour les ressources naturelles.
« Ce trafic contribue de manière significative à la dégradation de la biodiversité et peut engendrer des tensions sociales lorsque les ressources deviennent rares », a déclaré le lieutenant-colonel Momar Sèye. Appel à la collaboration des populations L’inspecteur régional a exhorté les habitants à coopérer davantage avec les services des Eaux et forêts pour contrer le trafic de bois, qui a des répercussions négatives à la fois localement et à l’échelle internationale.
Un programme de renforcement des mesures de contrôle et de conservation a été mis en place pour freiner l’exploitation illégale des ressources forestières et préserver l’écosystème de la région, a affirmé le lieutenant Mame Less Ciss. aps  


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