Mercredi dernier, une base militaire malienne près de la localité de Mourdiah, à environ 300 kilomètres au nord de Bamako, a été la cible d'une attaque d'envergure attribuée à des jihadistes. Selon des sources locales, plus de 100 assaillants ont lancé l'attaque contre la position de l'armée à Kwala, près de Mourdiah, tuant plusieurs soldats maliens.
Un élu local, sous couvert d'anonymat, a déclaré que les jihadistes ont d'abord attaqué le camp avec un véhicule piégé, puis sont entrés, détruisant du matériel militaire et emportant d'autres équipements. Des corps de militaires maliens ont été retrouvés sur place, et de nombreux coups de feu ont été entendus avant que les soldats ne puissent reprendre le contrôle du camp après le départ des assaillants.
Les Forces armées maliennes (Fama) ont confirmé l'attaque dans un communiqué, affirmant que des unités des Fama ont réagi à l'attaque complexe à Kwala. Les affrontements violents ont poussé les terroristes à se replier dans le secteur de Fallou, où ils ont été localisés et neutralisés sur plusieurs bases. L'armée affirme que la situation est désormais sous contrôle et que la zone est placée sous haute surveillance.
Cependant, les informations provenant de cette région isolée sont difficiles à vérifier, et l'accès à des sources indépendantes est limité. L'armée malienne ne communique que rarement sur ses pertes, et la situation sécuritaire au Mali reste préoccupante depuis 2012, avec l'activité des groupes liés à Al-Qaïda et à l'État islamique, ainsi que les tensions ethniques et le banditisme.
Cette nouvelle attaque souligne les défis persistants auxquels est confronté le Mali en matière de sécurité, exacerbés par une crise humanitaire et politique profonde. La propagation de l'instabilité dans la région a également affecté le Burkina Faso et le Niger voisins, tous deux dirigés par des régimes militaires après des coups d'État récents.
Un élu local, sous couvert d'anonymat, a déclaré que les jihadistes ont d'abord attaqué le camp avec un véhicule piégé, puis sont entrés, détruisant du matériel militaire et emportant d'autres équipements. Des corps de militaires maliens ont été retrouvés sur place, et de nombreux coups de feu ont été entendus avant que les soldats ne puissent reprendre le contrôle du camp après le départ des assaillants.
Les Forces armées maliennes (Fama) ont confirmé l'attaque dans un communiqué, affirmant que des unités des Fama ont réagi à l'attaque complexe à Kwala. Les affrontements violents ont poussé les terroristes à se replier dans le secteur de Fallou, où ils ont été localisés et neutralisés sur plusieurs bases. L'armée affirme que la situation est désormais sous contrôle et que la zone est placée sous haute surveillance.
Cependant, les informations provenant de cette région isolée sont difficiles à vérifier, et l'accès à des sources indépendantes est limité. L'armée malienne ne communique que rarement sur ses pertes, et la situation sécuritaire au Mali reste préoccupante depuis 2012, avec l'activité des groupes liés à Al-Qaïda et à l'État islamique, ainsi que les tensions ethniques et le banditisme.
Cette nouvelle attaque souligne les défis persistants auxquels est confronté le Mali en matière de sécurité, exacerbés par une crise humanitaire et politique profonde. La propagation de l'instabilité dans la région a également affecté le Burkina Faso et le Niger voisins, tous deux dirigés par des régimes militaires après des coups d'État récents.