Le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Ibrahima Sy, a souligné, ce lundi à Dakar, l’impact des recherches en génomique appliquée dans la lutte contre le paludisme en Afrique. Il s’exprimait lors d’une rencontre internationale annuelle axée sur "la génomique appliquée dans la prise de décision" concernant cette maladie.
Selon lui, ces innovations permettent non seulement d’optimiser les stratégies de prévention et de traitement, mais aussi d’influencer les politiques de santé et de renforcer le plaidoyer auprès des bailleurs de fonds.
Un des résultats concrets de ces recherches est le développement d’un tableau de bord (Dashboard), fruit de trois années de collaboration, qui facilite l’analyse des données épidémiologiques et l’ajustement des interventions. Grâce à ces avancées, le Sénégal a pu choisir des outils de diagnostic adaptés, sélectionner les médicaments efficaces et affiner sa stratégie de chimio-prévention du paludisme saisonnier (CPS).
Pour le chercheur Babacar Faye, la génomique permet d’analyser la diversité génétique du parasite, d’évaluer la résistance aux traitements et d’identifier les facteurs de vulnérabilité des populations. Cette approche renforce également la capacité de détection rapide des épidémies, garantissant une meilleure réactivité face aux flambées de paludisme.
Au-delà du paludisme, ces recherches ouvrent la voie à une meilleure gestion des maladies vectorielles émergentes, telles que la dengue, le zika et le chikungunya, qui représentent une menace croissante pour la santé publique en Afrique.
aps
Selon lui, ces innovations permettent non seulement d’optimiser les stratégies de prévention et de traitement, mais aussi d’influencer les politiques de santé et de renforcer le plaidoyer auprès des bailleurs de fonds.
Un des résultats concrets de ces recherches est le développement d’un tableau de bord (Dashboard), fruit de trois années de collaboration, qui facilite l’analyse des données épidémiologiques et l’ajustement des interventions. Grâce à ces avancées, le Sénégal a pu choisir des outils de diagnostic adaptés, sélectionner les médicaments efficaces et affiner sa stratégie de chimio-prévention du paludisme saisonnier (CPS).
Pour le chercheur Babacar Faye, la génomique permet d’analyser la diversité génétique du parasite, d’évaluer la résistance aux traitements et d’identifier les facteurs de vulnérabilité des populations. Cette approche renforce également la capacité de détection rapide des épidémies, garantissant une meilleure réactivité face aux flambées de paludisme.
Au-delà du paludisme, ces recherches ouvrent la voie à une meilleure gestion des maladies vectorielles émergentes, telles que la dengue, le zika et le chikungunya, qui représentent une menace croissante pour la santé publique en Afrique.
aps