Amadou Gaye, président de la Fédération nationale des boulangeries du Sénégal (Fnbs) tire la sonnette d'alarme. «La situation est très inquiétante», a-t-il souligné, face à la presse. Repris par Le Quotidien, il annonce la fermeture de pas moins de 72 boulangeries, rien que dans trois régions.
«[...]. Depuis la décision des nouvelles autorités de baisser le prix du pain le 21 juin 2024, nous avons été témoins de la fermeture de plusieurs boulangeries à travers le pays. Pour ne pas être long, je peux citer le cas de Touba où 29 boulangeries [ont mis la clé sous le paillasson]. À Dakar, notre dernier décompte a fait état de 37 [et] 7 à Fatick», a-t-il listé.
Le responsable d'embrayer : «Il y a des boulangeries qui sont fermées à cause de la fiscalité, qui est un danger pour ce pays. Trop de taxes tuent les boulangeries [alors que] le pain n'est pas vendu à son véritable prix. Si nous appliquons la vérité des prix, le pain devait coûter au minimum 200 à 250 F Cfa.»
Gaye, évoquant d'autres goulots d'étranglement, affirme que «d'autres boulangeries ne peuvent plus continuer parce que [ne faisant] plus de recettes».
«L'industrie de la boulangerie est en crise. Une industrie qui [compte] plus de 30 000 emplois directs, 40 000 emplois indirects, 600 milliards de francs Cfa de chiffres d'affaires, et 3% du Pib. Est-ce que l'État du Sénégal doit laisser cela continuer ? », s'interroge-t-il.
«[...]. Depuis la décision des nouvelles autorités de baisser le prix du pain le 21 juin 2024, nous avons été témoins de la fermeture de plusieurs boulangeries à travers le pays. Pour ne pas être long, je peux citer le cas de Touba où 29 boulangeries [ont mis la clé sous le paillasson]. À Dakar, notre dernier décompte a fait état de 37 [et] 7 à Fatick», a-t-il listé.
Le responsable d'embrayer : «Il y a des boulangeries qui sont fermées à cause de la fiscalité, qui est un danger pour ce pays. Trop de taxes tuent les boulangeries [alors que] le pain n'est pas vendu à son véritable prix. Si nous appliquons la vérité des prix, le pain devait coûter au minimum 200 à 250 F Cfa.»
Gaye, évoquant d'autres goulots d'étranglement, affirme que «d'autres boulangeries ne peuvent plus continuer parce que [ne faisant] plus de recettes».
«L'industrie de la boulangerie est en crise. Une industrie qui [compte] plus de 30 000 emplois directs, 40 000 emplois indirects, 600 milliards de francs Cfa de chiffres d'affaires, et 3% du Pib. Est-ce que l'État du Sénégal doit laisser cela continuer ? », s'interroge-t-il.