Les épisodes de chaleur extrême, déjà plus fréquents en raison du dérèglement climatique, pourraient bientôt rendre certaines parties du monde littéralement invivables. Les données et projections de la NASA indiquent que d'ici 2050, plusieurs régions deviendront inadaptées à la vie humaine.
Selon les prévisions, les régions touchées incluront le sud de l'Asie, les pays du golfe Persique comme l'Iran, Oman ou le Koweït, ainsi que ceux bordant la mer Rouge tels que l'Égypte, l'Arabie saoudite, le Soudan, l'Éthiopie, la Somalie et le Yémen. L'est de la Chine et une partie du Brésil pourraient également être affectés, de même que certains États américains comme l'Arkansas, le Missouri et l'Iowa.
Ces projections reposent sur un indicateur spécifique utilisé par la NASA : la température du thermomètre mouillé, notée TW. Il s'agit de mesurer la capacité du corps à se refroidir par la transpiration lorsque la chaleur extrême est associée à l'humidité.
La chaleur humide est particulièrement dangereuse pour l'homme, car elle compromet l'efficacité de la transpiration, qui régule la température corporelle. On estime que la température humide maximale que le corps humain peut supporter est de 35° TW, et seulement pendant six heures. Au-delà, le risque de décès est élevé. Les instruments de mesure de la NASA, embarqués dans la station spatiale internationale, ont enregistré des valeurs dépassant cette limite à plusieurs reprises depuis 2005, en particulier dans les régions subtropicales du Pakistan et du golfe Persique.
La plupart des régions chaudes et humides du globe ont un indice de température du thermomètre mouillé compris entre 25 et 27° TW, mais ces dernières décennies, la fréquence des températures humides excessives a triplé. Passer plus de six heures dans ces conditions sans possibilité de se rafraîchir entraîne des défaillances d'organes, puis la mort."
Selon les prévisions, les régions touchées incluront le sud de l'Asie, les pays du golfe Persique comme l'Iran, Oman ou le Koweït, ainsi que ceux bordant la mer Rouge tels que l'Égypte, l'Arabie saoudite, le Soudan, l'Éthiopie, la Somalie et le Yémen. L'est de la Chine et une partie du Brésil pourraient également être affectés, de même que certains États américains comme l'Arkansas, le Missouri et l'Iowa.
Ces projections reposent sur un indicateur spécifique utilisé par la NASA : la température du thermomètre mouillé, notée TW. Il s'agit de mesurer la capacité du corps à se refroidir par la transpiration lorsque la chaleur extrême est associée à l'humidité.
La chaleur humide est particulièrement dangereuse pour l'homme, car elle compromet l'efficacité de la transpiration, qui régule la température corporelle. On estime que la température humide maximale que le corps humain peut supporter est de 35° TW, et seulement pendant six heures. Au-delà, le risque de décès est élevé. Les instruments de mesure de la NASA, embarqués dans la station spatiale internationale, ont enregistré des valeurs dépassant cette limite à plusieurs reprises depuis 2005, en particulier dans les régions subtropicales du Pakistan et du golfe Persique.
La plupart des régions chaudes et humides du globe ont un indice de température du thermomètre mouillé compris entre 25 et 27° TW, mais ces dernières décennies, la fréquence des températures humides excessives a triplé. Passer plus de six heures dans ces conditions sans possibilité de se rafraîchir entraîne des défaillances d'organes, puis la mort."