La région de Kaolack (centre) recense actuellement 2.416 personnes vivant avec le VIH, parmi lesquelles 256 enfants, a déclaré Youndoum Thiaw, coordonnateur régional de la lutte contre le sida.
Parmi ces personnes, 1.051 hommes de plus de 15 ans et 1.109 femmes ont été identifiés. Au total, 2.160 adultes sont concernés par cette maladie dans la région. Un taux élevé de prise en charge D’après M. Thiaw, 94 % des personnes vivant avec le VIH ont été dépistées à la date du 30 juin, et 95 % d’entre elles bénéficient d’une prise en charge médicale dans les établissements de santé.
aps
Parmi ces personnes, 1.051 hommes de plus de 15 ans et 1.109 femmes ont été identifiés. Au total, 2.160 adultes sont concernés par cette maladie dans la région. Un taux élevé de prise en charge D’après M. Thiaw, 94 % des personnes vivant avec le VIH ont été dépistées à la date du 30 juin, et 95 % d’entre elles bénéficient d’une prise en charge médicale dans les établissements de santé.
"La direction régionale de la santé a atteint un taux de prise en charge de 98 % grâce aux antirétroviraux (ARV)", a-t-il affirmé, ajoutant que le taux de suppression de la charge virale atteint également 98 %.Cependant, il a souligné que le dépistage reste un problème global au Sénégal, avec seulement 40 % des enfants dépistés. Les enfants, une cible prioritaire Sur les 256 enfants dépistés positifs dans la région, 40 sont actuellement sous traitement, dont 97 % sous ARV. Toutefois, seulement 58 % des personnes concernées ont mesuré leur charge virale, un indicateur essentiel pour évaluer l’efficacité du traitement. Les défis à relever Lors d’une rencontre avec des membres de l’Association des journalistes en santé, population et développement, M. Thiaw a évoqué la nécessité de renforcer les efforts de dépistage et de suivi.
"Le dépistage insuffisant constitue un défi majeur pour une prise en charge globale et efficace", a-t-il insisté.Une mobilisation nécessaire Avec un traitement quasi universel des patients identifiés, Kaolack enregistre des avancées notables, mais l’accent doit être mis sur l’amélioration du dépistage, en particulier chez les enfants, pour enrayer la transmission et garantir une prise en charge optimale.
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