Renouvellement contesté au sein de l'Union Nationale des Chambres de Commerce du Sénégal
Au Sénégal, la situation de l'Union Nationale des Chambres de Commerce (UNCC) est actuellement tendue suite à des revendications relatives au renouvellement de ses instances. Des incohérences ont été relevées dans le processus électoral, en particulier dans l'interprétation du règlement intérieur qui régit l'UNCC, créé en mai 2002.
D'après ce règlement, l'élection du bureau et le renouvellement des instances de l'UNCC ne peuvent se faire qu'après quatre mois suivant le renouvellement des instances au niveau régional des 14 chambres de commerce. Or, ces dernières n'ont pas été renouvelées. En dépit de cela, le Président actuel, Mustapha Cissé, a tenté d'organiser une assemblée générale pour le renouvellement des instances de l'UNCC.
Madame Sangaré, représentante de la Chambre de Commerce de Thiès, a fermement contesté cette démarche, rappelant que le président en exercice, Serigne Mboup, n'a pas démissionné et qu'aucune vacance de poste n'est donc à déplorer. Elle a souligné le fait que le président en exercice, dont la voix a un poids prépondérant en cas d'égalité, était bien présent lors de la séance. L'élection, si elle avait eu lieu, n'aurait donc pas été conforme à la réglementation.
La situation s'est envenimée lorsque des membres non élus se sont retirés de la séance, créant une minorité en désaccord avec la majorité présente. Cet événement a souligné l'absence d'un représentant du ministère du Commerce, qui aurait dû superviser la séance en tant qu'observateur.
La Chambre de Commerce de Thiès se situe clairement du côté de la légalité, rappelant que le renouvellement des instances doit se faire en respectant les dispositions de la loi de 2002. Ils affirment que le bureau nouvellement élu à Dakar n'est pas légal, car l'assemblée n'a pas été convoquée par le ministère du Commerce, représentant la tutelle des chambres de commerce, d'industrie et d'agriculture du Sénégal.
Cette situation soulève des questions importantes sur le respect des réglementations internes de l'UNCC et sur la transparence du processus électoral. Il reste à voir comment cette crise sera résolue et quel impact elle aura sur le fonctionnement de l'Union Nationale des Chambres de Commerce du Sénégal.
Au Sénégal, la situation de l'Union Nationale des Chambres de Commerce (UNCC) est actuellement tendue suite à des revendications relatives au renouvellement de ses instances. Des incohérences ont été relevées dans le processus électoral, en particulier dans l'interprétation du règlement intérieur qui régit l'UNCC, créé en mai 2002.
D'après ce règlement, l'élection du bureau et le renouvellement des instances de l'UNCC ne peuvent se faire qu'après quatre mois suivant le renouvellement des instances au niveau régional des 14 chambres de commerce. Or, ces dernières n'ont pas été renouvelées. En dépit de cela, le Président actuel, Mustapha Cissé, a tenté d'organiser une assemblée générale pour le renouvellement des instances de l'UNCC.
Madame Sangaré, représentante de la Chambre de Commerce de Thiès, a fermement contesté cette démarche, rappelant que le président en exercice, Serigne Mboup, n'a pas démissionné et qu'aucune vacance de poste n'est donc à déplorer. Elle a souligné le fait que le président en exercice, dont la voix a un poids prépondérant en cas d'égalité, était bien présent lors de la séance. L'élection, si elle avait eu lieu, n'aurait donc pas été conforme à la réglementation.
La situation s'est envenimée lorsque des membres non élus se sont retirés de la séance, créant une minorité en désaccord avec la majorité présente. Cet événement a souligné l'absence d'un représentant du ministère du Commerce, qui aurait dû superviser la séance en tant qu'observateur.
La Chambre de Commerce de Thiès se situe clairement du côté de la légalité, rappelant que le renouvellement des instances doit se faire en respectant les dispositions de la loi de 2002. Ils affirment que le bureau nouvellement élu à Dakar n'est pas légal, car l'assemblée n'a pas été convoquée par le ministère du Commerce, représentant la tutelle des chambres de commerce, d'industrie et d'agriculture du Sénégal.
Cette situation soulève des questions importantes sur le respect des réglementations internes de l'UNCC et sur la transparence du processus électoral. Il reste à voir comment cette crise sera résolue et quel impact elle aura sur le fonctionnement de l'Union Nationale des Chambres de Commerce du Sénégal.