Dans un discours éloquent et passionné sur la situation actuelle au Sénégal, le député Thierno Alassane Sall a déploré la montée de la violence et a appelé à l'apaisement et à la responsabilité de tous les citoyens.
Lors d'une allocution tenue devant une assemblée de journalistes, M. Sall a présenté ses condoléances aux familles de ceux qui ont perdu la vie lors des récentes émeutes. Il a ensuite dénoncé le traitement des jeunes détenus, citant en particulier le cas tragique de Lansana Diarrisso.
Pointant la détérioration de la situation sociale et politique, il a critiqué le régime de Macky Sall, déclarant : "La jeunesse sénégalaise, poussée à bout par les humiliations, l’absence de perspectives, des lendemains incertains, le manque d’espoir, l’injustice, la mal gouvernance, la corruption, la trahison de la parole donnée est exténuée." Il a déploré le manque de réponses du gouvernement à la crise socio-économique qui a engendré le phénomène du "Barça ou Barsakh".
Selon Sall, la situation actuelle est due en grande partie à la déception engendrée par la présidence de Macky Sall, accusé d'avoir trahi les espoirs de la population. Il a souligné que la gestion désastreuse des affaires publiques, la corruption flagrante, la manipulation de la justice et le manque d'égalité devant la loi ont conduit à cette situation précaire.
Il a également dénoncé l'usage de la justice à des fins politiques, citant l'affaire des fonds du ministère des sports comme exemple de l'absence de transparence. "La mort de la justice est la mort de la république", a-t-il déclaré, en appelant à une réforme de l'appareil judiciaire du pays.
En outre, il a accusé Macky Sall de manipuler le Code électoral, ce qui, selon lui, a engendré une violence inévitable. "À trop jouer la carte de l’impunité, le retour du bâton ne pouvait qu’être violent", a-t-il ajouté.
En réponse à la crise actuelle, Thierno Alassane Sall a appelé à la responsabilité de tous. "Tout brûler ne sera jamais la solution. Les conséquences post-crise d’un pays à feu et à sang seront néfastes sur le plan économique et académique", a-t-il prévenu, en soulignant le risque de dégradation de la cohésion sociale et nationale.
Pour conclure, il a appelé le président Macky Sall à renoncer à un autre mandat et à organiser des élections transparentes, sous l'égide d'un ministre de l'Intérieur impartial. Il a également insisté sur la nécessité de revenir aux dispositions du code électoral de 1993 qui a permis deux alternances pacifiques.
Enfin, il a lancé un appel vibrant pour la paix et la concorde au Sénégal, soulignant l'urgence de mettre fin à une république à deux vitesses qui "piétine le faible, oublie le pauvre et sacrifie sa jeunesse pendant qu'une minorité se festoye."
Lors d'une allocution tenue devant une assemblée de journalistes, M. Sall a présenté ses condoléances aux familles de ceux qui ont perdu la vie lors des récentes émeutes. Il a ensuite dénoncé le traitement des jeunes détenus, citant en particulier le cas tragique de Lansana Diarrisso.
Pointant la détérioration de la situation sociale et politique, il a critiqué le régime de Macky Sall, déclarant : "La jeunesse sénégalaise, poussée à bout par les humiliations, l’absence de perspectives, des lendemains incertains, le manque d’espoir, l’injustice, la mal gouvernance, la corruption, la trahison de la parole donnée est exténuée." Il a déploré le manque de réponses du gouvernement à la crise socio-économique qui a engendré le phénomène du "Barça ou Barsakh".
Selon Sall, la situation actuelle est due en grande partie à la déception engendrée par la présidence de Macky Sall, accusé d'avoir trahi les espoirs de la population. Il a souligné que la gestion désastreuse des affaires publiques, la corruption flagrante, la manipulation de la justice et le manque d'égalité devant la loi ont conduit à cette situation précaire.
Il a également dénoncé l'usage de la justice à des fins politiques, citant l'affaire des fonds du ministère des sports comme exemple de l'absence de transparence. "La mort de la justice est la mort de la république", a-t-il déclaré, en appelant à une réforme de l'appareil judiciaire du pays.
En outre, il a accusé Macky Sall de manipuler le Code électoral, ce qui, selon lui, a engendré une violence inévitable. "À trop jouer la carte de l’impunité, le retour du bâton ne pouvait qu’être violent", a-t-il ajouté.
En réponse à la crise actuelle, Thierno Alassane Sall a appelé à la responsabilité de tous. "Tout brûler ne sera jamais la solution. Les conséquences post-crise d’un pays à feu et à sang seront néfastes sur le plan économique et académique", a-t-il prévenu, en soulignant le risque de dégradation de la cohésion sociale et nationale.
Pour conclure, il a appelé le président Macky Sall à renoncer à un autre mandat et à organiser des élections transparentes, sous l'égide d'un ministre de l'Intérieur impartial. Il a également insisté sur la nécessité de revenir aux dispositions du code électoral de 1993 qui a permis deux alternances pacifiques.
Enfin, il a lancé un appel vibrant pour la paix et la concorde au Sénégal, soulignant l'urgence de mettre fin à une république à deux vitesses qui "piétine le faible, oublie le pauvre et sacrifie sa jeunesse pendant qu'une minorité se festoye."