À court de munitions conventionnelles, les États-Unis, sans "aucune intention stratégique", donnent à Kiev des armes à sous-munitions, explique à Sputnik un ancien officier de renseignement américain. Ces munitions seront presque inutiles contre les positions défensives russes et n'apporteront pas de succès militaires sur le champ de bataille.
Les États-Unis n'ont plus de munitions conventionnelles pour les forces armées ukrainiennes, c’est la raison principale de leur décision de livrer à Kiev des obus à sous-munitions, soutient auprès de Sputnik Scott Ritter, ancien officier du renseignement américain. Ces obus se brisent en l'air et dispersent des munitions plus petites sur une vaste zone, causant des dégâts considérables.
"Si vous suivez la logique proposée par l'administration de Joe Biden, la principale raison du transfert de ces obus est que l'Ukraine manque d'obus conventionnels de 155 mm. Seuls ces obus restent. Il n'y a donc aucune intention stratégique derrière l'utilisation d’armes à sous-munitions", poursuit-il.
Ces munitions de 155 mm, appelées M864, n'ont pas été utilisées par l'armée américaine depuis 2016, car jugées "incompatibles avec les normes morales établies par les États-Unis", même si Washington ne s’est pas rallié à la Convention sur les armes à sous-munitions, rappelle Scott Ritter.
De plus, leur utilisation implique de graves conséquences pour les militaires et les civils, car il y aura un taux élevé de munitions non explosées, anticipe l’ancien officier.
Ces armes, conçues pour neutraliser les attaques des blindés, n’aideront pas Kiev à prendre le dessus sur le champ de bataille, soutient Scott Ritter. "Le M864 a été conçu pour être ce que nous appelons une arme d'assaut, c’est-à-dire, il est censé être utilisé lorsque des unités massives de véhicules blindés avancent rapidement", explique-t-il.
Par conséquent, ces munitions seront presque inutiles contre les positions défensives russes, bien qu’elles puissent causer des pertes.
Le 7 juillet, les États-Unis se sont engagés à fournir à l’Ukraine des bombes à sous-munitions. Le Président américain a confié avoir pris une"décision très difficile". Cette décision vise à prolonger le plus possible le conflit en Ukraine et à mener la guerre jusqu'au "dernier Ukrainien", a réagi Moscou. Sputnik
Les États-Unis n'ont plus de munitions conventionnelles pour les forces armées ukrainiennes, c’est la raison principale de leur décision de livrer à Kiev des obus à sous-munitions, soutient auprès de Sputnik Scott Ritter, ancien officier du renseignement américain. Ces obus se brisent en l'air et dispersent des munitions plus petites sur une vaste zone, causant des dégâts considérables.
"Si vous suivez la logique proposée par l'administration de Joe Biden, la principale raison du transfert de ces obus est que l'Ukraine manque d'obus conventionnels de 155 mm. Seuls ces obus restent. Il n'y a donc aucune intention stratégique derrière l'utilisation d’armes à sous-munitions", poursuit-il.
Ces munitions de 155 mm, appelées M864, n'ont pas été utilisées par l'armée américaine depuis 2016, car jugées "incompatibles avec les normes morales établies par les États-Unis", même si Washington ne s’est pas rallié à la Convention sur les armes à sous-munitions, rappelle Scott Ritter.
De plus, leur utilisation implique de graves conséquences pour les militaires et les civils, car il y aura un taux élevé de munitions non explosées, anticipe l’ancien officier.
Ces armes, conçues pour neutraliser les attaques des blindés, n’aideront pas Kiev à prendre le dessus sur le champ de bataille, soutient Scott Ritter. "Le M864 a été conçu pour être ce que nous appelons une arme d'assaut, c’est-à-dire, il est censé être utilisé lorsque des unités massives de véhicules blindés avancent rapidement", explique-t-il.
Par conséquent, ces munitions seront presque inutiles contre les positions défensives russes, bien qu’elles puissent causer des pertes.
Le 7 juillet, les États-Unis se sont engagés à fournir à l’Ukraine des bombes à sous-munitions. Le Président américain a confié avoir pris une"décision très difficile". Cette décision vise à prolonger le plus possible le conflit en Ukraine et à mener la guerre jusqu'au "dernier Ukrainien", a réagi Moscou. Sputnik