La première pierre d'une raffinerie d'or vient d'être posée au Burkina Faso par le Président de la Transition. La construction de cette usine rendra le pays moins dépendant de l'extérieur, estime le capitaine Ibrahim Traoré.
La construction de la première raffinerie d'or du Burkina Faso est "une question de souveraineté", a déclaré le capitaine Ibrahim Traoré, Président de la Transition, après avoir posé la première pierre de l’usine dans l’arrondissement 12 d’Ouagadougou, dans le quartier d’Ouaga 2000.
Pour M.Traoré, il ne s'agit plus pour le Burkina Faso de se faire appeler producteur d'or, mais de prendre le contrôle de ce minerai qui est devenu le premier produit d’exportation.
"Il ne s’agira plus pour nous d’amener notre or à l’extérieur pour le raffiner, nous le raffinons sur place et nous savons quelle est la teneur réelle de l’or brut qui sort de nos mines", a-t-il souligné.
Il a appelé chaque Burkinabè à se sentir concerné par la réalisation effective et le fonctionnement de cette usine, ainsi qu’à rester mobilisé pour prendre une part active à la construction d’une économie nationale souveraine, résiliente, innovante et performante.
La nouvelle usine pourra traiter 400 kg d’or par jour, soit environ 150 tonnes par an et les premiers lingots d’or affiné 24 carats sont attendus dans 11 mois, a pour sa part annoncé le ministre de l’Énergie, des mines et des carrières, Simon Pierre Boussim, à l’issue de la cérémonie organisée par la Société nationale des substances précieuses (SONASP).
Selon le ministre, ce complexe comprendra une bijouterie, des magasins de stockage, des locaux de sécurité, des bâtiments administratifs, dont le futur siège de SONASP.
La raffinerie génèrera à terme 100 emplois directs et plus de 5.000 emplois indirects, a de son côté précisé Ismaël Sibi, PDG de Marena Gold, partenaire de l’État dans ce projet, lui aussi présent à la cérémonie.
M.Sibi a approuvé l’esprit patriotique et la vision du chef de l’État qui donnent "foi à la jeunesse africaine".
Le projet de la raffinerie d’or avait fait l’objet d’échanges entre les membres du gouvernement le 5 avril, lors d’une réunion du Programme d’urgence de la Transition. Selon un représentant du ministère burkinabè des Mines, la construction de cette usine fait partie des priorités du PrésidentTraoré. Sputnik
La construction de la première raffinerie d'or du Burkina Faso est "une question de souveraineté", a déclaré le capitaine Ibrahim Traoré, Président de la Transition, après avoir posé la première pierre de l’usine dans l’arrondissement 12 d’Ouagadougou, dans le quartier d’Ouaga 2000.
Pour M.Traoré, il ne s'agit plus pour le Burkina Faso de se faire appeler producteur d'or, mais de prendre le contrôle de ce minerai qui est devenu le premier produit d’exportation.
"Il ne s’agira plus pour nous d’amener notre or à l’extérieur pour le raffiner, nous le raffinons sur place et nous savons quelle est la teneur réelle de l’or brut qui sort de nos mines", a-t-il souligné.
Il a appelé chaque Burkinabè à se sentir concerné par la réalisation effective et le fonctionnement de cette usine, ainsi qu’à rester mobilisé pour prendre une part active à la construction d’une économie nationale souveraine, résiliente, innovante et performante.
La nouvelle usine pourra traiter 400 kg d’or par jour, soit environ 150 tonnes par an et les premiers lingots d’or affiné 24 carats sont attendus dans 11 mois, a pour sa part annoncé le ministre de l’Énergie, des mines et des carrières, Simon Pierre Boussim, à l’issue de la cérémonie organisée par la Société nationale des substances précieuses (SONASP).
Selon le ministre, ce complexe comprendra une bijouterie, des magasins de stockage, des locaux de sécurité, des bâtiments administratifs, dont le futur siège de SONASP.
La raffinerie génèrera à terme 100 emplois directs et plus de 5.000 emplois indirects, a de son côté précisé Ismaël Sibi, PDG de Marena Gold, partenaire de l’État dans ce projet, lui aussi présent à la cérémonie.
M.Sibi a approuvé l’esprit patriotique et la vision du chef de l’État qui donnent "foi à la jeunesse africaine".
Le projet de la raffinerie d’or avait fait l’objet d’échanges entre les membres du gouvernement le 5 avril, lors d’une réunion du Programme d’urgence de la Transition. Selon un représentant du ministère burkinabè des Mines, la construction de cette usine fait partie des priorités du PrésidentTraoré. Sputnik