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Universités sénégalaises : tensions persistantes et fermetures temporaires


Rédigé le Mardi 31 Décembre 2024 à 10:22 | Lu 73 fois Rédigé par KHADIATA BA



Les universités publiques sénégalaises continuent d’affronter des défis récurrents, notamment les grèves des étudiants en réponse au retard des paiements de bourses et à la non-livraison de projets de construction. L’année 2024 ne fait pas exception, avec des manifestations marquées de tensions et de violence.
Au mois de novembre dernier, les étudiants de l’Université Assane Seck de Ziguinchor (UASZ) ont entamé une grève illimitée. Ils exigeaient la livraison de chantiers en retard, et la finalisation des infrastructures telles que le restaurant universitaire de 750 places. Ces revendications ont mené à des affrontements avec les forces de l’ordre, provoquant des dégâts matériels significatifs sur le campus.
En réaction à la violence croissante, le Conseil académique de l’UASZ a décidé de fermer temporairement le campus social et pédagogique pour garantir la sécurité. Cette décision a été rendue publique dans un communiqué précisant que la reprise des cours est prévue pour le 6 janvier, avec des mesures académiques comme l’organisation d’une session unique pour certaines filières si les cours ne reprennent pas le 13 janvier 2025.
De son côté, la Coordination des Étudiants de l’Université Assane Seck de Ziguinchor (CEUASZ) a fermement rejeté cette fermeture, la qualifiant de tentative de dissoudre leur structure représentative. Ils ont réaffirmé leur légitimité à défendre les droits des étudiants.
Parallèlement, à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD), les étudiants en Master 1 ont également exprimé leur mécontentement concernant le non-paiement intégral de leurs bourses pour l’année universitaire 2023-2024. Les manifestations ont dégénéré en affrontements avec les forces de l’ordre. La Direction des Bourses a réagi par un communiqué expliquant que les paiements sont effectués d’octobre à septembre, et que des versements pour les retardataires sont envisagés. Ces tensions reflètent ainsi des problèmes structurels qui persistent dans l’enseignement supérieur sénégalais.
Ces informations ont été relayées par Mariame DJIGO, confirmées par nos confrères de Sud Quotidien, mettant en lumière les défis continus que rencontrent les universités sénégalaises.
 


KHADIATA BA

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