Les motocyclistes montent au créneau. La fédération nationale des conducteurs de "deux roues" hausse le ton à la veille du procès en audience spéciale de l’affaire Sweet Beauty, opposant le leader de Pastef, Ousmane Sonko, à l’ex-masseuse, Adji Sarr.
À la veille de chaque procès concernant l’opposant, le Gouverneur de Dakar, Al Hassan Sall, sort un arrêté interdisant la circulation des motos.
Ce que Seydina Alioune Fall, le président des livreurs du Sénégal, et ses camarades dénoncent. D’autant plus que, martèlent-ils, cette situation leur cause un manque à ganer énorme. “Nous demandons une considération des autorités étatiques. (Elles) doivent respecter les conducteurs deux roues.” Ce qui consiste à “ne plus prendre de décision quand il s’agit d’un procès, interdisant la circulation des motos.”
Ils sollicitent, dans ce sens, la tenue de négociations. “Parce que tout ce qui est décidé sans nous, c’est décidé contre nous, S’ils continuent à nous stigmatiser, c’est le syndicat qui va écrire une plainte contre X. Nous ne sommes pas des voyous”, se sont défendus ces jeunes qui demandent l’accompagnement de l’Etat.
“Nous ne sommes pas des bandits ni des voyous, personne n’est derrière nous. On est là pour travailler. Donc, l’Etat doit nous accompagner par rapport à ça”, ont-ils plaidé. Igfm