Interrogé sur cette problématique devenue récurrente, le syndicaliste n’a pas mâché ses mots :
« Nous ne sommes pas opposés à la modernisation du secteur. Au contraire, nous saluons toute innovation qui améliore la qualité du service. Mais cette modernisation ne peut se faire au détriment des professionnels établis, qui respectent les lois, paient des taxes, souscrivent à des assurances et subissent des contrôles réguliers. Il est impensable que des acteurs opérant via des applications mobiles puissent contourner les règles établies. »
Pierre Mbakhane Gomis a également insisté sur la nécessité d’un cadre juridique clair et équitable :
« Nous avons saisi les autorités compétentes pour dénoncer cette concurrence que nous jugeons déloyale. Nous faisons confiance à la justice pour trancher, mais nous appelons aussi l’État à agir rapidement afin d’éviter que la situation ne dégénère sur le terrain. Il en va de la stabilité du secteur et de la paix sociale. »
Les chauffeurs de taxi réclament 500 millions de FCfa pour le préjudice subi. Lors d’une audience au Palais de justice de Dakar lundi 14 avril. Les avocats des VTC ont plaidé l’irrecevabilité de la procédure, la qualifiant d’abusive, et ont formulé des demandes reconventionnelles. La décision finale sera rendue le 23 juillet 2025