Dame Sall n'a pas mâché ses mots, pointant directement du doigt la gestion de l'actuel maire de Thiès, qu'il accuse de favoriser des promoteurs extérieurs au détriment de ceux de la ville. « Le maire de la ville essaie de me mettre les bâtons dans les roues », a-t-il déclaré avec amertume, tout en précisant qu'il n'a jamais manqué à ses obligations financières vis-à-vis de la mairie. « J'ai toujours payé mes ordres de recettes », a-t-il ajouté, faisant allusion aux frais de location qu'il s'acquitte régulièrement.
Cependant, la réplique ne s'est pas fait attendre du côté de la mairie. Ousseynou Masserigne Guèye, directeur de l'information et de la communication de la mairie de Thiès, a tenu à apporter des clarifications. Selon lui, les organisateurs de tels événements doivent également contribuer au développement de leur ville, et il a évoqué des dépenses somptuaires de certains acteurs, telles que la location de bâches à plus de 10 millions de francs CFA ou encore le déplacement d'artistes pour des montants astronomiques. Selon Guèye, l'argent provenant de la location de la Promenade est réinjecté dans des initiatives locales, comme l'octroi de bourses pour les élèves et étudiants ou encore l'éclairage public.
Dame Sall a balayé ces justifications d'un revers de main. Pour lui, le fond du problème ne réside pas dans le paiement des frais de location, qu'il a toujours honoré, mais plutôt dans l'attribution opaque des dates pour l'organisation des événements sur la Promenade. Il soutient que la date du 25 octobre au 10 novembre, qui lui avait été promise lors d'une réunion avec le maire et les commerçants, a été injustement réattribuée à d'autres promoteurs, non thiessois de surcroît, sans raison valable. Une décision qu'il considère comme un affront direct à son engagement de longue date envers la ville de Thiès.
Cette querelle publique souligne une gestion municipale qui semble à ses yeux défaillante. Il interpelle le maire à plusieurs reprises pour qu'il mène des investigations sur les méthodes employées pour attribuer les dates, insistant sur le fait que des erreurs ou des manipulations pourraient se cacher derrière cette situation. « Ce n'est pas une administration qui fonctionne comme ça », s'indigne-t-il, soulignant que la mairie doit revoir ses procédures afin de garantir une équité de traitement envers les promoteurs locaux.
À travers ce débat, de nombreux Thiessois partagent l'avis de Dame Sall, estimant que les coûts imposés pour la location de la Promenade des Thiessois sont exorbitants. Pour beaucoup, le montant de 10 millions de francs CFA est jugé excessif et contribue à freiner le développement de l'événementiel dans la ville, un secteur pourtant vital pour la promotion culturelle et économique de Thiès. Cette inflation des coûts, si elle persiste, risque d’étouffer l'essor des initiatives locales, ce que le maire devrait impérativement éviter afin de préserver le dynamisme et l'attractivité de la ville.
Cependant, la réplique ne s'est pas fait attendre du côté de la mairie. Ousseynou Masserigne Guèye, directeur de l'information et de la communication de la mairie de Thiès, a tenu à apporter des clarifications. Selon lui, les organisateurs de tels événements doivent également contribuer au développement de leur ville, et il a évoqué des dépenses somptuaires de certains acteurs, telles que la location de bâches à plus de 10 millions de francs CFA ou encore le déplacement d'artistes pour des montants astronomiques. Selon Guèye, l'argent provenant de la location de la Promenade est réinjecté dans des initiatives locales, comme l'octroi de bourses pour les élèves et étudiants ou encore l'éclairage public.
Dame Sall a balayé ces justifications d'un revers de main. Pour lui, le fond du problème ne réside pas dans le paiement des frais de location, qu'il a toujours honoré, mais plutôt dans l'attribution opaque des dates pour l'organisation des événements sur la Promenade. Il soutient que la date du 25 octobre au 10 novembre, qui lui avait été promise lors d'une réunion avec le maire et les commerçants, a été injustement réattribuée à d'autres promoteurs, non thiessois de surcroît, sans raison valable. Une décision qu'il considère comme un affront direct à son engagement de longue date envers la ville de Thiès.
Cette querelle publique souligne une gestion municipale qui semble à ses yeux défaillante. Il interpelle le maire à plusieurs reprises pour qu'il mène des investigations sur les méthodes employées pour attribuer les dates, insistant sur le fait que des erreurs ou des manipulations pourraient se cacher derrière cette situation. « Ce n'est pas une administration qui fonctionne comme ça », s'indigne-t-il, soulignant que la mairie doit revoir ses procédures afin de garantir une équité de traitement envers les promoteurs locaux.
À travers ce débat, de nombreux Thiessois partagent l'avis de Dame Sall, estimant que les coûts imposés pour la location de la Promenade des Thiessois sont exorbitants. Pour beaucoup, le montant de 10 millions de francs CFA est jugé excessif et contribue à freiner le développement de l'événementiel dans la ville, un secteur pourtant vital pour la promotion culturelle et économique de Thiès. Cette inflation des coûts, si elle persiste, risque d’étouffer l'essor des initiatives locales, ce que le maire devrait impérativement éviter afin de préserver le dynamisme et l'attractivité de la ville.