|
Le Portail de Thiès sur le Web
|
|
COMMUNIQUÉ GUEUM SA BOPP « LES JAMBAARS » SOUTIENT LA CAUSE DES ÉTUDIANTS
03/12/2025
Thiès : Babacar Diop lance les grands travaux
23/11/2025
Thiès : Deux Nouvelles Machines d’Imagerie Médicale Modernisent l’Hôpital Régional Amadou Sakhir Ndiéguéne
23/11/2025
Réforme hospitalière : Dr Fatou Mbaye Sylla explique les enjeux de la nouvelle réorganisation après 26 ans d’attente
17/11/2025
Deux Hommes de Valeur se Rencontrent à Thiès : Abdoulaye Dièye et Habib Vitin scellent une vision commune pour la Ville
16/11/2025
Société sur Thies info
Ancien Directeur général de l’Agence nationale de la Maison de l’Outil (ANAMO), Maodo Malick Mbaye fait aujourd’hui l’objet d’une attention particulière depuis son placement sous mandat de dépôt dans le cadre d’un dossier de gestion financière. Une affaire qui continue de provoquer débats, interrogations et appels à la retenue.
Durant son passage, il a piloté plusieurs programmes destinés à moderniser les outils de travail, soutenir la formation des jeunes et renforcer l’inclusion socio-économique dans les régions.
Homme de terrain, réputé pour son engagement auprès des couches vulnérables, Maodo Malick Mbaye était également connu pour son rôle dans la médiation sociale, notamment à travers des initiatives citoyennes menées au niveau national et sous-régional.
Depuis quelques mois, l’ancien DG est cité dans un dossier relatif à un détournement présumé de fonds publics. Les enquêteurs évoquent des irrégularités dans des marchés de formation, tandis que la défense dénonce une construction « infondée et instrumentalisée ».
Maodo Malick Mbaye, lui, rejette catégoriquement ces accusations, affirmant n’avoir jamais posé aucun acte délictuel, et accuse certains collaborateurs d’avoir falsifié sa signature pour masquer des pratiques auxquelles il dit n’avoir pris aucune part.
Plusieurs observateurs, avocats et acteurs de la société civile critiquent la manière dont le dossier est mené, évoquant des éléments de procédure discutables, des incohérences administratives, ainsi qu’une détention préventive jugée excessivement sévère.
Avant même sa convocation, il s’était signalé depuis l’étranger pour affirmer sa disponibilité totale à répondre à la justice.
Il avait proposé une caution estimée à plus de 798 millions de F CFA, soit largement plus que le montant mis en cause — proposition qui a finalement été rejetée par la chambre d’accusation.
Pour ses proches, ce refus constitue un signe de rigidité disproportionnée, alors même que plusieurs responsables impliqués dans des dossiers similaires ont bénéficié de mesures de liberté provisoire.
Dans la société civile, les milieux politiques et au sein de la diaspora, de nombreuses voix s’élèvent aujourd’hui pour demander une libération de Maodo Malick Mbaye, estimant que :
La détention préventive ne doit jamais devenir une sanction.
La présomption d’innocence est un droit fondamental.
Un procès équitable ne nécessite pas l’incarcération systématique d’un prévenu.
Le dossier comporte des zones d’ombre qui méritent d’être élucidées hors de la pression carcérale.
Pour beaucoup, le maintien de Maodo Malick Mbaye en prison n’apporte aucune valeur ajoutée à la manifestation de la vérité. Il ne présente ni risque de fuite, ni menace pour l’ordre public, ni possibilité de perturbation de l’enquête.
Aujourd’hui, la balle est entre les mains de la justice.
Mais au-delà de l’affaire elle-même, ce dossier soulève une question essentielle : comment garantir des procédures équilibrées, transparentes et respectueuses des droits fondamentaux, même lorsqu’il s’agit de responsables publics très médiatisés ?
Beaucoup espèrent qu’une décision de libération. Même sous contrôle judiciaire permettra d’apaiser les tensions, de restaurer la confiance, et d’offrir à Maodo Malick Mbaye la possibilité de défendre sa cause dans des conditions dignes.
En attendant, le débat continue d’agiter l’opinion publique, mais une chose semble faire consensus :
la justice doit triompher, mais jamais au détriment des droits humains et de l’équité.
La Division spéciale de lutte contre la cybercriminalité (DSLCC) a mis au jour un important réseau de diffusion de contenus pornographiques et de prostitution en ligne, après plusieurs mois d’enquête et une surveillance renforcée du cyberespace. Trois personnes ont été interpellées à l’issue de l’opération.
L’enquête révèle que le réseau s’appuyait sur un système double :
-
un site web centralisé, utilisé comme base de stockage où étaient hébergées des centaines de vidéos à caractère pornographique ;
-
des groupes privés Telegram, faisant office de relais pour la publicité, la distribution des contenus et la mise en relation avec les clients.
Ce dispositif permettait au réseau de fonctionner discrètement tout en maintenant une diffusion massive.
Les suspects, entendus par les enquêteurs, ont expliqué qu’ils transmettaient leurs vidéos à un administrateur du réseau.
Ce dernier se chargeait ensuite de :
-
promouvoir les contenus,
-
assurer leur diffusion,
-
et organiser la vente de prestations sexuelles.
Les prix pratiqués étaient particulièrement élevés : 20 000 FCFA pour une heure et jusqu’à 100 000 FCFA pour une nuitée, réglés principalement via des services de paiement mobile pour garantir l’anonymat et la rapidité des transactions.
Selon L’Observateur, le cerveau du réseau opérait sous pseudonyme depuis l’étranger.
Sa localisation hors du territoire national a rendu les premières phases de l’enquête beaucoup plus complexes, témoignant d’une dimension transfrontalière du dossier.
L’analyse technique des supports numériques récupérés par la DSLCC a permis de mesurer l’étendue des activités du réseau. Les enquêteurs ont retrouvé 2 148 vidéos et images à caractère pornographique, mettant en scène des personnes clairement identifiables.
Même si certains contenus auraient été produits volontairement, leur diffusion sans consentement représente une atteinte grave à la dignité et à la vie privée.
À l’issue des investigations, les trois individus ont été déférés au Tribunal de grande instance hors classe de Dakar.
Leurs identités n’ont pas été divulguées conformément aux règles de procédure. Ils devront répondre de plusieurs infractions, notamment :
-
cybercriminalité,
-
exploitation et diffusion de contenus pornographiques,
-
incitation à la prostitution.
Ce démantèlement met en lumière l’évolution des réseaux criminels qui exploitent les outils numériques pour contourner la loi.
La DSLCC affirme poursuivre ses efforts pour assainir le cyberespace et protéger les internautes face à ces pratiques en expansion.
Une nouvelle étape majeure vient d’être franchie dans la gouvernance locale. Le maire Babacar Diop a procédé à la signature d’une convention stratégique avec les Badjiénou Gox, ces femmes engagées qui œuvrent chaque jour pour la cohésion sociale, la santé communautaire et la prévention dans les quartiers.
À travers cette convention, les missions des ''Badjiénou Gox'', souvent réalisées dans la discrétion mais cruciales pour les familles sont enfin reconnues, soutenues et renforcées.
Selon les dispositions officielles, les financements débuteront en janvier 2026, offrant le temps nécessaire pour :
organiser les formations,
structurer les équipes,
acquérir du matériel,
mettre en place un suivi rigoureux des actions sur le terrain.
La cérémonie a également mis en lumière le rôle déterminant joué par la Région Médicale, particulièrement active dans :
la formation des ''Badjiénou Gox'' en santé communautaire,
la sensibilisation sur la santé maternelle et infantile,
l’accompagnement des femmes dans la prévention,
la coordination des activités de terrain.
Grâce à son expertise et son appui constant, de nombreuses femmes ont pu renforcer leurs compétences, mieux accompagner les familles et intervenir avec plus d’efficacité dans les quartiers.
Le maire a salué cet engagement, affirmant que la contribution de la Région Médicale est essentielle pour améliorer la santé et le bien-être des populations féminines.
Les objectifs majeurs de la convention
1. Renforcer la santé communautaire
Avec l’appui conjoint de la mairie, des ''Badjiénou Gox'' et de la Région Médicale.
2. Professionnaliser les ''Badjiénou Gox''
Formations, ressources, encadrement : un nouveau modèle d’efficacité dès 2026.
3. Rapprocher l’administration des citoyens
Ces femmes deviennent un relais permanent et crédible entre la mairie et les foyers.
4. Structurer les initiatives sociales
Un cadre clair pour un travail mieux coordonné et plus transparent.
Moment fort de la cérémonie : le maire Babacar Diop a salué le leadership et le travail remarquable de Madame Fatou Badiane.
Il a déclaré :
« Madame Fatou Badiane accomplit un travail exemplaire. Je suis pleinement satisfait de son engagement au service des femmes et des familles. »
Ses propos ont été accueillis par de vifs applaudissements.
Entre la convention, le futur financement de 2026 et le soutien actif de la Région Médicale, les ''Badjiénou Gox'' disposent désormais :
d’un cadre officiel,
de plus de moyens,
et de partenaires institutionnels forts.
Le procès du braquage survenu à Thiès en 2021 continue de retenir l’attention, tant par la gravité des faits que par le nombre de personnes mises en cause. Neuf individus sont poursuivis pour leur participation présumée à cette attaque nocturne qui a viré au drame.
Selon l’acte d’accusation, les faits ont visé le domicile de A. Sall, Sénégalais vivant aux États-Unis, peu après son retour au pays. Les assaillants auraient ciblé ses biens, notamment des moutons ainsi qu’une moto-pompe, avant que l’opération ne dégénère.
L’enquête révèle que l’épouse de la victime aurait été violemment agressée, subissant des actes de torture et des abus. Alerté par les cris, O. Bassène, voisin du couple, a tenté de lui porter secours. Il a été atteint par balle lors de l’attaque et a succombé à ses blessures, faisant basculer l’affaire dans une dimension criminelle majeure.
Les investigations menées par les forces de défense et de sécurité ont permis d’identifier et d’interpeller neuf présumés malfaiteurs, dont les noms suivants figurent dans la procédure :
-
A. B. Sow, interpellé ultérieurement avec du chanvre indien en sa possession,
-
M. Ka,
-
M. Sow,
-
A. Ka,
-
A. Sow,
-
A. R. Diop,
-
D. Sow,
-
B. Diop,
-
ainsi qu’un autre suspect déjà mentionné dans le dossier.
Parmi les mis en cause figure également A. Sow, gardien du domicile, soupçonné par les enquêteurs d’avoir facilité l’attaque en fournissant des informations sur les lieux et les habitudes de la famille.
À la barre, les accusés nient toute participation à la mort de O. Bassène, affirmant ne pas être les auteurs du tir mortel. La défense conteste la responsabilité individuelle et soutient que l’auteur du coup de feu n’a pas été formellement identifié.
Le ministère public, pour sa part, estime que les faits s’inscrivent dans le cadre d’une action criminelle concertée, engageant la responsabilité pénale de l’ensemble des participants. Compte tenu de la violence des faits, du décès d’un civil venu porter secours et des sévices infligés, le procureur a requis la réclusion criminelle à perpétuité contre les principaux accusés.
Ce dossier, l’un des plus lourds jugés à Thiès ces dernières années, demeure emblématique des défis posés par le grand banditisme et de l’exigence de fermeté attendue de la justice.
À Pambal, localité de la commune de Serif Pengou, un conflit foncier secoue la population depuis dix ans. Les habitants revendiquent leurs terres dans le cadre d’une collaboration avec des investisseurs privés, précisant qu’il ne s’agissait pas d’une vente, mais d’un partenariat pour exploiter certaines parcelles.
Malheureusement, ce partenariat n’a pas permis aux habitants de cultiver leurs terrains pendant trois années consécutives, période pendant laquelle la population a été privée de ses principales sources de revenus agricoles. En compensation, les autorités avaient versé 10 millions de francs CFA aux riverains.
Cette année, certains habitants ont décidé de reprendre la culture de leurs terres, estimant agir dans le cadre de leurs droits et de l’accord initial. Cependant, cette initiative a déclenché de nouvelles tensions avec les parties prenantes du partenariat, et les habitants ont été convoqués au tribunal de Thiès. Cette convocation vise à clarifier le statut légal des parcelles et à déterminer si la reprise des cultures était conforme aux accords établis.
Les habitants dénoncent un manque de transparence dans la gestion de la collaboration et estiment que leurs droits fonciers doivent être pleinement respectés. Selon eux, la situation illustre les difficultés auxquelles les populations rurales sont confrontées lorsqu’elles collaborent avec des investisseurs, notamment en termes de suivi et de protection des droits sur leurs terres.
Actuellement, la tension reste palpable à Pambal. La population espère une intervention rapide des autorités supérieures pour régler ce conflit de longue date et garantir que leurs droits fonciers ne soient pas bafoués. Les habitants insistent sur le fait qu’ils ne cherchent pas à nuire aux investisseurs, mais réclament simplement justice et le respect de leurs terres, héritage de plusieurs générations.
Un grave accident s’est produit ce matin sur la route près de Dalal Xel, au niveau du croisement Keur Saïb Ndoye, impliquant un scooter et un taxi. Le conducteur du scooter, un électricien, a été évacué d’urgence à l’hôpital.
Selon des témoins présents sur les lieux, le taximan n’aurait pas respecté le code de la route, ce qui serait à l’origine de la collision. Les forces de l’ordre se sont rapidement rendues sur place pour sécuriser la zone et effectuer les premières constatations, tandis qu’une enquête a été ouverte pour déterminer les responsabilités exactes.
Les riverains de cette zone très fréquentée ont exprimé leur mécontentement et leur inquiétude face à la dangerosité de ce croisement. Plusieurs habitants ont souligné que des excès de vitesse sont fréquents et que des accidents se produisent régulièrement.
En conséquence, la population réclame l’installation urgente de dos d’âne et d’une meilleure signalisation afin de prévenir d’autres drames. « Ce croisement est devenu un véritable piège pour les deux-roues et les piétons. Il faut agir avant qu’il ne soit trop tard », a déclaré un habitant.
Les habitants interpellent désormais la mairie et les autorités locales pour qu’elles mettent en place des mesures de sécurité routière adaptées, notamment des ralentisseurs, une meilleure signalisation et une surveillance renforcée.
En attendant les conclusions officielles de l’enquête, cet accident rappelle une nouvelle fois la nécessité de sensibiliser les conducteurs et de sécuriser les axes routiers à risque dans la ville de Thiès.
Un grave accident de la circulation a endeuillé la commune de Méouane, dans le département de Tivaouane, dans la nuit du lundi au mardi. Le drame s’est produit à Thinou Mbarik, sur la route nationale n°2 (RN2), à hauteur du passage à niveau de Grande Côte Opérations (GCO).
Selon des informations confirmées par une source sécuritaire et relayées par l’Agence de presse sénégalaise (APS), un véhicule de marque Peugeot est entré en collision avec une charrette hippomobile. Le choc a été d’une extrême violence.
Grièvement blessé, le conducteur de la charrette a été rapidement pris en charge par les sapeurs-pompiers, puis évacué au centre de santé de Méckhé avant d’être transféré à l’hôpital Mame Abdou Aziz Dabakh. Malgré les efforts du personnel médical, la victime a succombé à ses blessures peu après son admission en service de réanimation.
Le conducteur du véhicule impliqué a été interpellé et placé en garde à vue à la brigade de gendarmerie de Méckhé. Une enquête est en cours pour déterminer les circonstances exactes de cet accident mortel.
Cet incident relance le débat sur la cohabitation dangereuse entre véhicules motorisés et charrettes hippomobiles sur certains axes routiers du pays, notamment sur la RN2, souvent empruntée par des usagers aux modes de transport très différents.
La gendarmerie nationale sénégalaise a mis en échec une nouvelle tentative d’émigration irrégulière par voie maritime, conduisant à l’interpellation de 110 personnes qui tentaient de rejoindre l’Europe en passant par la Gambie.
Les faits se sont déroulés dans la nuit du lundi 8 au mardi 9 décembre 2025, au large des côtes de la région de Fatick. Alertées à temps, les forces de l’ordre ont mené une opération coordonnée qui a permis d’intercepter les candidats à l’exil avant leur départ effectif.
Cette intervention a été conduite par la brigade territoriale de Fimela, avec l’appui de l’Escadron de Surveillance et d’Intervention (ESI) de Fatick. Elle s’inscrit dans le cadre du dispositif renforcé de lutte contre l’émigration clandestine mis en place par les autorités sénégalaises, particulièrement dans les zones côtières jugées sensibles.
Cet énième démantèlement d’un réseau ou tentative de départ souligne la persistance du phénomène migratoire irrégulier dans le centre-ouest du pays, malgré les multiples opérations de sécurisation et les campagnes de sensibilisation. Les personnes interpellées ont été placées à la disposition des autorités compétentes pour les besoins de l’enquête.
Actualité à Thiès
Un faux agent des Douanes seme la panique à Sédhiou avant d’être arrêté
Thiès valide un budget de 8 milliards et renforce sa candidature pour la Fête nationale 2026
Actualités
La Cour Suprême annule les arrêtés sur la liste des médias conformes : le Cdeps obtient gain de cause
Sénégal : plus de 230.000 tonnes de poissons exportées en 2024, selon le ministère des Pêches
Service Commercial: 772150237 - Email: seyelatyr@hotmail.com















