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Société sur Thies info
Cette semaine, la gendarmerie de Koupentoum a interpellé deux jeunes rappeurs pour « atteinte à la religion » après qu’ils ont simulé la prière pendant leur prestation sur scène. L’incident s’est produit en fin de soirée devant plusieurs centaines de spectateurs venus assister au concert.
L’affaire relance le débat sur la liberté d’expression artistique et le respect des sensibilités religieuses dans les événements culturels.
Un violent choc entre un car de transport et un camion malien a coûté la vie à deux personnes et fait 17 blessés, ce samedi 27 décembre 2025 à Darou, à l’entrée de Koungheul.
Selon les informations rapportées par Seneweb, la collision a opposé un car de la compagnie « Cheikhou Chérif », immatriculé AA 769 YX, à un camion de transport malien. Le choc, d’une rare violence, a causé la mort de deux personnes et fait dix-sept blessés, dont certains dans un état jugé préoccupant.
Au moment de l’accident, le car transportait 19 passagers. La majorité des victimes se trouvait à bord de ce véhicule, sévèrement endommagé lors de l’impact. Alertés, les sapeurs-pompiers se sont rapidement déployés sur les lieux, avec l’appui de volontaires locaux, pour porter secours aux blessés. Ces derniers ont été évacués en urgence vers les structures sanitaires les plus proches pour une prise en charge médicale.
D’après les premiers éléments recueillis sur place et plusieurs témoignages concordants, le camion aurait tenté un dépassement dangereux en troisième position avant de heurter de plein fouet le car venant en sens inverse. Une manœuvre risquée qui pourrait être à l’origine de ce drame.
Les autorités compétentes ont ouvert une enquête officielle afin de déterminer avec précision les circonstances de l’accident et d’établir les responsabilités. Ce nouveau drame relance une fois de plus le débat sur le respect du code de la route, la prudence au volant et la sécurité sur les axes routiers très fréquentés du pays.
Un fait divers troublant, mêlant jalousie maladive, harcèlement et violences, a été porté devant le tribunal de grande instance de Thiès. Au cœur de l’affaire : A. Ndione, électromécanicien, marié et père de famille, poursuivi pour avoir mené une véritable campagne de représailles contre le mari de son ancienne maîtresse.
Selon les éléments exposés à la barre, A. Ndione n’aurait jamais digéré la décision de son ex-compagne de mettre fin à leur relation et d’épouser un autre homme. Animé par un désir de vengeance, il aurait alors ciblé le mari de cette dernière, multipliant actes de harcèlement et menaces.
L’acte le plus grave reproché au prévenu reste la diffusion de vidéos à caractère intime, dans lesquelles il apparaît avec la femme, envoyées directement au mari de celle-ci. Une démarche humiliante et traumatisante, destinée à briser le couple et à porter atteinte à la dignité de la victime.
Outre le harcèlement numérique, A. Ndione est également accusé d’avoir physiquement agressé le mari de son ex-compagne. L’affaire prend une tournure encore plus inquiétante lors de son interpellation : les forces de l’ordre découvrent sur lui une arme à feu détenue sans autorisation, aggravant lourdement son cas.
Face au tribunal, le mis en cause n’a pas nié les faits. Le couple victime a déposé plainte pour diffusion illicite de données personnelles, attentat à la pudeur et coups et blessures volontaires. Le procureur de la République a requis l’application stricte de la loi, soulignant la gravité des actes et leurs conséquences psychologiques.
À l’issue de l’audience, le tribunal a mis l’affaire en délibéré. Le verdict est attendu le 2 janvier 2026. Cette affaire relance le débat sur les violences liées aux relations sentimentales et l’utilisation abusive des contenus intimes à des fins de vengeance, un phénomène de plus en plus dénoncé au Sénégal.
La chanteuse sénégalaise Coumba Gawlo Seck sort de son silence face aux rumeurs persistantes qui circulent sur les réseaux sociaux et tentent de l’associer à l’affaire du double meurtre de feu Abdou Aziz Ba et de feu Wally Gano. Dans un communiqué officiel rendu public ce vendredi, son Pôle d’avocats dénonce une campagne de désinformation grave, reposant sur des accusations qualifiées de « mensongères, infondées et juridiquement inexistantes ».
Les conseils de l’artiste sont catégoriques : Coumba Gawlo n’a strictement aucun lien, ni direct ni indirect, avec cette affaire criminelle. Toute tentative de l’y mêler constitue, selon eux, une atteinte manifeste à son honneur, à sa réputation et à son image, bâtis au fil de plusieurs décennies de carrière artistique et d’engagement citoyen.
Face à ce qu’ils qualifient de dérives irresponsables, les avocats mettent formellement en demeure toute personne physique ou morale y compris influenceurs, créateurs de contenus et organes de presse, de cesser immédiatement toute association du nom de l’artiste à cette affaire. Ils exigent également la suppression sans délai de toute publication, vidéo, audio ou commentaire établissant un tel rapprochement.
Le ton se durcit avec l’annonce du dépôt imminent d’une plainte devant la juridiction compétente de Barcelone contre le tiktokeur Elhadji Malick, connu sous le pseudonyme « Choco Nostress », ainsi que contre toute personne identifiée comme relais de ces accusations. Les chefs d’inculpation annoncés sont lourds : diffamation, atteinte à l’honneur, dénonciation calomnieuse et diffusion de fausses informations.
Dans leur communiqué, les avocats rappellent avec fermeté que la liberté d’expression ne saurait être assimilée à un permis de diffamer. « Elle ne peut en aucun cas couvrir ou justifier des propos mensongers ou attentatoires à la dignité d’autrui », soulignent-ils, tout en avertissant que d’autres actions judiciaires, civiles ou pénales, pourraient être engagées contre les auteurs et leurs complices.
Le document est signé par Maître Francisco García Bayona, avocat à la Cour de Barcelone, ainsi que par Maîtres Mamadou Djiby Diallo et Gaye, avocats à la Cour de Dakar.
Une macabre découverte a récemment plongé le quartier Cité Dabakh, à Tivaouane, dans l’effroi. Le corps sans vie de Yaya Faty, ressortissant guinéen, a été retrouvé enterré sous les fondations d’une maison en construction, déclenchant l’ouverture immédiate d’une enquête judiciaire par le parquet de Tivaouane.
Alertées, les forces de sécurité se sont rendues sur les lieux où elles ont procédé à des constatations particulièrement troublantes. Sur le chantier, les enquêteurs ont mis au jour un coupe-coupe, des traces de sang, ainsi que plusieurs effets personnels appartenant à la victime, notamment un bracelet et des vêtements. Autant d’éléments matériels qui ont rapidement orienté les soupçons vers un homicide volontaire.
La victime, formellement identifiée comme Yaya Faty, travaillait sur le chantier avec un seul autre ouvrier : Lassana Camara, âgé de 28 ans et de nationalité bissau-guinéenne. Selon les premiers éléments de l’enquête, les deux hommes partageaient le même lieu de travail depuis plusieurs semaines.
Cependant, après la découverte du corps, Lassana Camara avait mystérieusement disparu, quittant le chantier sans laisser de trace. Cette fuite a renforcé les soupçons des enquêteurs, qui ont alors lancé une vaste opération de recherche à travers plusieurs localités du pays.
Après plusieurs jours de traque, la cavale du suspect a finalement pris fin à Saint-Louis. Les forces de l’ordre locales ont localisé Lassana Camara dans une maison où il se cachait en compagnie d’un compatriote, M. Mandjan, coiffeur de profession et domicilié à Rao. Le suspect a été interpellé sans résistance puis placé en garde à vue.
Son arrestation marque une étape décisive dans cette affaire criminelle qui a profondément choqué les habitants de Tivaouane. Une enquête approfondie est en cours afin de déterminer les circonstances exactes du meurtre, les motivations du suspect et d’éventuelles complicités.
Lassana Camara devrait être présenté dans les prochains jours devant le procureur pour les suites judiciaires appropriées.
C. Sow fait face à la justice pour des faits graves d’agression et de cession ou offre de chanvre indien. Il est accusé d’avoir agressé Lamine, plus connu sous le surnom de « jakartaman », et de lui avoir dérobé sa moto. Les événements se sont déroulés dans la localité de Pout.
Selon la victime, C. Sow l’avait engagé pour effectuer une course jusqu’à Ndiakhirat. Mais, en pleine brousse, il lui aurait demandé de s’arrêter avant de le menacer avec un couteau et de le forcer à descendre de sa moto, qu’il aurait emportée.
Le lendemain de cette agression, Lamine affirme avoir croisé C. Sow à Pout, alors que ce dernier circulait sur la même moto. Une altercation a alors éclaté entre les deux hommes. C’est à ce moment que l’artiste peintre C. Ndiaye serait intervenu pour les séparer. Selon les éléments de l’enquête, C. Ndiaye se serait fait passer pour un policier afin de calmer la situation, avant de conduire les deux protagonistes à la brigade de gendarmerie de Pout.
Lors de la fouille de C. Sow, les gendarmes ont découvert dans son sac 1 kg de chanvre indien. Interrogé sur la provenance de la drogue, C. Ndiaye a affirmé qu’elle appartenait à C. Sow, une version contestée par ce dernier.
À la barre du tribunal des flagrants délits de Thiès, C. Sow a nié les accusations et affirmé avoir acheté la moto pour 250 000 F CFA, sans pouvoir fournir les papiers de propriété. De son côté, C. Ndiaye a reconnu s’être présenté comme policier pour séparer les deux hommes mais a nié toute implication dans la possession ou la cession de la drogue.
Le procureur de la République a estimé que C. Sow était coupable de vol et de cession ou offre de chanvre indien, et a requis trois ans de prison ferme. Pour C. Ndiaye, le ministère public a demandé sa relaxe pour cession ou offre de drogue au bénéfice du doute, mais a soutenu qu’il devait être reconnu coupable d’usurpation de fonction et condamné à deux mois de prison ferme.
Le jeune tiktokeur M. Marone se retrouve au centre d’une affaire judiciaire sérieuse. Il est poursuivi pour vol en réunion, accusé d’avoir, avec trois complices, dérobé la somme de 2 800 000 F CFA au commerçant M. Guèye, dans sa quincaillerie située à Thiès.
Selon le récit de la victime, les faits se sont déroulés de la manière suivante : le jour du vol, M. Marone s’est présenté dans le magasin accompagné de trois individus à bord de deux motos-Jakarta. Profitant de la présence de M. Marone, le commerçant aurait été distrait par une négociation sur le prix du ciment, tandis que ses complices s’emparaient de l’argent disponible au comptoir. Ce n’est qu’après leur départ que M. Guèye a constaté la disparition de 2 800 000 F CFA. Immédiatement, il a déposé une plainte auprès de la gendarmerie locale, déclenchant une enquête.
Après investigations, M. Marone a été interpellé. Lors de l’enquête et devant les autorités, il a été formellement identifié par la victime. Cependant, ses trois complices restent introuvables à ce jour.
À l’audience du tribunal des flagrants délits de Thiès, M. Marone a contesté les accusations. Il a reconnu sa présence sur les lieux, mais a nié toute participation au vol. Selon sa version, il n’était pas entré dans le magasin et n’a pas participé au délit. Il a expliqué qu’il avait été engagé par les autres suspects pour les conduire à Thiénaba, contre une somme de 7 000 F CFA.
La partie civile, représentée par M. Guèye, a fermement maintenu que M. Marone avait bien joué un rôle actif. Selon elle, il aurait sciemment marchandé le prix du ciment afin de détourner l’attention du commerçant et faciliter le vol. Elle réclame la restitution intégrale des 2 800 000 F CFA à titre de réparation.
Le procureur de la République, après analyse des faits et des témoignages, a estimé que les éléments constitutifs du vol en réunion étaient réunis et a requis une peine de trois ans de prison ferme contre M. Marone.
Le jugement de cette affaire est mis en délibéré et sera rendu dans les prochains jours. La décision du tribunal pourrait avoir de lourdes conséquences pour le jeune tiktokeur, qui voit sa réputation mise à rude épreuve.
Le tribunal des flagrants délits de Thiès a examiné, ce vendredi, une affaire d’escroquerie et de charlatanisme opposant S. Seck, vendeuse de pastèques, à A. Sy, guérisseur âgé de 34 ans. Ce dernier est poursuivi pour avoir, selon l’accusation, soutiré 26 millions de francs CFA à sa victime sous couvert de pratiques mystiques.
Selon la victime, elle a d’abord remis 1,5 million FCFA au guérisseur, espérant en recevoir le double. Après un supposé « bain mystique », A. Sy lui aurait remis une valise qu’il prétendait remplie de billets de banque, tout en lui interdisant strictement de l’ouvrir, sous peine de cécité.
Plongée dans la peur et affirmant être sous l’emprise d’un envoûtement, la commerçante a poursuivi les versements, parfois pour de prétendues aumônes destinées à la prospérité de son commerce ou à la guérison de son enfant malade. Pour satisfaire les exigences financières du prévenu, elle reconnaît avoir détourné des fonds provenant de tontines qu’elle gérait, portant le préjudice total à 26 millions FCFA.
À la barre, A. Sy a partiellement contesté les accusations, tout en reconnaissant avoir perçu 17 millions FCFA. Il affirme avoir respecté sa part du contrat en soignant les trois enfants de la plaignante. Il a également admis avoir utilisé une partie des fonds pour acheter des bœufs et des chameaux destinés à des sacrifices, ainsi que pour l’acquisition d’un véhicule personnel.
De son côté, S. Seck est restée ferme dans ses déclarations :
« Il m’a envoûtée. Depuis ce bain, je lui donnais tout ce qu’il demandait sans réfléchir, et mes affaires n’ont jamais connu d’amélioration », a-t-elle confié au tribunal.
L’avocat de la partie civile, Me Sy, a dénoncé un comportement qu’il juge « dangereux pour la société » et a réclamé 35 millions FCFA à titre de dommages et intérêts.
Estimant les faits d’escroquerie et de charlatanisme suffisamment établis, le procureur de la République a requis une peine de deux ans de prison ferme. À l’inverse, la défense, assurée par Me Sène, a plaidé la relaxe au bénéfice du doute, évoquant l’insuffisance des preuves d’une manœuvre frauduleuse.
Le tribunal a mis l’affaire en délibéré. Le verdict est attendu le 02 janvier 2026.
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