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Il se présentait comme un guérisseur traditionnel, un homme capable de “soigner par les esprits”. Mais derrière les incantations mystiques et les gris-gris, se cachait un prédateur sexuel méthodique.
Selon des informations exclusives rapportées par Libération, Khadim Thioune, âgé de 51 ans, a été arrêté par la Sûreté urbaine du commissariat de Guédiawaye pour charlatanisme, usage de moyens frauduleux et viol aggravé.


Guédiawaye : le faux marabout de TikTok arrêté pour viol et charlatanisme

Tout commence avec C. Diouf, une Sénégalaise installée au Maroc et souffrant de douleurs persistantes à la gorge. En parcourant TikTok, elle tombe sur les vidéos de Khadim Thioune, présenté comme un marabout “puissant”, capable de soigner à distance grâce à des rituels spirituels.
Séduite par son discours mystique, elle le contacte. La consultation est fixée à 5 000 F CFA, un tarif symbolique qui la rassure.

Mais très vite, le soi-disant guérisseur prétend que le mal dont elle souffre “n’est pas naturel” et que des esprits “l’habitent”.

« Vous êtes possédée, il faut venir au Sénégal pour être purifiée », lui ordonne-t-il d’une voix persuasive.

Croyant sauver sa santé, la jeune femme se rend à Louga, où réside le “marabout”. À son arrivée, Khadim Thioune exige 32 000 F CFA supplémentaires, prétextant l’achat d’un “percal” et d’une “pintade” pour chasser les mauvais esprits.
Tout semble suivre un rituel traditionnel — jusqu’à ce que le charlatan décide de pénétrer dans l’intimité de la victime, sous prétexte “d’empêcher les djinns de voler les gris-gris”.

Une fois chez elle, Khadim Thioune lui tend un verre d’eau à boire, affirmant qu’il s’agit d’un élixir de purification.
Quelques minutes plus tard, C. Diouf est prise de vertiges avant de perdre connaissance.
À son réveil, le marabout avait disparu. En état de choc, elle découvre des traces suspectes sur ses parties intimes.

Lorsqu’elle le contacte pour des explications, la réponse du “guérisseur” glace le sang :

« Ce que je t’ai fait fait partie du traitement spirituel. »

Alertée, la police de Guédiawaye ouvre une enquête. Après plusieurs jours de filature, Khadim Thioune est arrêté.
Il nie d’abord les faits, affirmant entretenir une relation amoureuse avec la plaignante qu’il présente comme “sa copine”.

Mais confronté à la victime, il finit par craquer et avoue le viol.

« Les djinns que je combattais m’ont retourné », ose-t-il déclarer aux enquêteurs, comme ultime excuse.

Une justification absurde qui achève de révéler la perversité du personnage : un escroc mystique doublé d’un prédateur sexuel, caché derrière un masque de spiritualité.

Les autorités appellent désormais à plus de vigilance face aux pseudo-thérapeutes qui pullulent sur les réseaux sociaux, notamment TikTok et Facebook.
Sous couvert de guérison, certains usent de manipulations spirituelles pour abuser psychologiquement et financièrement de leurs victimes.

Le commissariat de Guédiawaye poursuit les investigations pour identifier d’éventuelles autres victimes du faux guérisseur, dont les vidéos ont été vues par des milliers d’internautes.

Au terme de son interrogatoire, Khadim Thioune a demandé pardon à sa victime, évoquant une “faiblesse passagère”.
Mais pour la justice, le masque est tombé : ce n’est pas un marabout, c’est un prédateur sexuel déguisé en homme de foi.

Son arrestation relance le débat sur la responsabilité des plateformes en ligne face à la prolifération de ces “marabouts 2.0”, qui transforment la spiritualité en un outil d’exploitation et de violence.



Jeudi 13 Novembre 2025 | Lat Soukabé Fall | Commentaires (0)

Une scène de violence a failli virer au drame, hier mardi, au quartier Médina Yeumbeul, où deux frères ont été sauvés in extremis de la vindicte populaire grâce à l’intervention rapide des forces de l’ordre.


Yeumbeul – Deux frères échappent de justesse à la vindicte populaire après une violente bagarre

Selon les informations recueillies, le poste de police de Yeumbeul Sud a été alerté, mardi 11 novembre vers 22 heures, d’une rixe impliquant plusieurs individus et risquant de dégénérer. À leur arrivée sur les lieux, les agents de la brigade de recherches ont trouvé une foule en furie s’acharnant sur deux hommes : A. T. Gaye et son frère H. Gaye. Les policiers, dirigés par le lieutenant Sow, ont dû intervenir promptement pour les extraire des mains des habitants et éviter un drame.

D’après plusieurs témoins, tout serait parti d’une bagarre au cours de laquelle A. T. Gaye, armé d’un couteau, aurait grièvement blessé G. Sylla, un soudeur de 32 ans, et A. Thiam, un chauffeur âgé de 38 ans. En représailles, des jeunes du quartier auraient pris à partie le présumé agresseur et son frère, venu tenter de le défendre.

Les deux frères, blessés à la suite du lynchage, ont été conduits au poste de police avant d’être transférés à l’hôpital pour recevoir des soins. Quant aux victimes des coups de couteau, A. Thiam a été admis au centre de santé de Yeumbeul, tandis que G. Sylla, plus gravement touché, a été évacué vers l’hôpital Fann.

Après avoir été soigné, A. T. Gaye a été placé en garde à vue. Une enquête a été ouverte pour déterminer les causes exactes de cette altercation qui aurait pu coûter la vie à plusieurs personnes.



Mercredi 12 Novembre 2025 | Lat Soukabé Fall | Commentaires (0)

Un simple baptême a failli virer au drame conjugal à Ndiaganiao. Samba Faye, boucher de profession, a été arrêté puis condamné pour avoir tenté d’agresser son épouse à la machette, après lui avoir reproché d’être sortie sans sa permission.


Drame conjugal à Ndiaganiao : un mari attaque sa femme à la machette

Au début du mois de septembre 2025, M.Y. Ngom, épouse de Samba Faye, se rend à un baptême dans le village, accompagnée d’autres femmes.
À son retour, alors qu’elle prépare le repas du soir, son mari surgit furieux et l’accuse d’avoir quitté la maison sans autorisation.

Pourtant, plusieurs témoins affirmeront plus tard qu’elle avait bel et bien informé son époux avant de partir.
Mais le boucher, emporté par la colère, la frappe violemment. Les voisins, alertés par les cris, interviennent à temps pour éviter le pire.

Sous le choc, M.Y. Ngom quitte discrètement le domicile conjugal en pleine nuit avec leurs deux enfants.
Elle trouve refuge chez ses parents, à Klouck Wolof, à treize kilomètres de Ndiaganiao.

Mais la colère de Samba Faye ne s’apaise pas. Un mois plus tard, il décide de mettre ses menaces à exécution.

Armé d’une machette, le boucher enfourche sa moto et se rend en pleine nuit chez ses beaux-parents.
Il défonce la porte et tente d’attaquer son épouse, mais son beau-frère et d’autres membres de la famille s’interposent.
Après une violente altercation, Samba Faye prend la fuite, laissant derrière lui sa moto, son téléphone et plusieurs effets personnels.

Alertée, la brigade de gendarmerie de Ndiaganiao lance une opération qui conduit à l’arrestation du fugitif.
Placé sous mandat de dépôt, il est jugé devant le tribunal de grande instance de Mbour.

Face aux juges, l’homme tente de minimiser les faits, affirmant n’avoir « que giflé » sa femme.
Mais les témoignages concordants et les preuves matérielles contredisent sa version.

Le tribunal a finalement reconnu Samba Faye coupable de coups et blessures volontaires et menaces de mort, après disqualification des faits initiaux.
Il écope de six mois de prison avec sursis.

M.Y. Ngom, qui n’a pas réclamé de dommages et intérêts, a toutefois déposé une demande de divorce, décidée à tourner définitivement la page d’un mariage devenu cauchemardesque.



Mercredi 12 Novembre 2025 | Lat Soukabé Fall | Commentaires (0)

À Rufisque, un employé de la Senelec a été arrêté pour s’être fait passer, depuis plusieurs années, pour un agent de police sur les réseaux sociaux.


Rufisque : un agent de la Senelec démasqué après s’être fait passer pour un policier sur TikTok et Facebook

L’affaire a éclaté à la suite d’une plainte déposée le 11 novembre 2025 par le policier T. Ndiaye, en service à la 2e compagnie du Groupement mobile d’intervention (GMI). Ce dernier affirme qu’un individu usurpait son identité depuis 2019, créant de faux comptes TikTok et Facebook pour se faire passer pour lui et abuser de la confiance des internautes.

Le 8 novembre dernier, T. Ndiaye a été informé qu’un certain Babacar Guèye se présentait sur TikTok comme adjudant de police au commissariat central de Rufisque, utilisant sa photo et son nom. Les enquêteurs ont aussitôt ouvert une enquête.
En exploitant les comptes suspects, ils ont relevé plusieurs numéros de téléphone, qui ont permis de localiser le faussaire à la cité Tacko, dans la commune de Rufisque.

Une descente effectuée vers 20h30 a conduit à l’arrestation du mis en cause à son domicile familial. L’individu, identifié sous le nom de Boubacar Guèye, âgé de 29 ans et agent à la Senelec, a avoué sans détour avoir usurpé l’identité du policier.

Il a été placé en garde à vue pour les besoins de l’enquête ouverte par la Sûreté urbaine du commissariat central de Rufisque.



Mercredi 12 Novembre 2025 | Lat Soukabé Fall | Commentaires (0)

Le 11 novembre 1902 demeure une date mémorable dans l’histoire du Sénégal. Elle marque le retour d’exil de Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké, fondateur du mouridisme, après sept années de déportation au Gabon.


11 Novembre 1902 : Le retour triomphal de Cheikh Ahmadou Bamba, symbole de foi et de résilience

Tout avait commencé le 5 septembre 1895, lorsque l’administration coloniale française jugea le Saint homme à Saint-Louis. Craignant son influence grandissante sur les populations, les autorités décidèrent de l’emprisonner avant de le déporter le 20 septembre 1895 vers le Gabon, plus précisément dans la forêt dense et inhospitalière du Mayombe.

Mais loin de briser sa foi, cet exil devint pour Serigne Touba une période de méditation, de prière et de production spirituelle intense. Il y affronta les épreuves avec une dignité et une sérénité exemplaires, faisant de son endurance un symbole de résistance spirituelle face à l’oppression coloniale.

Pendant son absence, son aura ne cessa de s’étendre. Grâce au dévouement de Mame Thierno Birahim Mbacké, qui assura avec rigueur l’intérim à Touba, la communauté mouride continua de se renforcer, préparant le terrain pour le grand retour du Cheikh.

Ainsi, le 11 novembre 1902 reste gravé dans la mémoire collective comme le jour du retour du Serviteur de Dieu, celui qui transforma l’épreuve en lumière et fit de la foi un rempart contre la domination.



Mardi 11 Novembre 2025 | Lat Soukabé Fall | Commentaires (0)

Le Tribunal des flagrants délits de Dakar a condamné ce mardi un individu nommé Mbaye Kane à un an de prison ferme pour charlatanisme et escroquerie portant sur la somme de 13 millions de FCFA. Le prévenu devra également verser 15 millions de FCFA de dommages et intérêts à la victime.


Dakar : un charlatan écope d’un an ferme pour avoir escroqué 13 millions à un commerçant

L’affaire oppose Mbaye Kane à Mame Abdou Lèye, un commerçant établi à Pikine. Ce dernier accuse le charlatan autoproclamé de lui avoir soutiré plusieurs millions sous prétexte de réaliser des bains mystiques et des offrandes spirituelles censées « attirer la prospérité » sur son commerce récemment inauguré.

Selon la partie civile, le pseudo-marabout avait d’abord gagné la confiance de Mame Abdou Lèye en lui envoyant une vidéo via WhatsApp, montrant des liasses de billets autour d’un encensoir et une valise remplie d’argent, présentée comme le résultat de ses pouvoirs mystiques. Séduit par ces images, le commerçant a effectué plusieurs versements :

450 000 FCFA pour les premiers rituels,
​1,5 million pour les encens,
puis plusieurs millions supplémentaires pour des « offrandes », incluant sept moutons, sept bœufs et sept chameaux.

Au total, la somme escroquée s’élève à 13 millions de FCFA.
Ce n’est qu’après un appel de la brigade de recherches, l’informant que Mbaye Kane avait déjà fait d’autres victimes, que le commerçant a compris la supercherie.

À la barre, le prévenu a nié toute intention frauduleuse, affirmant entretenir de simples relations commerciales avec la victime, liées à la vente de tissus. Il soutient également que le plaignant ne lui aurait remis que 4 millions de FCFA dans le cadre d’une transaction foncière.

Des arguments jugés peu convaincants par le tribunal, qui l’a finalement reconnu coupable de charlatanisme et d’escroquerie.



Mardi 11 Novembre 2025 | Lat Soukabé Fall | Commentaires (0)

La Chambre criminelle du Tribunal de grande instance de Thiès a rendu son verdict ce mardi dans une affaire aussi troublante qu’inédite. Le sieur A. G., accusé de viols répétés sur la femme de son oncle, a été reconnu coupable et condamné à six (6) ans de réclusion criminelle.


Il promettait un rituel mystique à sa tante : six ans de prison pour viol

Le jugement, mis en délibéré après l’audience du 28 octobre 2025, met ainsi fin à une procédure ouverte depuis 2022, date à laquelle l’accusé avait été placé sous mandat de dépôt.

Le procureur de la République avait pourtant requis une peine bien plus lourde, soit quinze (15) ans de réclusion criminelle, estimant que les faits étaient d’une extrême gravité.

Selon le dossier, A. G. aurait convaincu sa tante, R. C., qu’un “rituel mystique” pourrait sauver son mariage. Sous prétexte de la mettre en contact avec un marabout, il lui aurait expliqué que le rituel exigeait des rapports sexuels avec un homme autre que son époux.
C’est ainsi que, selon la victime, son neveu par alliance aurait abusé d’elle à trois reprises.

L’instruction a aussi révélé que les manœuvres mystiques d’A. G. ne se seraient pas arrêtées là. Un marabout établi à Thiès a témoigné à la barre, racontant avoir surpris l’accusé presque nu dans sa chambre conjugale, alors qu’il tentait de séduire sa propre épouse sous les mêmes prétextes spirituels.

Malgré ses dénégations devant la Chambre criminelle, le Tribunal a jugé les témoignages crédibles et a retenu la culpabilité de l’accusé pour viol.
Le juge a prononcé une peine de six ans de réclusion criminelle, assortie d’une interdiction de contact avec la victime.



Mardi 11 Novembre 2025 | Lat Soukabé Fall | Commentaires (0)

La scène, captée par une caméra de surveillance à Dakar, a laissé les habitants sans voix : grièvement blessé, le voleur s’est volatilisé avant l’arrivée de la police.


Caméra de surveillance : un cambrioleur chute du 2e étage… puis disparaît en rampant

La nuit du vendredi 8 au samedi 9 novembre a été particulièrement agitée dans un quartier résidentiel de Dakar. Vers 2 heures du matin, un individu a tenté de s’introduire dans une maison à deux étages, pensant profiter de l’obscurité pour opérer en toute discrétion. Mais c’était sans compter sur l’œil vigilant d’une caméra de surveillance.

Sur la vidéo, on distingue clairement le cambrioleur, vêtu de sombre, escalader la façade en s’aidant des barres du balcon. Après quelques instants d’effort, il atteint le deuxième étage et tente de se hisser jusqu’à une fenêtre entrouverte. Mais le plan tourne court : une mauvaise prise, un geste trop brusque, et l’homme bascule dans le vide.

Il s’écrase violemment sur le sol, sous le choc des voisins réveillés par le bruit sourd de la chute. Sur la vidéo, on le voit se tordre de douleur avant de ramper difficilement, visiblement blessé. Et c’est là que la scène devient mystérieuse : l’homme parvient à disparaître dans l’ombre, en rampant, avant même que quiconque n’intervienne.

Lorsque les habitants et les policiers se sont rendus sur place quelques minutes plus tard, il ne restait plus qu’une tache de sang et quelques traces de pas maladroits. Le blessé s’était littéralement volatilisé.

Les agents du commissariat local ont entamé des recherches dans les environs, pensant qu’il n’a pas pu aller bien loin dans cet état. Selon une source policière, il pourrait s’agir d’un récidiviste connu dans le secteur pour plusieurs cambriolages nocturnes. Les enquêteurs exploitent actuellement les images pour tenter de remonter sa piste.

Les habitants, eux, restent sous le choc. « On l’a vu tomber, on a cru qu’il était mort. Mais il s’est relevé et a disparu comme un fantôme », raconte un témoin.

Cet incident spectaculaire relance la question de la sécurité domestique et met en lumière l’importance croissante de la vidéosurveillance dans les zones résidentielles de la capitale sénégalaise.


Caméra de surveillance : un cambrioleur chute du 2e étage… puis disparaît en rampant


Dimanche 9 Novembre 2025 | Lat Soukabé Fall | Commentaires (0)
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