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Société sur Thies info
Un couple non-voyant vit depuis plusieurs semaines ce qu’il décrit comme « un cauchemar sans fin ». Selon leurs témoignages, leurs colocataires auraient installé des caméras miniatures dans leur logement afin de les filmer à leur insu, y compris lors de moments intimes.
« Ma femme et moi vivons un cauchemar permanent. Nos colocataires nous filment en pleine intimité, et cela s’est produit à plusieurs reprises », confie le mari, visiblement bouleversé. Ces actes, expliquent-ils, les ont plongés dans un profond sentiment de vulnérabilité et de peur constante. « Nous ne comprenons pas pourquoi ils font ça. Nous sommes non-voyants et totalement dépendants de notre environnement. Cela nous rend encore plus exposés », ajoute-t-il.
Le couple exprime également son inquiétude quant à l’usage possible de ces vidéos. « Nous ignorons ce qu’ils cherchent à faire avec ces images et cela nous angoisse énormément », explique-t-il. Selon eux, la situation a un impact direct sur leur vie quotidienne, générant stress, peur et isolement.
Face à cette situation, ils ont décidé de porter plainte et sollicitent l’intervention rapide de la justice. Ils lancent également un appel à la solidarité du public pour mettre fin à ce qu’ils considèrent comme un harcèlement cruel et inhumain. « Nous espérons que notre histoire servira à alerter les autorités et à protéger d’autres personnes vulnérables », conclut le mari.
Cette affaire soulève des questions sur la sécurité et le respect de la vie privée, particulièrement pour les personnes en situation de handicap, qui peuvent se retrouver exposées à des violations graves et traumatisantes.
Un scénario digne d’un film noir s’est joué dans une petite boutique de Thiaroye. Alpha D., 25 ans, policier adjoint volontaire (Pav) en désertion depuis dix jours, et son complice Cheikh Tidiane D. ont tenté d’extorquer de l’argent à un jeune boutiquier de 17 ans. Armés d’un faux pistolet et d’un macaron, ils pensaient impressionner leur victime. Mais leur plan a vite volé en éclats.
Le piège tendu
Le 16 août, Alpha D. entre dans l’échoppe de Boubacar B., se présentant comme policier en mission. Il accuse le jeune commerçant de vendre des cigarettes illégalement et exige 150.000 FCFA pour “étouffer l’affaire”, menaçant de l’embarquer aussitôt au commissariat. Cheikh Tidiane D., son acolyte, renforce la pression en peul, exhortant la victime à céder.
L’arme de la peur
Le patron du boutiquier, mis au courant, dépêche son frère Fallou B. pour vérifier. Quand ce dernier réclame une carte professionnelle, Alpha ne peut rien produire. En guise de légitimité, il dégaine un pistolet… qui n’est qu’une arme factice. La mascarade prend fin quand un voisin, agent pénitentiaire, intervient et fait tomber les imposteurs, conduits manu militari au commissariat de Thiaroye.
La chute judiciaire
L’enquête révèle qu’Alpha est bien Pav, mais en désertion et sans autorisation de service. Devant le tribunal, il admet avoir sorti le pistolet “juste pour faire peur” et reconnu avoir réclamé de l’argent, tout en niant toute intention d’extorsion. Son complice, lui, plaide l’innocence.
Le procureur Mahécor Diouf, parlant d’un “plan soigneusement ourdi pour soutirer de l’argent”, requiert deux ans ferme. Le tribunal des flagrants délits de Pikine-Guédiawaye tranche : Alpha D. est reconnu coupable d’extorsion de fonds et d’usurpation de fonction, Cheikh Tidiane D. de complicité. Verdict : deux ans de prison, dont trois mois ferme.
À Kawsara Fall, un quartier de Guédiawaye, un drame s’est joué au mois d’août dernier. M. D. G., une jeune femme de 19 ans, a reconnu avoir étouffé à mort son bébé immédiatement après avoir accouché seule dans sa chambre.
Les faits
Originaire de Touba, la jeune femme vivait avec sa mère, technicienne de surface, qui s’absentait souvent en semaine. Profitant de l’absence de celle-ci, elle a accouché seule dans sa chambre, sans assistance ni suivi médical. Selon les informations rapportées par L’Observateur, après avoir nettoyé l’enfant et coupé le cordon ombilical, elle l’a placé sur son lit et l’a étouffé.
C’est une voisine qui, alertée par la situation, a découvert le drame et prévenu le quartier. La police a été saisie et le corps du nourrisson récupéré. L’autopsie a confirmé une mort par strangulation mécanique.
Les témoignages
Interrogée, la mère de l’accusée a affirmé n’avoir jamais soupçonné la grossesse de sa fille. « Elle avait changé d’habitudes vestimentaires, mais je pensais qu’il ne s’agissait que d’une coquetterie », a-t-elle expliqué aux enquêteurs.
Placée face aux résultats de l’autopsie et aux témoignages, la jeune fille a fini par avouer les faits. Elle a reconnu avoir agi seule, sans complicité.
La procédure judiciaire
Arrêtée, M. D. G. a été déférée devant le parquet du tribunal de Pikine-Guédiawaye. Elle devrait être poursuivie pour infanticide, un crime lourdement sanctionné par le Code pénal sénégalais.
Un drame qui interroge
Ce fait divers tragique met en lumière la persistance des grossesses cachées et non déclarées, souvent dues à la peur du jugement social et familial. Il soulève également des questions sur le manque d’accompagnement psychologique et sanitaire des jeunes femmes confrontées à des grossesses non désirées.
La Police nationale a annoncé, sur sa page Facebook officielle, l’interpellation d’un individu le 8 septembre 2025, à Grand Dakar, par les éléments du commissariat de la zone.
Le daral de Ndiassane n’est pas un simple marché à bétail. Implanté dans une cité religieuse à forte symbolique, il a longtemps été un point névralgique du commerce du bétail dans la région de Thiès. Chaque semaine, des éleveurs venus du Walo , du Cayor, du Djolof, du Fouta et parfois même de Mauritanie, s’y donnaient rendez-vous pour vendre moutons, chèvres et bovins.
Pendant des années, le daral traînait une mauvaise réputation : vols nocturnes, agressions, escroqueries. Les maquignons, parfois ruinés par les pertes, menaçaient de boycotter le marché.
Face à cette situation, les autorités ont réagi. Désormais, des gendarmes patrouillent régulièrement, et un dispositif de contrôle filtre les entrées et sorties. Les voleurs de bétail, qui faisaient la loi, sont désormais beaucoup plus discrets.
Un éleveur, confie :
« Avant, si tu laissais tes moutons sans surveillance une heure, tu pouvais perdre deux ou trois bêtes. Aujourd’hui, c’est fini. On peut même dormir ici sans crainte. »
La sécurité est donc un acquis, mais elle n’a pas suffi à ramener la clientèle.
Les allées clairsemées du marché
En parcourant le daral un jour ordinaire, on est frappé par le silence inhabituel. Là où l’on entendait autrefois les cris des vendeurs et les négociations bruyantes, on ne perçoit plus que les bêlements des moutons attachés.
Awa Ndiaye, venue de Mbour avec deux vaches, témoigne avec amertume :
« J’ai payé le transport, nourri mes bêtes sur la route. Mais depuis le matin, aucun acheteur sérieux. Les prix qu’on me propose sont trop bas. Je vais rentrer perdante. »
Les raisons d’un déclin
Plusieurs facteurs expliquent cette chute de fréquentation :
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La crise économique : le pouvoir d’achat des familles s’est effondré, et acheter un mouton ou une vache est devenu un luxe.
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La concurrence d’autres darals : ceux de Tivaouane, Thiès, et même de Dahra Djoloff attirent davantage d’acheteurs grâce à leur localisation stratégique.
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La hausse du prix de l’aliment de bétail : conséquence, les prix de vente explosent, décourageant les clients.
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Un manque de modernisation : absence d’abreuvoirs, de zones d’abattage modernes et d’abris, ce qui fait fuir certains acheteurs qui privilégient des marchés mieux organisés.
Des pistes pour relancer le daral
Les commerçants réclament une revalorisation du marché. Certains proposent d’organiser des foires spéciales du bétail avant les grands événements religieux comme le Gamou ou la Tabaski, pour attirer la clientèle.
D’autres plaident pour un accompagnement de l’État : subventions de l’aliment de bétail, infrastructures modernes, routes mieux entretenues.
Selon un vieux maquignon, ce marché peut renaître :
« Ndiassane est une cité religieuse, un lieu de confiance. Si on améliore les conditions et qu’on communique bien, les acheteurs reviendront. Mais pour l’instant, on a la sécurité… sans clients. »
En attendant un souffle nouveau
Aujourd’hui, le daral de Ndiassane survit grâce à la ténacité de quelques éleveurs qui refusent de l’abandonner. Mais beaucoup de regards se tournent vers l’avenir : Ndiassane peut-elle retrouver son daral d’antan, lieu de vie, de commerce et de prospérité ?
Tout dépendra de la capacité des autorités, des éleveurs et des commerçants à réinventer ce marché pour l’adapter aux réalités économiques actuelles.
L’affaire dite du « cabinet Dr Thermos » continue de défrayer la chronique dans le quartier huppé du Plateau à Dakar. Mohamed Thermos, 75 ans, médecin de famille bien connu et installé depuis plusieurs décennies, a été placé sous mandat de dépôt. Il doit comparaître ce vendredi devant le tribunal des flagrants délits de Dakar pour « attentat à la pudeur avec violence » sur une mineure.
Selon des révélations du journal Libération, la jeune C.C.D., âgée de 16 ans, s’était rendue au cabinet du docteur pour récupérer un simple certificat médical. La visite a viré au cauchemar : elle accuse le praticien d’avoir eu des gestes déplacés et des attouchements sur sa personne. En état de choc, l’adolescente s’est aussitôt réfugiée auprès de sa nounou, avant d’alerter ses parents.
Transportée à l’Hôpital Principal, un certificat médical est venu confirmer une lésion physique jugée compatible avec son témoignage.
Tentative d’étouffer l’affaire
Face à ces accusations, Mohamed Thermos nie catégoriquement les faits. Mais ses dénégations semblent fragilisées par plusieurs éléments. Le père de la victime affirme que le médecin aurait tenté d’organiser une « médiation » discrète pour régler l’affaire hors des tribunaux. Une démarche perçue comme une tentative d’étouffer le scandale.
D’autres accusations émergent
L’affaire prend une tournure encore plus grave avec les révélations de la sœur aînée de la victime, résidant en France. Celle-ci affirme avoir déjà été, elle aussi, la cible d’une tentative d’attouchement de la part du même praticien, alors qu’elle était adolescente.
Ces nouveaux témoignages jettent une lumière inquiétante sur ce médecin septuagénaire, dont le cabinet, jusque-là réputé pour son sérieux, se retrouve désormais au centre d’un séisme judiciaire et moral.
Une affaire suivie de près
À Dakar, l’émotion est vive, tant dans le voisinage du Plateau que dans l’opinion publique. Beaucoup voient dans cette affaire un révélateur du tabou entourant les abus sexuels, souvent dissimulés derrière le prestige social ou la confiance accordée à certaines figures respectées.
Le procès prévu ce vendredi s’annonce explosif. Si les faits sont avérés, Mohamed Thermos risque une lourde peine pour des actes jugés d’autant plus graves qu’ils viseraient des mineures.
Madinatou Salam (anciennement Keur Samba Laobé) est au cœur d’un litige foncier complexe. Des parcelles de terre et notamment des maisons dites « offertes » par le défunt guide religieux Cheikh Béthio Thioune à ses disciples sont aujourd’hui contestées par les héritiers de la localité.
Des parcelles attribuées sans fondement légal
Depuis 2007, plus de 1 500 parcelles d’environ 300 m² ont été loties et attribuées à des talibés, souvent accompagnées d’actes administratifs. Toutefois:
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Aucun arrêté officiel ne viendrait annuler les lotissements antérieurs établis au nom de Serigne Béthio.
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Ces pratiques sont dénoncées par les défenseurs des locaux, comme étant des actes de « prédateurs fonciers », au risque de constituer un délit majeur
Une mobilisation forte et des revendications claires
Le collectif pour l’émergence de Madinatou Salam a interpellé les autorités sans succès. Le groupe s’est même tourné vers le Président Bassirou Diomaye Faye, rappelant l’urgence de la situation .
El Hadj Mor Guèye, connu sous le nom de Sope Nabi, vient une nouvelle fois de marquer les esprits à travers un acte de haute portée spirituelle et sociale. L’homme d’affaires et guide religieux a pris en charge le voyage de 50 personnes à destination des lieux saints de l’islam, pour accomplir la Oumra à la Mecque.

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