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Société sur Thies info
Une nouvelle affaire d’une extrême gravité secoue le village de Massembé, dans le département de Koumpentoum, région de Tambacounda. Une jeune femme, Kh. Diop, a été victime d’un viol collectif dans l’après-midi du 6 novembre, alors qu’elle s’activait à la récolte des arachides dans son champ.
Selon les premières informations recueillies, trois individus dont un mineur de 14 ans se sont présentés à la victime sous prétexte de l’aider dans ses travaux champêtres. Quelques minutes plus tard, la scène a brutalement basculé :
l’un d’eux a brandi un couteau, ordonnant à la jeune femme de se soumettre sous la menace. Malgré ses tentatives de résistance, Kh. Diop a été maîtrisée, malmenée, puis violée successivement par chacun des trois agresseurs.
Profondément choquée, la victime a réussi à identifier formellement l’un des agresseurs :
S. Sow, un jeune cultivateur du village de Massembé. Informé des faits, son tuteur a immédiatement déposé une plainte auprès de la brigade de gendarmerie de Koumpentoum.
Grâce à la description précise fournie par la victime, les enquêteurs ont procédé à l’interpellation de S. Sow le 11 novembre. Il a été placé en garde à vue pour viol collectif commis sous la menace d’une arme blanche.
Les deux autres individus, dont le mineur de 14 ans, sont pour l’instant en fuite.
Des recherches actives sont en cours pour les localiser et les mettre à la disposition de la justice.
Une réquisition à personne qualifiée a été transmise au médecin du centre hospitalier régional de Tambacounda afin d’effectuer les examens médico-légaux indispensables à l’enquête.
Ce nouveau cas de violence sexuelle en zone rurale soulève l’indignation des habitants de Massembé et relance le débat sur la protection des femmes dans les zones agricoles isolées, particulièrement vulnérables durant la période des récoltes.
Un réseau d’escroquerie se présentant sous le nom de « K Émigration » continue d’opérer à Dakar et sur les réseaux sociaux, malgré plusieurs signalements. À la tête du dispositif, un individu identifié sous les initiales A.B.D, actif principalement sur Facebook, où il piège des candidats au voyage en leur promettant des opportunités d’émigration « garanties » vers la Suisse, l’Angleterre, la Belgique et le Canada.
Selon les témoignages recueillis, l’escroc promet à ses cibles :
un voyage assuré dès paiement,
un visa garanti,
un contrat de travail préparé à l’avance,
la possibilité de régler 10 millions F CFA en cinq ans une fois installés à l’étranger.
Un discours bien rodé, destiné à rassurer des personnes souvent désespérées par la quête d’un avenir meilleur.
80 000 F CFA de frais de dossier… puis une avalanche de paiements
Le modus operandi ne varie pas : A.B.D demande d’abord 80 000 F CFA pour des « frais de dossier ».
Une fois cette somme payée, il exige de nouveaux paiements sous divers prétextes :
validation d’ambassade,
réservation de vol,
documents administratifs fictifs,
frais de contrat de travail.
Plus la victime paie, plus les demandes augmentent.
À ce jour, cinq victimes ont été identifiées :
Un jeune homme a perdu 140 000 F.
Une femme a été arnaquée de 700 000 F.
Trois autres personnes ont également versé d’importantes sommes.
Les enquêteurs privés et proches des victimes estiment toutefois que le nombre réel pourrait être largement supérieur, car plusieurs personnes n’osent pas encore témoigner.
Malgré les multiples alertes, A.B.D est toujours actif.
Il change régulièrement :
de pages Facebook,
de profils fictifs,
de numéros Orange Money et Wave,
d’identités utilisées dans les discussions WhatsApp.
Cette stratégie lui permet de continuer à attirer de nouvelles victimes, notamment dans les pages Facebook d’emploi, de voyage et d’opportunités à l’étranger.
Plusieurs victimes affirment disposer de :
captures d’écran des conversations,
numéros utilisés par l’escroc,
reçus de transferts d’argent,
copies de faux documents prétendument émis par des ambassades.
Elles envisagent de déposer plainte de manière collective afin d’accélérer l’intervention des autorités.
Les arnaques à l’émigration se multiplient au Sénégal, profitant de la naïveté, du désespoir ou du manque d’informations des candidats au départ.
Le cas de « K Émigration » n’est qu’un exemple parmi tant d’autres, mais son caractère toujours actif en fait une menace réelle pour les populations.
Une scène profondément bouleversante a secoué Pikine ce mercredi. Aïcha, une femme d’une trentaine d’années souffrant de troubles mentaux et vivant dans la rue, a été retrouvée enceinte depuis plusieurs mois. C’est un habitant du quartier, connue sous les initiales P.N., qui a décidé d’intervenir après avoir remarqué l’état inquiétant de la jeune femme.
Depuis des mois, Aïcha errait entre les ruelles de Pikine, dormant tantôt devant les boutiques, tantôt sous des abris de fortune. Les habitants la voyaient quotidiennement mais ne soupçonnaient pas qu’elle portait une grossesse avancée.
C’est P.N., une résidente du quartier sensible à la condition d’Aïcha, qui a été la première à alerter les autorités. En constatant que la jeune femme présentait des signes évidents de grossesse, elle a pris l’initiative de lui apporter assistance, veiller sur elle puis prévenir les secours pour une prise en charge complète.
La situation soulève des questions graves :
-
Comment Aïcha est-elle tombée enceinte alors qu’elle vit dans la rue ?
-
A-t-elle pu consentir ?
-
Qui est responsable ?
Plusieurs habitants évoquent la possibilité de violences sexuelles, une hypothèse au cœur des dèbats.
Ce cas met en lumière la vulnérabilité extrême des personnes souffrant de troubles mentaux, particulièrement lorsqu’elles vivent dans la rue. Livrées à elles-mêmes, ces femmes deviennent des cibles faciles pour les prédateurs.
Associations et acteurs sociaux appellent à renforcer les dispositifs de protection, d’hébergement et d’encadrement.
À Pikine, beaucoup saluent le geste de P.N., perçue comme « la bonne volonté qui a sauvé Aïcha du pire ».
Un drame atroce s’est produit dans la soirée du mardi 11 novembre 2025 à Ndong, un village situé à environ 4 kilomètres de Mboro, dans le département de Tivaouane.
Un jeune homme du nom de Abdoulaye Diop, âgé de 21 ans et originaire du quartier Touba Mboro, a été violemment lynché par des habitants après avoir été accusé de couper et de voler des câbles solaires.
Selon des témoins, Abdoulaye Diop aurait été aperçu dans un champ où étaient installés des panneaux et câbles solaires utilisés pour alimenter des pompes d’irrigation. Pris en flagrant délit présumé, il a été poursuivi par un groupe d’habitants en colère. Ces derniers l’ont rattrapé avant de le frapper à mort, sans attendre l’intervention des forces de sécurité.
Alertés, les gendarmes de Mboro se sont rendus sur les lieux, mais le jeune homme était déjà décédé. Son corps sans vie a été évacué vers la morgue de l’hôpital de Tivaouane pour autopsie.
La brigade de recherches a ouvert une enquête pour faire la lumière sur cette affaire et identifier les auteurs du lynchage.
Ce drame relance la question de la justice populaire qui, malgré les appels répétés des autorités, continue de faire des victimes dans plusieurs localités du pays.
À Mboro, la consternation est totale : certains dénoncent la brutalité de l’acte, tandis que d’autres évoquent la recrudescence des vols de matériel solaire dans la zone agricole.
Il se présentait comme un guérisseur traditionnel, un homme capable de “soigner par les esprits”. Mais derrière les incantations mystiques et les gris-gris, se cachait un prédateur sexuel méthodique.
Selon des informations exclusives rapportées par Libération, Khadim Thioune, âgé de 51 ans, a été arrêté par la Sûreté urbaine du commissariat de Guédiawaye pour charlatanisme, usage de moyens frauduleux et viol aggravé.
Tout commence avec C. Diouf, une Sénégalaise installée au Maroc et souffrant de douleurs persistantes à la gorge. En parcourant TikTok, elle tombe sur les vidéos de Khadim Thioune, présenté comme un marabout “puissant”, capable de soigner à distance grâce à des rituels spirituels.
Séduite par son discours mystique, elle le contacte. La consultation est fixée à 5 000 F CFA, un tarif symbolique qui la rassure.
Mais très vite, le soi-disant guérisseur prétend que le mal dont elle souffre “n’est pas naturel” et que des esprits “l’habitent”.
« Vous êtes possédée, il faut venir au Sénégal pour être purifiée », lui ordonne-t-il d’une voix persuasive.
Croyant sauver sa santé, la jeune femme se rend à Louga, où réside le “marabout”. À son arrivée, Khadim Thioune exige 32 000 F CFA supplémentaires, prétextant l’achat d’un “percal” et d’une “pintade” pour chasser les mauvais esprits.
Tout semble suivre un rituel traditionnel — jusqu’à ce que le charlatan décide de pénétrer dans l’intimité de la victime, sous prétexte “d’empêcher les djinns de voler les gris-gris”.
Une fois chez elle, Khadim Thioune lui tend un verre d’eau à boire, affirmant qu’il s’agit d’un élixir de purification.
Quelques minutes plus tard, C. Diouf est prise de vertiges avant de perdre connaissance.
À son réveil, le marabout avait disparu. En état de choc, elle découvre des traces suspectes sur ses parties intimes.
Lorsqu’elle le contacte pour des explications, la réponse du “guérisseur” glace le sang :
« Ce que je t’ai fait fait partie du traitement spirituel. »
Alertée, la police de Guédiawaye ouvre une enquête. Après plusieurs jours de filature, Khadim Thioune est arrêté.
Il nie d’abord les faits, affirmant entretenir une relation amoureuse avec la plaignante qu’il présente comme “sa copine”.
Mais confronté à la victime, il finit par craquer et avoue le viol.
« Les djinns que je combattais m’ont retourné », ose-t-il déclarer aux enquêteurs, comme ultime excuse.
Une justification absurde qui achève de révéler la perversité du personnage : un escroc mystique doublé d’un prédateur sexuel, caché derrière un masque de spiritualité.
Les autorités appellent désormais à plus de vigilance face aux pseudo-thérapeutes qui pullulent sur les réseaux sociaux, notamment TikTok et Facebook.
Sous couvert de guérison, certains usent de manipulations spirituelles pour abuser psychologiquement et financièrement de leurs victimes.
Le commissariat de Guédiawaye poursuit les investigations pour identifier d’éventuelles autres victimes du faux guérisseur, dont les vidéos ont été vues par des milliers d’internautes.
Au terme de son interrogatoire, Khadim Thioune a demandé pardon à sa victime, évoquant une “faiblesse passagère”.
Mais pour la justice, le masque est tombé : ce n’est pas un marabout, c’est un prédateur sexuel déguisé en homme de foi.
Son arrestation relance le débat sur la responsabilité des plateformes en ligne face à la prolifération de ces “marabouts 2.0”, qui transforment la spiritualité en un outil d’exploitation et de violence.
Une scène de violence a failli virer au drame, hier mardi, au quartier Médina Yeumbeul, où deux frères ont été sauvés in extremis de la vindicte populaire grâce à l’intervention rapide des forces de l’ordre.
Selon les informations recueillies, le poste de police de Yeumbeul Sud a été alerté, mardi 11 novembre vers 22 heures, d’une rixe impliquant plusieurs individus et risquant de dégénérer. À leur arrivée sur les lieux, les agents de la brigade de recherches ont trouvé une foule en furie s’acharnant sur deux hommes : A. T. Gaye et son frère H. Gaye. Les policiers, dirigés par le lieutenant Sow, ont dû intervenir promptement pour les extraire des mains des habitants et éviter un drame.
D’après plusieurs témoins, tout serait parti d’une bagarre au cours de laquelle A. T. Gaye, armé d’un couteau, aurait grièvement blessé G. Sylla, un soudeur de 32 ans, et A. Thiam, un chauffeur âgé de 38 ans. En représailles, des jeunes du quartier auraient pris à partie le présumé agresseur et son frère, venu tenter de le défendre.
Les deux frères, blessés à la suite du lynchage, ont été conduits au poste de police avant d’être transférés à l’hôpital pour recevoir des soins. Quant aux victimes des coups de couteau, A. Thiam a été admis au centre de santé de Yeumbeul, tandis que G. Sylla, plus gravement touché, a été évacué vers l’hôpital Fann.
Après avoir été soigné, A. T. Gaye a été placé en garde à vue. Une enquête a été ouverte pour déterminer les causes exactes de cette altercation qui aurait pu coûter la vie à plusieurs personnes.
Un simple baptême a failli virer au drame conjugal à Ndiaganiao. Samba Faye, boucher de profession, a été arrêté puis condamné pour avoir tenté d’agresser son épouse à la machette, après lui avoir reproché d’être sortie sans sa permission.
Au début du mois de septembre 2025, M.Y. Ngom, épouse de Samba Faye, se rend à un baptême dans le village, accompagnée d’autres femmes.
À son retour, alors qu’elle prépare le repas du soir, son mari surgit furieux et l’accuse d’avoir quitté la maison sans autorisation.
Pourtant, plusieurs témoins affirmeront plus tard qu’elle avait bel et bien informé son époux avant de partir.
Mais le boucher, emporté par la colère, la frappe violemment. Les voisins, alertés par les cris, interviennent à temps pour éviter le pire.
Sous le choc, M.Y. Ngom quitte discrètement le domicile conjugal en pleine nuit avec leurs deux enfants.
Elle trouve refuge chez ses parents, à Klouck Wolof, à treize kilomètres de Ndiaganiao.
Mais la colère de Samba Faye ne s’apaise pas. Un mois plus tard, il décide de mettre ses menaces à exécution.
Armé d’une machette, le boucher enfourche sa moto et se rend en pleine nuit chez ses beaux-parents.
Il défonce la porte et tente d’attaquer son épouse, mais son beau-frère et d’autres membres de la famille s’interposent.
Après une violente altercation, Samba Faye prend la fuite, laissant derrière lui sa moto, son téléphone et plusieurs effets personnels.
Alertée, la brigade de gendarmerie de Ndiaganiao lance une opération qui conduit à l’arrestation du fugitif.
Placé sous mandat de dépôt, il est jugé devant le tribunal de grande instance de Mbour.
Face aux juges, l’homme tente de minimiser les faits, affirmant n’avoir « que giflé » sa femme.
Mais les témoignages concordants et les preuves matérielles contredisent sa version.
Le tribunal a finalement reconnu Samba Faye coupable de coups et blessures volontaires et menaces de mort, après disqualification des faits initiaux.
Il écope de six mois de prison avec sursis.
M.Y. Ngom, qui n’a pas réclamé de dommages et intérêts, a toutefois déposé une demande de divorce, décidée à tourner définitivement la page d’un mariage devenu cauchemardesque.
À Rufisque, un employé de la Senelec a été arrêté pour s’être fait passer, depuis plusieurs années, pour un agent de police sur les réseaux sociaux.
L’affaire a éclaté à la suite d’une plainte déposée le 11 novembre 2025 par le policier T. Ndiaye, en service à la 2e compagnie du Groupement mobile d’intervention (GMI). Ce dernier affirme qu’un individu usurpait son identité depuis 2019, créant de faux comptes TikTok et Facebook pour se faire passer pour lui et abuser de la confiance des internautes.
Le 8 novembre dernier, T. Ndiaye a été informé qu’un certain Babacar Guèye se présentait sur TikTok comme adjudant de police au commissariat central de Rufisque, utilisant sa photo et son nom. Les enquêteurs ont aussitôt ouvert une enquête.
En exploitant les comptes suspects, ils ont relevé plusieurs numéros de téléphone, qui ont permis de localiser le faussaire à la cité Tacko, dans la commune de Rufisque.
Une descente effectuée vers 20h30 a conduit à l’arrestation du mis en cause à son domicile familial. L’individu, identifié sous le nom de Boubacar Guèye, âgé de 29 ans et agent à la Senelec, a avoué sans détour avoir usurpé l’identité du policier.
Il a été placé en garde à vue pour les besoins de l’enquête ouverte par la Sûreté urbaine du commissariat central de Rufisque.
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