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Société sur Thies info
L’Office central de répression du trafic illicite des stupéfiants (OCRTIS) de Ziguinchor a réalisé un important coup de filet dans la lutte contre le trafic de drogue en Casamance. Un homme identifié sous le nom de A. Dédhiou, tailleur de profession et âgé de 41 ans, a été interpellé en possession de 40 kilogrammes de chanvre indien.
Les faits se sont déroulés dans la nuit du 22 décembre 2025, aux environs de 4 heures du matin, à Tenghory, un quartier de la commune de Bignona, dans la région de Ziguinchor. Selon les éléments de l’enquête, le mis en cause convoyait 50 blocs de chanvre indien à bord d’une moto lorsqu’il a été intercepté par les agents de l’OCRTIS, qui avaient exploité un renseignement précis.
Interrogé après son arrestation, A. Dédhiou est rapidement passé aux aveux. Il a déclaré que la cargaison de drogue était destinée à un individu identifié comme C. Camara, présenté comme son complice. D’après ses déclarations, ce dernier devait l’attendre à Tenghory pour réceptionner la marchandise.
À l’issue de la procédure, A. Dédhiou a été placé sous mandat de dépôt. Il est poursuivi pour détention, usage et trafic de drogue, ainsi que pour mise en danger de la vie d’autrui, des chefs d’accusation lourds prévus par la législation sénégalaise.
Selon des informations rapportées par le journal L’Observateur, l’enquête concernant le principal mis en cause est désormais bouclée. En revanche, C. Camara, le présumé destinataire de la drogue, demeure en fuite. Les forces de sécurité ont lancé un avis de recherche et poursuivent activement les investigations pour mettre la main sur lui.
Cette opération illustre une nouvelle fois la détermination des autorités à endiguer le trafic de stupéfiants dans le sud du pays, une zone régulièrement utilisée comme couloir pour l’acheminement de la drogue.
Depuis plusieurs mois, la Section de recherches (SR) de Dakar mène une enquête approfondie sur une vaste opération d’escroquerie ciblant des clients de la Sonatel. Selon Libération, des individus se faisaient passer pour des agents de l’opérateur de télécommunications afin de soutirer de l’argent à leurs victimes, en usant de menaces de coupure de ligne pour défaut de paiement.
Le mode opératoire, simple mais redoutablement efficace, reposait sur des appels téléphoniques frauduleux. Les escrocs contactaient leurs cibles en prétendant l’existence de factures impayées. Le 24 novembre dernier, le domicile de D. Diouf a ainsi été pris pour cible alors que cette dernière était absente.
En ligne avec son employée de maison, les malfaiteurs ont appliqué leur stratégie habituelle : obtenir des informations sur la personne chargée du règlement des factures. Une fois ces renseignements recueillis, ils ont convaincu l’employée que sa patronne avait donné instruction de leur remettre l’argent conservé dans sa chambre.
Tombée dans le piège, l’employée a remis la somme de 10 millions de francs CFA à un taximan chargé de convoyer l’argent jusqu’à Kaolack.
Alertée, D. Diouf a porté plainte, permettant aux enquêteurs de la SR de remonter rapidement la piste. Les investigations ont d’abord conduit au taximan, puis à l’individu qui lui avait confié l’argent. Cette avancée a débouché sur une série d’arrestations.
Parmi les personnes interpellées figure Baye Bitèye, un charlatan installé à Taïba Niassène, arrêté sur place avant d’être transféré à Dakar. Son audition a permis aux enquêteurs d’identifier l’ensemble des membres du réseau, dont l’un serait basé à Ziguinchor.
Baye Bitèye a été déféré vendredi dernier devant le parquet pour association de malfaiteurs, escroquerie, usurpation de fonction et usage de faux. L’enquête se poursuit afin d’interpeller les autres membres du gang encore en fuite.
Victime collatérale de cette affaire, la Sonatel, dont l’image a été sérieusement écornée, s’est constituée partie civile.
Le rapport du médecin-légiste sur le décès de Binetou Guèye est sans équivoque. Il conclut à une « mort violente », écartant définitivement toute hypothèse accidentelle. L’examen médico-légal révèle une plaie transfixiante, attestant que la victime a été abattue d’une balle tirée à bout portant, provoquant un fracas osseux irréversible.
Au-delà du tir mortel, l’autopsie met en évidence une importante hémorragie interne. Selon le médecin-légiste, cité par L’Observateur dans son édition de ce mercredi 24 décembre, ces lésions seraient consécutives à une violente bastonnade subie par la victime avant le coup fatal. Ces éléments confortent la thèse de violences conjugales répétées, soutenue depuis le début par la famille de la défunte.
L’époux de la victime, P. M. Diop, avait dans un premier temps plaidé un accident lié à une mauvaise manipulation de l’arme. Une version aujourd’hui balayée par les preuves scientifiques, mais aussi par les témoignages recueillis par les enquêteurs.
Il ressort de l’enquête que Binetou Guèye aurait tenté de se réfugier chez ses beaux-parents, avant d’être renvoyée de force dans sa chambre, où elle a finalement été tuée.
Dans le cadre de cette affaire, cinq personnes ont été placées en garde à vue :
l’époux, poursuivi pour meurtre et détention illégale d’arme,
ses parents,
un ami,
et une femme présentée comme sa compagne.
Ils sont poursuivis pour complicité présumée, non-dénonciation de crime et tentative de dissimulation de preuves.
Restitué à sa famille, le corps de Binetou Guèye devrait être inhumé ce mercredi au cimetière de Yeumbeul, selon le quotidien du Groupe Futurs Médias.
L’enquête se poursuit afin d’établir avec précision l’ensemble des responsabilités dans ce drame qui relance le débat sur les violences faites aux femmes au Sénégal.
Poursuivi pour assassinat, pédophilie et détournement de mineure, S.A Fall, âgé de 29 ans, a comparu ce mardi 23 décembre devant la Cour d’appel de Thiès. Le prévenu avait été condamné à la réclusion criminelle à perpétuité par la chambre criminelle du tribunal de grande instance de Thiès le 27 novembre 2023. Ses avocats ont interjeté appel.
Lors de l’audience, S.A Fall a reconnu avoir tué K. Diouf, 15 ans, avec qui il entretenait une relation amoureuse. Selon ses déclarations, les faits se sont déroulés en mars 2020 à Thiès. Il expliqua avoir initialement remis 10 000 FCFA à la victime pour effectuer un test de grossesse, qu’il pensait confirmer la grossesse qu’elle lui avait attribuée.
Le prévenu a détaillé qu’après une discussion dans un lieu isolé, K. Diouf lui aurait révélé que ce n’était pas lui mais son oncle qui était responsable de sa supposée grossesse. Se sentant trahi, S.A Fall l’aurait ensuite étranglée avec ses mains et un cordon de pantalon, affirmant que ce geste n’était pas prémédité et qu’il s’agissait d’un accident. Il a ensuite placé le corps dans la malle de son véhicule et l’a abandonné près de l’hôpital « Dalal Xel » de Thiès.
Le corps de K. Diouf fut découvert aux environs de 2 heures du matin par des passants. La mère de la victime a appris la mort de sa fille sur les réseaux sociaux et réclame 20 millions FCFA à titre de dommages et intérêts. La sage-femme ayant réalisé le test de grossesse a confirmé que la victime n’était pas enceinte.
Les avocats de S.A Fall plaident la disqualification de l’assassinat en meurtre, arguant de l’absence de préméditation. Le procureur de la République a quant à lui requis 20 ans de réclusion criminelle, suggérant également la requalification des faits.
Le jugement en appel devrait être rendu prochainement.
La nouvelle est tombée comme un couperet samedi dernier à 14h00 : Mouhamed Gueye, 26 ans, jeune Sénégalais installé à Ajaccio, a été abattu par un policier sur le cours Napoléon, en pleine journée. À Dakar, son père, Moumar Gueye, proviseur dans un grand lycée, peine à accepter l’impensable.
Selon le procureur d’Ajaccio, le policier aurait tenté de neutraliser le jeune homme après que celui-ci se soit montré menaçant envers des passants avec un couteau.
Trois balles ont été tirées, tuant Mouhamed sur le coup.
« Certes, il fallait le maîtriser, mais il était possible de viser des points non mortels, comme les bras ou les jambes. Le tuer ainsi, comme un animal, c’est lâche et ignoble », confie, la voix brisée, Moumar Gueye.
La famille insiste sur le caractère pacifique et sérieux de Mouhamed. Arrivé en France en 2020 avec un visa étudiant, il travaillait dans la restauration et avait obtenu un CDI. Ses proches évoquent un jeune homme « sans problème », marqué seulement par un court séjour à l’hôpital psychiatrique en 2024, lié au stress et au surmenage.
« Le jour même de sa mort, j’ai parlé avec son patron. Il m’a répondu : ‘C’est un jeune sérieux, travailleur, exemplaire.’ Parmi tous les employés, c’est le seul à avoir un CDI », explique son père.
Aucune plainte n’a encore été déposée, mais Moumar Gueye envisage de saisir la justice française pour homicide volontaire. Dans une lettre aux autorités sénégalaises, il demande au président Bassirou Diomaye Faye de « prendre ses responsabilités » et de l’aider à faire toute la lumière sur ce drame.
Pour la famille et les proches, ce drame était évitable, et il laisse un goût amer : « C’est un sentiment de dégoût et d’injustice », confie Moumar Gueye.
L’enquête sur la mort tragique de Binetou Guèye, âgée de 33 ans, prend une tournure décisive. La jeune femme a été tuée par balle, samedi dernier, à Keur Mbaye Fall, par son époux P. M. Diop. Après l’écrou du principal suspect, la brigade de gendarmerie de la Zone franche industrielle (ZFI) a procédé à quatre nouvelles arrestations, compliquant un peu plus la situation du mari de la victime.
Les personnes interpellées sont : le père et la mère du suspect, un ami venu le voir quelques heures avant le drame, ainsi qu’une dame soupçonnée d’être la petite-amie du mis en cause. Ces développements viennent contredire la thèse d’un accident avancée par P. M. Diop.
Selon nos sources, l’exploitation du téléphone portable du suspect et les témoignages recueillis par les enquêteurs indiquent que le meurtre serait lié à une histoire de jalousie.
Le mari de Binetou Guèye aurait loué un appartement à Thiaroye pour cette maîtresse présumée.
La famille de la défunte, qui ne croyait pas à la version accidentelle du drame, se montre soulagée par ces avancées. La mère de Binetou Guèye a affirmé qu’elle espère que justice sera rendue à sa fille, tandis qu’une sœur a révélé dans L’Observateur : « Il la harcelait régulièrement. Nous savions tous qu’elle n’était pas heureuse dans son mariage, mais Binetou ne voulait se confier à personne. »
Autre élément crucial de l’enquête : le téléphone de P. M. Diop a mystérieusement disparu. Plusieurs médias rapportent que ce sont ses parents qui l’auraient dissimulé, d’où leur interpellation.
À ce stade, le mari de Binetou Guèye n’est plus poursuivi pour homicide involontaire mais pour meurtre, détention illégale d’arme et défaut de papiers administratifs afférents à l’arme. L’enquête se poursuit et devrait permettre d’éclaircir les zones d’ombre de ce drame conjugal qui a bouleversé Keur Mbaye Fall.
Une opération rapide de la police a permis d’éviter la commercialisation d’une viande impropre à la consommation. Le suspect a été interpellé en flagrant délit.
Une activité jugée dangereuse pour la santé publique a été stoppée net, dimanche 21 décembre 2025, dans le quartier de Golf Sud, grâce à l’intervention diligente du Commissariat d’arrondissement de la localité. Un individu a été interpellé pour abattage clandestin et mise en danger de la vie d’autrui.
Selon les informations communiquées par la police, l’opération fait suite à l’exploitation d’un renseignement précis signalant la récupération suspecte d’une carcasse animale. Le mis en cause aurait transporté le cadavre d’un mouton jusqu’à son domicile avec l’intention de le dépecer avant de mettre la viande sur le marché, malgré son caractère manifestement impropre à la consommation.
Alertée, la Brigade de recherche s’est immédiatement rendue sur les lieux. Les agents ont surpris le suspect en plein dépeçage à son domicile. Il a été interpellé sur-le-champ et conduit dans les locaux de la police pour les besoins de l’enquête.
La carcasse du mouton a été saisie afin d’empêcher toute tentative de commercialisation et de protéger les populations contre d’éventuels risques sanitaires.
Entendu par les enquêteurs, le mis en cause est passé aux aveux, reconnaissant avoir agi dans le but d’écouler la viande auprès de consommateurs.
Une enquête est en cours pour déterminer s’il agissait seul ou s’il existait un réseau de distribution impliqué dans cette pratique illégale.
L’interpellation, le 21 décembre 2025, de cinq individus dans un appartement du quartier Escale continue de susciter interrogations et débats. Au-delà du fait divers, cette affaire met en lumière plusieurs zones d’ombre : le rôle du renseignement, les conditions de l’intervention policière, les suites judiciaires attendues et surtout les implications sanitaires révélées par l’enquête.
Selon des sources policières concordantes, l’opération menée par la brigade de recherches du commissariat du premier arrondissement de Thiès fait suite à l’exploitation d’un renseignement jugé crédible. Celui-ci faisait état d’un regroupement suspect dans un appartement discret du quartier Escale, une zone résidentielle réputée calme de la capitale du Rail.
Après une phase de surveillance, les enquêteurs décident d’intervenir. À leur arrivée sur les lieux, cinq personnes sont trouvées à l’intérieur de l’appartement.
Les personnes interpellées ont été identifiées comme O. Guèye, tailleur et occupant de l’appartement, A. Thiam, styliste, N. Seck, photographe, D. Sarr, également tailleur, et P. M. Faye.
D’après les premiers éléments de l’enquête, seul l’hôte réside de façon permanente à Thiès. Les autres, venus de Dakar et d’autres localités, séjournaient temporairement dans la ville.
Face aux enquêteurs, les mis en cause ont expliqué leur présence par des préparatifs liés à un défilé de mode prévu dans un restaurant de la place, une version actuellement examinée par la police.
La perquisition effectuée dans l’appartement a conduit à la saisie de plusieurs objets considérés comme compromettants par les forces de l’ordre, notamment des lubrifiants et des comprimés.
Ces éléments constituent aujourd’hui une partie essentielle du dossier transmis au parquet, qui devra apprécier leur portée juridique.
L’un des aspects les plus sensibles de l’affaire concerne la révélation faite par l’un des prévenus, D. Sarr, qui a déclaré être porteur du VIH. Selon des sources proches de l’enquête, il aurait reconnu ne pas avoir informé ses partenaires de son statut médical.
Ce point, distinct des faits initiaux, ouvre un volet sanitaire et juridique délicat. Des spécialistes rappellent que la question de l’information du partenaire relève à la fois de la responsabilité individuelle et du cadre légal encadrant la protection de la santé publique, tout en exigeant une extrême prudence pour éviter toute stigmatisation.
À ce stade, aucune communication officielle détaillée n’a encore été faite par le parquet de Thiès. Les cinq personnes interpellées ont été placées en garde à vue pour les besoins de l’enquête, en attendant leur éventuelle déferrement.
Des sources judiciaires indiquent que le dossier est en cours d’examen et que les qualifications pénales définitives dépendront des éléments matériels, des auditions et des textes applicables.
Au-delà du cadre judiciaire, cette affaire intervient dans un contexte social sensible, où les questions liées aux mœurs, à la vie privée et à la santé publique suscitent de fortes réactions. Plusieurs observateurs appellent à un traitement responsable de l’information, rappelant la nécessité de respecter la présomption d’innocence et la dignité humaine.
De nombreuses questions demeurent :
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Quelle sera la position finale du parquet ?
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Les éléments saisis suffiront-ils à étayer les charges ?
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Le volet sanitaire donnera-t-il lieu à une procédure distincte ?
Autant d’interrogations qui trouveront réponse dans les prochains jours, à mesure que la justice fera la lumière sur cette affaire qui continue de faire parler à Thiès et au-delà.
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