|
Le Portail de Thiès sur le Web
|
|
Thiès-Ville : Réunion de rentrée 2025-2026 sous le signe de la performance
27/10/2025
Réussir ensemble avec Habib Vitin
24/10/2025
Thiès : Ouverture du Forum Islamique pour la Paix
18/10/2025
L’école n’est pas une caserne : repensons la rentrée autrement Par Lamine Aysa Fall
15/10/2025
Hommage à Mohamed NDIAYE, comme si Robert nous était conté
14/10/2025
Société sur Thies info
La scène, captée par une caméra de surveillance à Dakar, a laissé les habitants sans voix : grièvement blessé, le voleur s’est volatilisé avant l’arrivée de la police.
La nuit du vendredi 8 au samedi 9 novembre a été particulièrement agitée dans un quartier résidentiel de Dakar. Vers 2 heures du matin, un individu a tenté de s’introduire dans une maison à deux étages, pensant profiter de l’obscurité pour opérer en toute discrétion. Mais c’était sans compter sur l’œil vigilant d’une caméra de surveillance.
Sur la vidéo, on distingue clairement le cambrioleur, vêtu de sombre, escalader la façade en s’aidant des barres du balcon. Après quelques instants d’effort, il atteint le deuxième étage et tente de se hisser jusqu’à une fenêtre entrouverte. Mais le plan tourne court : une mauvaise prise, un geste trop brusque, et l’homme bascule dans le vide.
Il s’écrase violemment sur le sol, sous le choc des voisins réveillés par le bruit sourd de la chute. Sur la vidéo, on le voit se tordre de douleur avant de ramper difficilement, visiblement blessé. Et c’est là que la scène devient mystérieuse : l’homme parvient à disparaître dans l’ombre, en rampant, avant même que quiconque n’intervienne.
Lorsque les habitants et les policiers se sont rendus sur place quelques minutes plus tard, il ne restait plus qu’une tache de sang et quelques traces de pas maladroits. Le blessé s’était littéralement volatilisé.
Les agents du commissariat local ont entamé des recherches dans les environs, pensant qu’il n’a pas pu aller bien loin dans cet état. Selon une source policière, il pourrait s’agir d’un récidiviste connu dans le secteur pour plusieurs cambriolages nocturnes. Les enquêteurs exploitent actuellement les images pour tenter de remonter sa piste.
Les habitants, eux, restent sous le choc. « On l’a vu tomber, on a cru qu’il était mort. Mais il s’est relevé et a disparu comme un fantôme », raconte un témoin.
Cet incident spectaculaire relance la question de la sécurité domestique et met en lumière l’importance croissante de la vidéosurveillance dans les zones résidentielles de la capitale sénégalaise.
Un incident inhabituel s’est produit ce samedi dans la commune de Nguekokh, où le corps d’un homme d’origine canadienne, ancien résident de Belgique et récemment installé à Saly, a été exhumé moins de 24 heures après son inhumation.
Le défunt avait été enterré au cimetière sérère de la localité. Cependant, la population s’est opposée à cette inhumation, estimant que les conditions administratives n’avaient pas été respectées.
Selon plusieurs témoins, les habitants ont contesté la validité du certificat d’inhumation présenté par les proches. Ce document, délivré en dehors de la commune, n’aurait pas été reconnu par les autorités locales, qui exigent des justificatifs conformes aux règlements municipaux en matière d’enterrement. Cette situation a rapidement provoqué des tensions au sein de la communauté, partagée entre le respect dû au défunt et la nécessité d’appliquer les règles en vigueur.
Face à la contestation persistante et en l’absence de documents administratifs jugés conformes, les autorités locales ont pris la décision d’exhumer le corps. L’opération a été menée sous la supervision des services compétents afin d’éviter tout débordement. Une enquête administrative pourrait être ouverte pour déterminer les circonstances exactes de cette inhumation controversée.
Un dossier à la fois explosif et révélateur des tensions entre commerçants a été examiné ce jeudi devant le Tribunal de grande instance de Thiès.
Le prévenu, M. Djité, un commerçant bien connu du marché central, comparaissait pour vol et destruction de biens appartenant à autrui, des faits portant sur une somme colossale de 14 millions de francs CFA.
Selon la partie civile, K. Dioum, également commerçant, M. Djité lui aurait demandé de déplacer sa cantine, adossée au mur de son propre magasin, afin de procéder à des travaux de réfection.
Mais K. Dioum aurait catégoriquement refusé, estimant que sa cantine était installée en toute légalité.
Ce refus aurait déclenché une série d’événements rocambolesques.
Dans la nuit, M. Djité serait revenu sur les lieux, accompagné d’un complice, pour démanteler la cantine en question.
Selon le témoignage du vigile du marché, M. Sow, le prévenu lui aurait alors assuré avoir l’autorisation du propriétaire des lieux, B. Dioum, afin de mener les travaux.
Le lendemain matin, la stupéfaction a été totale.
Le propriétaire B. Dioum a découvert la cantine complètement détruite, avec la marchandise réduite en miettes.
Alerté, il a immédiatement interrogé le vigile, qui a révélé le nom de M. Djité comme étant l’auteur de cette opération nocturne.
Dans sa plainte déposée à la police, K. Dioum affirme avoir perdu 14 millions de francs CFA, en plus de documents importants, dont des papiers de terrain qu’il aurait laissés dans la cantine avant les faits.
Un huissier de justice a été commis pour constater les dégâts et appuyer la procédure judiciaire.
Arrêté, M. Djité a été inculpé et placé sous mandat de dépôt.
Devant la barre, il a nié catégoriquement les accusations, soutenant qu’il n’avait fait que déplacer une table gênant l’accès à son magasin, sans jamais s’en prendre à la cantine de son voisin.
Mais son explication n’a pas convaincu le tribunal.
Le témoin principal, le vigile M. Sow, a maintenu sa version initiale : le commerçant aurait bien démonté la structure dans la nuit, affirmant vouloir créer une deuxième porte sur la façade du magasin.
Pour l 'avocat de la partie civile, le préjudice subi par son client est énorme : destruction de matériel, perte de marchandises et disparition d’une importante somme d’argent.
Il a ainsi réclamé 20 millions de francs CFA de dédommagement au titre de réparation du dommage matériel et moral.
Le procureur de la République, estimant que les éléments du dossier sont « clairs et accablants », a requis deux (2) ans de prison ferme à l’encontre du prévenu.
Il a également souligné le caractère « prémédité » de l’acte et la « gravité du préjudice financier et moral » causé à la victime.
La défense a, pour sa part, plaidé la bonne foi de son client et demandé la clémence du tribunal, soutenant qu’aucune preuve tangible ne démontre la disparition de la somme évoquée.
L’affaire a été mise en délibéré, et le verdict est attendu dans les prochains jours.
Un jugement qui sera scruté de près par la communauté commerçante de Thiès, tant ce dossier illustre les rivalités économiques et les conflits de propriété fréquents dans les marchés urbains du pays.
La Cité ouvrière de Thiès, à 70 kilomètres de Dakar, est sous le choc. Un homme jusque-là perçu comme un père de famille irréprochable vient de tomber de son piédestal. A.B. Ndoye, couturier bien connu du quartier, a été arrêté et placé sous mandat de dépôt. Il est accusé d’avoir à plusieurs reprises abusé de sa propre fille biologique, Madjiguène Nd., âgée de 17 ans.
L’affaire a éclaté le 27 novembre, lorsque B. Th., l’ex-épouse de l’accusé, a porté plainte et s’est constituée partie civile. La seconde épouse de Ndoye, S.F.G., aurait alerté la mère de la jeune fille après avoir entendu des confidences troublantes de l’adolescente pendant les vacances.
Madjiguène aurait confié à sa belle-mère avoir été victime de comportements inappropriés de la part de son père. Choquée, cette dernière a incité la mère biologique à parler à sa fille pour clarifier la situation.
De retour chez sa mère le 24 octobre, Madjiguène a déclaré avoir été exposée à des actes sexuels non consentis à plusieurs reprises, dans l’appartement familial et dans une chambre louée par son père.
Sa mère l’a immédiatement conduite à la maternité de l’hôpital régional de Thiès. Le médecin-gynécologue, Dr Coura Sylla, a constaté une lésion intime ancienne, confirmant le témoignage de la jeune fille.
Sur la base de ces éléments, A.B. Ndoye a été interpellé. Placé en garde à vue, il a nié les faits, évoquant un conflit avec son ex-épouse. Les enquêteurs ont procédé à des confrontations et à une perquisition des lieux cités par la victime. La configuration des espaces correspondrait aux déclarations de la jeune fille.
Si les charges sont confirmées, il pourrait être poursuivi pour comportements inappropriés envers mineure et atteinte à la pudeur, des faits passibles de lourdes sanctions.
Le Commissariat d’arrondissement des Parcelles Assainies a procédé, le 2 novembre 2025, à l’interpellation d’un individu accusé de « collecte de données à caractère obscène et menaces de diffusion ».
Cette arrestation fait suite à une plainte déposée le 24 octobre par une femme se disant victime de chantage et d’intimidation.
Selon la version rapportée par la police, tout a commencé lorsqu’un homme a contacté la victime par téléphone, prétextant une erreur de numéro.
De fil en aiguille, une relation amoureuse se serait installée entre eux, jusqu’à une première rencontre à la plage BCEAO.
Lors de ce rendez-vous, la jeune femme aurait refusé les avances sexuelles de son interlocuteur, déclenchant des tensions au sein du duo.
Quelques jours plus tard, le suspect aurait invité la victime à la Patte d’Oie, lui promettant une somme d’argent.
Mais sur place, il aurait de nouveau tenté d’obtenir des rapports sexuels.
Face au refus de la femme, l’homme aurait refusé de lui remettre l’argent, dans le but de la contraindre à céder.
Ce comportement aurait profondément choqué la victime, qui a pris ses distances.
La situation s’est aggravée lorsque l’homme a recontacté la victime pour lui annoncer qu’il détenait des vidéos d’elle à caractère obscène.
Selon le récit de la plaignante, il lui aurait menacé de les publier sur les réseaux sociaux si elle ne se rendait pas chez lui.
Le mis en cause aurait ajouté que ces vidéos lui provenaient d’un tiers avec lequel la femme aurait eu une relation passée.
Interpellé par les enquêteurs, le suspect a reconnu détenir les vidéos, affirmant toutefois les avoir obtenues dans un groupe WhatsApp où elles circulaient déjà.
Après audition, il a été déféré devant le parquet pour chantage et détention de contenus obscènes.
Le Tribunal des flagrants délits de Pikine Guédiawaye a rendu son verdict dans l’affaire de M D Sène, 23 ans, et de sa mère, K Sène. Les deux femmes ont été condamnées à six mois de prison avec sursis et à une amende de 100 000 FCFA chacune pour inhumation irrégulière, après la découverte d’un fœtus masculin sans vie derrière leur domicile.
Le 26 octobre dernier, les forces de l’ordre se sont rendues au domicile des prévenues, situé au quartier Afia 5 de Yeumbeul Sud, suite à une alerte citoyenne. Sur place, un fœtus masculin sans vie a été découvert, enterré dans la cour de la maison.
Les deux femmes étaient initialement suspectées d’infanticide et d’avortement clandestin, mais le déroulement de l’enquête a permis de clarifier les circonstances.
M D S et sa mère étaient poursuivies pour :
-
Avortement clandestin
-
Violation des règles d’inhumation
Le tribunal a relaxé les prévenues du chef d’avortement clandestin, le procureur ayant indiqué que l’enfant n’avait jamais respiré, et que les faits ne pouvaient donc pas être qualifiés de meurtre.
En revanche, elles ont été reconnues coupables d’avoir enfreint les règles relatives aux sépultures, justifiant la peine prononcée.
À la barre, M D S a affirmé qu’elle ignorait sa grossesse, souffrant de retards fréquents de règles et ne présentant aucun signe apparent, malgré le fait qu’elle soit déjà mère.
Elle a expliqué qu’un jour, en soulevant une lourde bassine pendant le ménage, elle avait ressenti de violentes douleurs. Le lendemain, elle a subi des saignements et l’expulsion d’un sac contenant du liquide et du sang. Sa mère, pensant à une fausse couche spontanée, a enterré le sac derrière la maison.
L’avocate des prévenues a plaidé l’absence de volonté d’interrompre la grossesse, qualifiant l’événement d’avortement spontané. Le tribunal a suivi cet argument et a relaxé les deux femmes du chef d’avortement clandestin, tout en maintenant leur condamnation pour violation des règles d’inhumation.
Dans un geste marquant en faveur de l’éducation, l’entreprise Les Ciments du Sahel a remis, jeudi, des fournitures et équipements scolaires d’une valeur de 162 305 523 FCFA à une quinzaine d’établissements de la commune de Diass, située dans le département de Mbour. Cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre de la politique de Responsabilité sociétale de l’entreprise (RSE), vise à soutenir l’éducation et à contribuer au développement local.
« Pour cette année, les fournitures et les équipements scolaires représentent un montant de 162 millions 305 523 FCFA », a indiqué Alioune Sarr, conseiller environnement et chargé de la RSE des Ciments du Sahel. « Nous intervenons dans une quinzaine d’établissements auxquels nous fournissons la totalité du matériel nécessaire pour toute l’année scolaire », a-t-il précisé.
Depuis sa création, l’entreprise ne cesse d’investir dans la commune. « En 20 ans d’existence, nous avons construit plus de 50 salles de classe, huit blocs administratifs, des logements pour enseignants ainsi que des cases pour les tout-petits », a rappelé M. Sarr. Selon lui, ces actions reflètent l’engagement des Ciments du Sahel dans le développement économique et social de Diass.
Pour les bénéficiaires, cet appui constitue un véritable levier pour l’éducation. Pape Mor Gningue, directeur de l’école du village de Kirène, a exprimé sa gratitude au nom des établissements. « Cet appui représente un véritable investissement sur le capital humain. Il permet aux enfants d’avoir accès à un matériel scolaire complet et de qualité, renforçant ainsi leurs chances de réussite », a-t-il souligné.
Le directeur d’école a également lancé un appel aux parents : « Il est important que les familles veillent au suivi et à l’encadrement des enfants à la maison, afin que cet investissement profite pleinement à leur apprentissage. »
Cette initiative des Ciments du Sahel illustre l’impact concret que peut avoir le secteur privé dans le domaine éducatif, notamment dans les communes rurales et périurbaines, et souligne l’importance de partenariats durables entre entreprises et collectivités pour le développement du pays.
Les habitants du quartier Darou Marnane, à Touba, sont encore sous le choc. Ce lundi, aux premières heures de la matinée, une femme qui se rendait au marché a été violemment agressée par un individu non identifié.
Selon des témoins, la victime, une commerçante d’une quarantaine d’années, quittait son domicile peu avant 6 heures pour rejoindre le marché local lorsque son agresseur lui a barré la route dans une ruelle sombre. L’homme l’aurait frappée à plusieurs reprises avec un objet tranchant avant de prendre la fuite, la laissant grièvement blessée.
Alertés par ses cris, des riverains ont accouru et transporté la victime à l’hôpital Matlaboul Fawzaïni où elle reçoit actuellement des soins intensifs. Son pronostic vital serait engagé selon une source médicale.
La Brigade spéciale de Touba a ouvert une enquête. Les gendarmes multiplient les patrouilles et les recoupements pour identifier et interpeller l’agresseur, dont le mobile reste pour l’instant inconnu.
Cette attaque relance le débat sur la sécurité dans les quartiers périphériques de Touba, notamment à l’aube, où les agressions ciblant des femmes se rendant au marché deviennent de plus en plus fréquentes.
Actualité à Thiès
Thiès : la 2ᵉ édition des Rencontres économiques et commerciales des femmes du Sénégal lancée en présence du représentant du ministre Aliou Dione
Habib Vitain dévoile son programme : “Thiès d’Abord” veut redonner souffle à la cité du rail
Actualités
Thiès célèbre la Journée des Forces Armées sous le signe des Jeux Olympiques de la Jeunesse 2026
Journée des Forces armées : Bassirou Diomaye Faye salue le rôle stratégique de l’armée pour les JOJ Dakar 2026
Service Commercial: 772150237 - Email: seyelatyr@hotmail.com











