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Société sur Thies info
Un vaste réseau présumé de traite de jeunes Sénégalais opérant entre le Sénégal et le Ghana vient d’être mis au jour. Selon des révélations du quotidien Libération, l’affaire a éclaté à la suite des témoignages de deux jeunes originaires de Kébémer, récemment parvenus à s’échapper de leurs ravisseurs après la mort tragique de Cheikh Touré au Ghana.
Après Mamadou Seck, Amadou Fall est le second à avoir brisé le silence. Ce dernier a réussi à tromper la vigilance de ses geôliers avant de regagner le Sénégal, où il s’est immédiatement présenté au commissariat de Kébémer pour déposer plainte.
D’après leurs déclarations concordantes, les recruteurs attireraient de jeunes Sénégalais avec la promesse de projets de voyage ou d’installation au Canada. Une fois arrivées au Ghana, les victimes découvrent une toute autre réalité : elles sont sommées d’intégrer un réseau lié à la société Qnet, connue pour ses activités controversées de marketing multiniveau.
Ceux qui refusent de collaborer seraient alors victimes de représailles sévères. Les témoignages font état de séquestrations dans des maisons surveillées, de privations de nourriture et de pressions psychologiques intenses destinées à briser toute résistance.
Dans sa déposition, Amadou Fall affirme avoir été retenu contre son gré pendant près d’un mois.
« J’étais emprisonné et affamé parce que j’avais refusé d’entrer dans leur système », a-t-il confié aux enquêteurs.
Il ajoute que plusieurs autres Sénégalais seraient toujours détenus au Ghana, répartis dans différentes maisons contrôlées par le même réseau criminel. Le nombre exact de captifs reste, à ce stade, inconnu.
Les enquêteurs s’intéressent particulièrement au rôle présumé d’un certain Ibrahima Gaye, présenté comme un Sénégalais agissant en tant que recruteur. Selon les victimes, il percevrait des commissions en convainquant de jeunes candidats au départ de voyager au Ghana sur la base de projets totalement frauduleux.
Ce nom figure désormais dans les procès-verbaux transmis aux autorités compétentes, alors que l’enquête pourrait s’étendre au-delà de Kébémer et impliquer des ramifications internationales.
La mort de Cheikh Touré, survenue dans des circonstances encore troubles au Ghana, donne une dimension tragique supplémentaire à cette affaire. Elle met en lumière les dangers liés aux réseaux d’émigration clandestine déguisés en opportunités professionnelles ou migratoires.
Les autorités sénégalaises sont appelées à renforcer la sensibilisation des jeunes face à ces pratiques et à intensifier la coopération judiciaire avec le Ghana pour retrouver les personnes toujours retenues en captivité et démanteler ce réseau présumé de traite humaine.
Une sombre affaire de chantage à caractère sexuel, aux allures de thriller numérique, a récemment secoué le quartier huppé du Point E. Derrière ce dossier sensible traité par les limiers du commissariat d’arrondissement se dessine un mélange explosif de mœurs, cupidité et trahison familiale, rapporte L’Observateur.
Mariée et menant jusque-là une vie paisible, F. K. ne s’attendait nullement à voir son intimité devenir une arme de pression. Le 23 décembre, sa vie bascule lorsqu’elle reçoit sur WhatsApp une vidéo envoyée par un numéro inconnu.
À l’écran, le choc est brutal : des images intimes la montrant avec son époux, filmées dans leur chambre conjugale. Sous le coup de la stupeur, la jeune femme comprend que quelqu’un détient une partie de sa vie privée.
Le harceleur ne tarde pas à passer à l’action. Il appelle la victime et lui fait une proposition sans équivoque : une rencontre intime, sous peine de voir les vidéos diffusées sur les réseaux sociaux.
Redoutant le scandale et l’atteinte à l’honneur de sa famille, F. K. tente d’abord de gagner du temps. Mais le maître chanteur durcit le ton. D’autres vidéos suivent, agrémentées de stickers obscènes, puis vient l’exigence d’une forte somme d’argent.
Acculée, la jeune femme feint d’accepter une rencontre. Le rendez-vous est fixé au rond-point Mame Abdou Aziz, au Point E, le 25 décembre 2025.
Cette fois, F. K. décide de briser le silence. Elle porte plainte au commissariat du Point E. Sous la direction du commissaire Sow, les enquêteurs montent un dispositif discret et demandent à la victime de jouer le jeu.
Le jour du rendez-vous, tandis que la plaignante se présente sur les lieux, des policiers en civil quadrillent la zone.
Le suspect tombe dans le piège. À peine a-t-il abordé la jeune femme qu’il est maîtrisé et interpellé.
Conduit au commissariat, l’individu est identifié comme Jules François Gomis, étudiant domicilié à Wakhinane-Nimzatt. Face aux enquêteurs, il ne tarde pas à passer aux aveux.
L’exploitation de son téléphone confirme son implication dans l’envoi des vidéos et les tentatives de chantage. Mais l’enquête est loin d’être terminée.
Selon L’Observateur, Jules F. Gomis affirme avoir reçu les vidéos d’une certaine Mami Diallo, présentée comme une cousine proche de la victime.
Les policiers interpellent alors la jeune femme à Petit Mbao. Identifiée comme Yaye S. Diallo, couturière de 19 ans, elle finit par craquer lors des interrogatoires.
Elle avoue avoir profité d’une visite de F. K. au domicile familial pour transférer discrètement les vidéos intimes depuis le téléphone de sa cousine vers le sien. Quatre vidéos seront ensuite envoyées à l’étudiant afin d’organiser le chantage.
L’exploitation de son téléphone permet aux enquêteurs de découvrir une dizaine de vidéos intimes, soigneusement dissimulées dans des dossiers intitulés « Masqués » et « Supprimés récemment », confirmant la préméditation des faits.
Au terme de leur garde à vue, Jules François Gomis et Yaye S. Diallo ont été déférés devant le procureur de la République. Ils devront désormais répondre de faits graves mêlant atteinte à la vie privée, chantage et complicité.
L’affaire qui a profondément ému la banlieue dakaroise connaît un tournant judiciaire décisif. Dans le dossier de la mort tragique de Binetou Gueye, la justice sénégalaise a requalifié les faits initialement poursuivis en homicide involontaire en meurtre. Son époux, P. M. Diop, a été placé sous mandat de dépôt, tandis que plusieurs membres de son entourage ont été soumis à différentes mesures de surveillance judiciaire, selon des révélations du journal L’Observateur.
Depuis le début de l’enquête, P. M. Diop soutenait la thèse d’un tir accidentel. Une version qui n’a visiblement pas convaincu le parquet. Après un examen approfondi du dossier et des éléments matériels recueillis par les enquêteurs, la justice a estimé que les circonstances du drame ne permettaient plus de retenir l’hypothèse d’un simple accident.
Cette requalification en meurtre marque un durcissement notable de la position judiciaire et ouvre la voie à des poursuites criminelles beaucoup plus lourdes pour le mari de la victime.
Les faits remontent à la nuit du samedi 20 au dimanche 21 décembre 2025, à Keur Mbaye Fall. Une détonation fend le silence du quartier. Binetou Gueye est atteinte par une balle tirée à bout portant par son époux. Grièvement blessée, elle succombe peu après.
Alors que le mari et sa famille évoquent rapidement un accident domestique, les parents de la victime expriment, dès les premières heures, de sérieux doutes. Ces suspicions, renforcées par les investigations menées sur le terrain, pèseront lourd dans la suite de la procédure.
L’enquête est confiée à la brigade de gendarmerie de la Zone franche industrielle (ZFI). P. M. Diop est interpellé et placé en garde à vue. Rapidement, les investigations s’élargissent à son entourage proche : ses deux parents, un ami présent sur la terrasse peu avant le drame, ainsi qu’une femme présentée comme sa supposée « copine ».
Les enquêteurs soupçonnent une entrave au travail de la justice, notamment à travers la dissimulation volontaire de pièces à conviction. Le téléphone portable de P. M. Diop, jugé crucial pour l’enquête, aurait été soustrait afin d’orienter les investigations et de minimiser la responsabilité pénale du principal suspect.
À l’issue de plusieurs jours de garde à vue et de présentations répétées au parquet, les décisions judiciaires tombent :
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P. M. Diop est placé sous mandat de dépôt et poursuivi pour meurtre ;
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Ses deux parents ainsi que sa supposée « copine » sont placés sous contrôle judiciaire ;
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Son ami écope d’un bracelet électronique.
Avec cette requalification des faits, l’affaire Binetou Gueye entre désormais dans une phase judiciaire plus lourde, qui pourrait déboucher sur un procès criminel. Dans le quartier comme au sein de l’opinion publique, l’émotion reste vive, tandis que la justice poursuit son travail pour faire toute la lumière sur les circonstances exactes de ce drame conjugal.
Un exercice de sécurité a été organisé à l’aéroport international de Cap Skirring afin d’évaluer la réactivité des services en cas de crise majeure.
Un exercice de sécurité et de sûreté s’est tenu lundi à l’aéroport international de Cap Skirring, dans le sud du pays, afin de mesurer l’efficacité de son plan d’urgence aéroportuaire et la capacité de réaction du personnel face à une situation de crise.
Dénommée « Ucofo Buyikaab », une expression diola signifiant « Éviter la catastrophe », l’opération a été conduite par la direction générale de l’Aéroport international Blaise-Diagne (AIBD). Ce type d’exercice, conforme aux standards des aéroports internationaux, visait à tester la réactivité et la résilience de l’ensemble du dispositif aéroportuaire de Cap Skirring, notamment les services de sécurité, de santé et de secours.
Selon le directeur général de l’AIBD, Cheikh Bamba Dièye, il s’agissait d’évaluer la capacité de l’aéroport et des infrastructures associées à faire face efficacement, dans les délais requis, à une urgence majeure, tout en assurant la prise en charge des personnes concernées. Il a également salué l’implication des autorités administratives locales ainsi que des services déconcentrés des ministères concernés. Les forces de défense et de sécurité, de même que les services de secours et de sécurité aéroportuaire, ont pleinement participé à l’exercice.
Cheikh Bamba Dièye a souligné l’importance de renouveler régulièrement ce type d’opération, afin de renforcer la coordination entre les différents acteurs et de développer une capacité de réaction rapide, conformément aux normes de l’aviation civile internationale.
Pour sa part, le colonel François Sambou, secrétaire général de la Haute Autorité des aéroports du Sénégal (HAAS), a indiqué que l’exercice s’est déroulé dans le respect des exigences nationales et internationales en matière de gestion de crise. Il a précisé que le scénario simulait un incident aérien complexe, incluant une collision avec un oiseau, un incendie de moteur après l’atterrissage et l’évacuation de passagers, y compris des blessés.
L’objectif principal était de tester les procédures d’alerte, d’intervention et de coordination entre les différents services. Selon lui, l’exercice a permis de mettre à l’épreuve le plan d’urgence de l’aéroport ainsi que les plans sectoriels de toutes les entités présentes sur la plateforme, dans un cadre maîtrisé et sans impact réel sur la sécurité des passagers ou des installations.
Enfin, il a annoncé que la HAAS et l’AIBD procéderont, dans les prochaines semaines, à une évaluation approfondie de l’opération, en vue de renforcer davantage la sécurité et la sûreté des infrastructures aéroportuaires du pays.
Les réseaux sociaux ne sont pas un espace sans loi. C’est le message que renvoie le tribunal de Pikine‑Guédiawaye après la condamnation d’un jeune boulanger de 21 ans, reconnu coupable de diffusion de contenus obscènes sur TikTok.
Derrière l’agitation quotidienne du célèbre garage malien de Mbao, les enquêteurs ont mis au jour un réseau structuré de trafic de drogue de synthèse, dont la tête pensante n’était autre qu’une jeune femme, aujourd’hui surnommée la baronne du garage.
La descente policière
Les forces de l’ordre passent à l’action lors d’une opération surprise. Sur place, plusieurs individus sont interpellés. Les perquisitions permettent la saisie de :
120 cornets de kush retrouvés sur différents suspects,
Environ 200 grammes de drogue en vrac,
700 000 francs CFA en liquide, dissimulés dans la boutique de la présumée cheffe du réseau.
Au total, dix personnes sont arrêtées, toutes soupçonnées de jouer un rôle précis dans la chaîne du trafic.
Un réseau à dimension sous-régionale
L’enquête révèle que la drogue provenait principalement de Guinée et du Mali, avant d’être écoulée à Dakar et dans sa banlieue. Le garage malien servait ainsi de plateforme logistique, profitant de l’intense circulation de personnes et de marchandises pour échapper à la vigilance des autorités.
Selon les enquêteurs, la jeune femme coordonnait les opérations, fixait les prix et gérait les recettes, tout en restant discrète pour éviter les soupçons.
Une affaire aux lourdes conséquences sociales
Cette affaire intervient dans un contexte de forte inquiétude des familles, confrontées à la montée en flèche de la consommation de kush chez les jeunes. Plusieurs plaintes et signalements auraient d’ailleurs contribué à accélérer l’enquête.
Les suspects ont été déférés au parquet et font face à de lourdes accusations, notamment association de malfaiteurs et trafic international de drogue.
Un signal fort des autorités
Avec ce démantèlement, les forces de sécurité entendent envoyer un message clair : aucun lieu, aussi fréquenté soit-il, ne servira de refuge aux réseaux criminels. Le garage malien de Mbao, longtemps perçu comme un simple espace commercial, restera désormais associé à l’une des plus importantes opérations antidrogue récentes dans la zone.
Un drame conjugal d’une rare violence a endeuillé ce quartier de la banlieue dakaroise. Bintou Guèye a été mortellement atteinte par balle à son domicile. Son mari, P. M. Diop, surnommé « Diop portables », est mis en cause dans cette affaire aux contours complexes, mêlant jalousie, soupçons d’adultère et trafic de drogue.
Cette semaine, la gendarmerie de Koupentoum a interpellé deux jeunes rappeurs pour « atteinte à la religion » après qu’ils ont simulé la prière pendant leur prestation sur scène. L’incident s’est produit en fin de soirée devant plusieurs centaines de spectateurs venus assister au concert.
L’affaire relance le débat sur la liberté d’expression artistique et le respect des sensibilités religieuses dans les événements culturels.
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