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Un drame familial a secoué le quartier Diamaguéne de Mbacké dans la nuit du mercredi, vers 21 heures. Une jeune femme de 23 ans, N. Mangane, a tenté de mettre fin à ses jours en s’infligeant de profondes entailles à la gorge, après que son époux a une nouvelle fois refusé de lui accorder le divorce qu’elle réclamait depuis plusieurs mois.


Drame familial à Mbacké : une jeune femme tente de se suicider après un refus de divorce

Alerté en urgence, le commissariat urbain de Mbacké, dirigé par le commissaire Alioune Fall, a immédiatement dépêché une équipe sur les lieux. À leur arrivée, les policiers ont découvert la jeune dame étendue au sol, dans sa chambre, gravement blessée. Un couteau à pain gisait à côté d’elle. Du sang avait été projeté sur le sol et sur ses vêtements, décrivent des sources policières.

Un conflit conjugal qui vire au drame

D’après les premiers éléments recueillis, la jeune femme vivait une crise conjugale aiguë. Son mari, actuellement en déplacement au Cap‑Vert, refusait catégoriquement de consentir au divorce. Sa coépouse, présente au domicile au moment des faits, a expliqué aux enquêteurs que la situation était tendue depuis plusieurs semaines.

C’est d’ailleurs cette coépouse qui a donné l’alerte. Inquiète de ne plus voir N. Mangane depuis l’après‑midi, elle a appelé leur mari commun. Celui-ci lui a alors demandé de forcer la porte de la chambre. Avec l’aide de voisins, elle a découvert la scène macabre : la jeune femme baignant dans une mare de sang, toujours consciente malgré ses blessures.

Évacuée en urgence

Les sapeurs‑pompiers ont rapidement évacué la victime vers l’hôpital Matlaboul Fawzaïni de Touba. Bien que grièvement touchée, elle était consciente au moment de son transfert, laissant espérer une évolution positive de son état de santé.

La police a ouvert une enquête afin de déterminer les circonstances exactes de cette tentative de suicide et de comprendre les facteurs ayant conduit à ce drame conjugal.



Jeudi 4 Décembre 2025 | Lat Soukabé Fall | Commentaires (0)

Une importante opération de lutte contre la vente de médicaments contrefaits s’est déroulée ce jeudi 4 décembre 2025 au marché central de Rufisque. Menée conjointement par la Brigade nationale de lutte contre la piraterie et la contrefaçon (BNLPC) de la police nationale et les inspecteurs de l’Agence sénégalaise de réglementation pharmaceutique (ARP), l’intervention a permis de mettre à nu un réseau actif dans la distribution illégale de produits pharmaceutiques.


Lutte contre les médicaments contrefaits : une vaste opération démantèle un réseau à Rufisque

L’équipe mixte a ciblé plusieurs points de vente qui opéraient en plein marché, exposant les populations à des produits non contrôlés et potentiellement dangereux. Au total, trois tables et une cantine servant de point de vente clandestin ont été neutralisées.

Lors de l’opération, les policiers ont procédé à l’interpellation d’un homme identifié sous le nom de A. Thiaw, né en 1962, pris au moment où il tentait de fermer discrètement sa cantine. Les gérants des trois autres étals ont toutefois pris la fuite après avoir repéré la présence des forces de l’ordre.

La perquisition a permis de saisir une importante quantité de médicaments illicites. Les produits, emballés dans six grands sacs, ont été consignés au service compétent. La valeur totale de la saisie est estimée à 7 millions de francs CFA, selon des sources citées par Seneweb.

Les médicaments interceptés touchent plusieurs classes thérapeutiques :

  • antifongiques

  • antiasthmatiques

  • antalgiques

  • antiulcéreux

  • antihistaminiques

  • compléments alimentaires

  • anabolisants

  • autres produits prohibés dangereux pour la santé

Les enquêteurs poursuivent leurs investigations afin d’identifier et de retrouver les autres membres de ce réseau actif dans la vente de médicaments contrefaits, un marché clandestin qui continue de constituer un risque majeur pour la santé publique au Sénégal.



Jeudi 4 Décembre 2025 | Lat Soukabé Fall | Commentaires (0)

À l’occasion de la Journée Internationale des Personnes Handicapées, célébrée le 3 décembre, le centre des personnes handicapées de Thiès a organisé des activités de sensibilisation et de plaidoyer. Les participants ont rappelé l’importance des droits des personnes handicapées, tels que reconnus par les Nations Unies, et souligné la nécessité de leur pleine inclusion pour un développement véritablement durable et inclusif.


Célébration de la Journée Internationale des Personnes Handicapées à Thiès

Le thème de cette année, « Amplifier le leadership des personnes handicapées pour un développement durable et inclusif », met en lumière le rôle essentiel des personnes handicapées dans tous les aspects de la vie sociale et économique.

« On ne peut pas parler de Vision Sénégal 2050 sans nous », ont affirmé les participants, soulignant leur volonté d’être pleinement parties prenantes du développement du pays. Ils demandent leur intégration dans tous les secteurs : santé, éducation, logement, ainsi que dans l’élaboration et la mise en œuvre de politiques locales.

Ils ont également insisté sur l’application effective de la loi d’orientation sociale, accompagnée de mesures d’accompagnement et de renforcement de capacités. Enfin, ils appellent à leur représentation dans diverses commissions locales: éducation, environnement, santé, habitat  afin que leurs besoins et perspectives soient pris en compte dans la prise de décision.



Jeudi 4 Décembre 2025 | Lat Soukabé Fall | Commentaires (0)

Le poste de police de Yeumbeul-Sud, dirigé par le lieutenant Sow, a mis fin à un trafic de drogue à l’école Momar Khary Diop. Dans la nuit du 3 au 4 décembre 2025, le vigile de l’établissement et son fournisseur, un ressortissant sierra-léonais, ont été arrêtés.


Drogue dans une école de Yeumbeul-Sud : le vigile pris en flagrant délit

Tout a commencé lorsqu’un renseignement a signalé la consommation de drogue sur le site scolaire la nuit. Lors d’une descente surprise, les policiers ont surpris le vigile, M. S., dans une salle de classe, avec un sachet de kush en vrac et deux joints prêts à être fumés.

Le vigile a ensuite collaboré avec la police pour piéger son fournisseur. Lors d’un rendez-vous pour une nouvelle livraison, A. J. K., le Sierra-Léonais, a été interpellé avec 14 sachets de kush. Les deux hommes ont été placés en garde à vue pour détention et trafic de stupéfiants.

L’enquête se poursuit pour évaluer l’ampleur de ce réseau au sein de l’école. Cette affaire met en lumière la sécurité dans les établissements scolaires et le rôle paradoxal du vigile, censé protéger l’école mais impliqué dans le trafic.



Jeudi 4 Décembre 2025 | Lat Soukabé Fall | Commentaires (0)

Un conflit mêlant argent et pratiques mystiques oppose depuis plusieurs mois M. A. Ndiaye, chauffeur à Nguekhokh, à son marabout A. Diallo. Ce dernier est poursuivi devant le tribunal de grande instance de Mbour pour charlatanisme et escroquerie.
Ndiaye affirme avoir tout perdu en voulant augmenter sa fortune grâce à des rituels mystiques.


Mbour : une affaire de rituels mystiques vire au drame financier et médical

L’affaire commence en août 2024.
La femme de Ndiaye, convaincue que le marabout l’a aidée à retrouver la santé, conseille à son mari de le consulter pour développer ses activités.
Séduit par les promesses du guérisseur, Ndiaye lui remet plus d’un million FCFA pour effectuer des bains mystiques.

 

Après ces séances, Ndiaye développe une infection grave à l’œil.
Sa vision se détériore rapidement.
Il arrête alors le traitement mystique pour consulter un spécialiste.

 

Toujours attiré par l’idée d’un enrichissement rapide, Ndiaye retourne voir le marabout.
Cette fois, Diallo s’intéresse à sa voiture.
Il lui demande de venir à Kaolack pour finaliser une opération censée lui rapporter de l’argent.
Sur place, le marabout lui offre un thé.

Ndiaye raconte qu’après avoir bu ce thé, il se sent comme envoûté.
Il affirme être reparti de Kaolack sans son véhicule et sans argent, portant le total de ses pertes à plus de 2 millions FCFA.

 

Lors de l’enquête, A. Diallo aurait reconnu une partie des faits.
Mais devant le tribunal, il nie tout.
Ndiaye, qui souffre toujours de problèmes de vision, demande :

  la restitution de sa voiture,

  le remboursement de toutes les sommes,

  et la réparation du préjudice subi.

 

Le procureur a demandé que la loi soit appliquée strictement.
Le tribunal a mis l’affaire en délibéré.
La décision sera rendue mardi 9 décembre.



Jeudi 4 Décembre 2025 | Lat Soukabé Fall | Commentaires (0)

Une condamnation symbolique mais lourde de sens

Selon la décision du tribunal, la prévenue devra également verser :

500 000 FCFA d’amende au Trésor public,

1 000 000 FCFA à titre de dédommagement à la mère du bébé décédé.

Cette décision, bien que relativement clémente sur le plan pénal, constitue un signal fort à l’égard des professionnels de santé impliqués dans des situations similaires où la responsabilité humaine et déontologique est mise en cause.

■ Un refus d’admission aux conséquences dramatiques

Les faits remontent à plusieurs mois. Une femme enceinte, en situation d’urgence obstétricale manifeste, s’était présentée aux urgences de l’hôpital Heinrich Lübke.
D’après l’enquête du parquet et les témoignages recueillis, la sage-femme de garde aurait refusé l’admission immédiate, invoquant l’absence de dossier ou des procédures administratives non complétées.

La patiente, livrée à elle-même, aurait fini par accoucher devant la structure sanitaire, sans assistance médicale adéquate. Le nouveau-né n’a pas survécu.

Un drame glaçant, qui avait profondément choqué la population de Diourbel, relançant les critiques récurrentes sur les dysfonctionnements dans certains établissements de santé du pays.

■ La défense plaide la surcharge et le manque de moyens

Au cours du procès, la défense a tenté de contextualiser la situation en évoquant :

des effectifs insuffisants,

un service débordé,

des conditions de travail difficiles,

et l’absence d’un protocole clair en cas d’admission urgente sans dossier préalable.

Des arguments que le tribunal n’a pas jugés suffisants pour justifier le refus d’assistance à une parturiente en détresse.

■ La famille entre colère et soulagement

Du côté de la famille de la victime, le sentiment est partagé entre amertume et apaisement relatif.
La mère, toujours traumatisée par l’accouchement vécu dans la rue, a déclaré que « rien ne pourra ramener son bébé, mais la justice a au moins reconnu la faute ».

La famille estime toutefois que la peine reste légère au regard de la gravité des faits, même si elle salue la condamnation comme une première étape.

■ Un débat national relancé : erreurs médicales, protocoles et responsabilités

Cette affaire met une nouvelle fois en lumière :

la nécessité de réformer le système d'accueil des urgences,

la mise en place de procédures claires pour les cas obstétricaux critiques,

la question de la responsabilité pénale des soignants,

et les lacunes structurelles dans certaines maternités du pays.

Le syndicat des sages-femmes, tout en exprimant sa compassion envers la famille, a rappelé l'urgence d'améliorer les conditions de travail et les plateaux techniques pour éviter que de tels drames ne se reproduisent.

■ Un verdict qui fera date

Même assortie du sursis, cette condamnation crée un précédent. Elle interpelle les professionnels de santé sur leurs obligations déontologiques, tout en mettant en lumière la nécessité pour l’État de renforcer les moyens humains et logistiques dans les structures sanitaires, notamment dans les régions.

Le dossier du nouveau-né décédé devant l’hôpital Heinrich Lübke restera comme l’un des drames médicaux les plus marquants de l’année 2025, révélateur des limites d’un système hospitalier parfois à bout de souffle — et qui appelle plus que jamais à des réformes profondes.


Décès du nouveau-né à Diourbel : La sage-femme condamnée à trois mois avec sursis

Selon la décision du tribunal, la prévenue devra également verser :

  500 000 FCFA d’amende au Trésor public,

  1 000 000 FCFA à titre de dédommagement à la mère du bébé décédé.

Cette décision, bien que relativement clémente sur le plan pénal, constitue un signal fort à l’égard des professionnels de santé impliqués dans des situations similaires où la responsabilité humaine et déontologique est mise en cause.

 

Les faits remontent à plusieurs mois. Une femme enceinte, en situation d’urgence obstétricale manifeste, s’était présentée aux urgences de l’hôpital Heinrich Lübke.
D’après l’enquête du parquet et les témoignages recueillis, la sage-femme de garde aurait refusé l’admission immédiate, invoquant l’absence de dossier ou des procédures administratives non complétées.

La patiente, livrée à elle-même, aurait fini par accoucher devant la structure sanitaire, sans assistance médicale adéquate. Le nouveau-né n’a pas survécu.

Un drame glaçant, qui avait profondément choqué la population de Diourbel, relançant les critiques récurrentes sur les dysfonctionnements dans certains établissements de santé du pays.

 

  Au cours du procès, la défense a tenté de contextualiser la situation en évoquant :

  des effectifs insuffisants,

  un service débordé,

  des conditions de travail difficiles,

  et l’absence d’un protocole clair en cas d’admission urgente sans dossier préalable.

Des arguments que le tribunal n’a pas jugés suffisants pour justifier le refus d’assistance à une parturiente en détresse.

 

Du côté de la famille de la victime, le sentiment est partagé entre amertume et apaisement relatif.
La mère, toujours traumatisée par l’accouchement vécu dans la rue, a déclaré que « rien ne pourra ramener son bébé, mais la justice a au moins reconnu la faute ».

La famille estime toutefois que la peine reste légère au regard de la gravité des faits, même si elle salue la condamnation comme une première étape.

 

Cette affaire met une nouvelle fois en lumière :

  la nécessité de réformer le système d'accueil des urgences,

  la mise en place de procédures claires pour les cas obstétricaux critiques,

  la question de la responsabilité pénale des soignants,

  et les lacunes structurelles dans certaines maternités du pays.

Le syndicat des sages-femmes, tout en exprimant sa compassion envers la famille, a rappelé l'urgence d'améliorer les conditions de travail et les plateaux techniques pour éviter que de tels drames ne se reproduisent.

 

Même assortie du sursis, cette condamnation crée un précédent. Elle interpelle les professionnels de santé sur leurs obligations déontologiques, tout en mettant en lumière la nécessité pour l’État de renforcer les moyens humains et logistiques dans les structures sanitaires, notamment dans les régions.

Le dossier du nouveau-né décédé devant l’hôpital Heinrich Lübke restera comme l’un des drames médicaux les plus marquants de l’année 2025, révélateur des limites d’un système hospitalier parfois à bout de souffle — et qui appelle plus que jamais à des réformes profondes.



Jeudi 4 Décembre 2025 | Lat Soukabé Fall | Commentaires (0)

Les services de police du commissariat de Diamaguène Sicap, dans la banlieue dakaroise, viennent de mettre fin au parcours d’un malfaiteur particulièrement actif. Sous la direction du commissaire Cheikh Tidiane Diallo, une opération de filature et d’interpellation méticuleusement menée a conduit à l’arrestation de Manel Mb., recherché pour une série de cambriolages et vols commis avec violence entre Thiaroye Azur, Fass Mbao et même au-delà.


Thiaroye Azur: Un cambrioleur en série neutralisé après une traque minutieuse

Un suspect au style vestimentaire devenu sa signature

Depuis plusieurs semaines, les enquêteurs recoupaient témoignages et images issues de vidéos de surveillance. Un détail a souvent été rapporté par les victimes et les riverains : le cambrioleur, décrit comme agissant en bande organisée, portait presque systématiquement un pantalon kaki et un tee-shirt noir. Cette signature vestimentaire, devenue un élément déterminant dans les investigations, a permis de resserrer l’étau autour du suspect.

Un signalement décisif et un dispositif de surveillance serré

Lundi dernier, une information jugée fiable a été transmise aux policiers : un individu correspondant au descriptif venait d’être aperçu dans les rues de Thiaroye Azur. Le commissaire Diallo a alors ordonné le déploiement d’une équipe de la brigade de recherches.
Les éléments en civil ont localisé une cache présumée et mis en place un dispositif de surveillance discret.

Quelques heures plus tard, l’homme identifié par son tee-shirt noir et son pantalon kaki est sorti de sa planque, tentant de s’échapper par une ruelle. L’embuscade s’est refermée immédiatement : les agents ont procédé à son interpellation sans incident majeur.

Un arsenal de cambriolage découvert

Conduit à son domicile pour une perquisition, Manel Mb. a d’abord tenté de nier toute implication. Mais la fouille de sa chambre a fait tomber ses dernières défenses.
Dans un sac soigneusement dissimulé, les policiers ont découvert :

  • une paire de cisailles,

  • un arrache-clou,

  • un poignard,

  • une cagoule noire,

  • des lunettes neuves,

  • ainsi que le fameux pantalon kaki et tee-shirt noir régulièrement mentionnés dans les rapports.

Face à ces éléments accablants, il a finalement avoué non seulement son appartenance à un gang actif dans la banlieue, mais aussi sa participation à plusieurs autres affaires de vols avec violence, notamment dans la région de Diourbel.

Déféré devant la justice

À l’issue de sa garde à vue, le suspect a été déféré au parquet du tribunal de grande instance de Pikine, où il devra répondre de lourdes accusations :

  • association de malfaiteurs,

  • cambriolages répétés,

  • vols multiples commis en réunion,

  • usage d’armes blanches.

L’ensemble du matériel saisi a été placé sous scellés et servira de pièces à conviction dans la procédure judiciaire.



Jeudi 4 Décembre 2025 | Lat Soukabé Fall | Commentaires (0)

Pendant deux ans, un homme a terrorisé les habitants de Keur Massar. P. M. Cissé, 47 ans, marié et père de quatre enfants, ancien émigré devenu chauffeur de taxi clandestin, est aujourd’hui jugé en chambre criminelle pour une série d’agressions sexuelles d’une violence glaçante. Le parquet requiert 20 ans de réclusion criminelle à son encontre.


Keur Massar : un chauffeur clandestin jugé pour agressions sexuelles
Entre 2018 et 2019, les victimes étaient toujours isolées et attaquées selon un schéma similaire :

Une femme seule, tôt le matin.

Une course en taxi clandestin qui semblait anodine.

Une déviation vers la forêt de Mbao ou les champs « Tolou Ablaye Wade ».

L’usage d’un couteau.

Un viol ou une tentative.

Le vol systématique des effets personnels, puis la fuite dans les fourrés.

Toutes les victimes décrivent le même mode opératoire, laissant penser à un prédateur méthodique.

L’étudiante qui déclenche l’enquête

L’affaire éclate en février 2019 avec R. Diédhiou, étudiante retrouvée en pleine brousse après un viol. Une passante lui tend 500 FCFA pour rentrer chez elle. L’examen gynécologique confirme le rapport imposé sous contrainte. Sa plainte déclenche une enquête qui fera remonter d’autres victimes :

N. M. Ndiaye, violée le 5 février.

T. Dabo, agressée six mois plus tôt.

F. Thiaw, d’abord convaincue d’un braquage.

Ramatoulaye, dont le témoignage permettra d’identifier le taxi et le prédateur.

Preuves accablantes

La perquisition dans la maison de Cissé révèle un arsenal inquiétant :

Un long couteau.

Deux téléphones portables.

Un tapis mousseux.

Un jouet en forme de cheval.

La paire de chaussures d’une victime, pièce à conviction décisive.

Toutes les victimes identifient sans hésitation le véhicule et l’homme.

Des aveux partiels puis complets

D’abord dans le déni, Cissé finit par avouer :

« J’en ai commis plusieurs, je ne sais plus combien… Peut-être sept ou huit mois. Toutes étaient majeures. Je les emmenais dans la forêt. Personne ne pouvait nous voir. »

Il reconnaît aussi voler systématiquement les victimes et garder certains objets comme “trophées”.

À la barre : déni et contradictions

Face aux juges, Cissé tente de minimiser ses actes : il évoque des problèmes de santé, nie l’usage du couteau, affirme que les femmes sollicitaient les courses et se contredit à plusieurs reprises. Pourtant, les témoignages concordants et les preuves matérielles confirment la gravité des faits.

Le procureur : « un prédateur méthodique »

Pour le ministère public, le dossier est accablant : récits identiques, certificats médicaux, objets saisis, aveux, identifications sans hésitation. Le procureur décrit Cissé comme « un maniaque sexuel méthodique, un prédateur qui a brisé des vies », et requiert 20 ans de réclusion criminelle. La défense invoque des troubles psychologiques, mais peine à convaincre.


Mercredi 3 Décembre 2025 | Lat Soukabé Fall | Commentaires (0)
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