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Société sur Thies info
Plus de trente ans après leurs premiers versements, les membres du Collectif des souscripteurs spoliés de la SN-HLM de Thiès continuent de réclamer justice. Malgré des manifestations répétées, des sit-in et des points de presse, leur rêve d’accéder enfin à leurs parcelles demeure un mirage.
Selon lui, toutes les autorités compétentes ont été saisies :
« Le maire de Thiès-Est nous a reçus et est même descendu sur le site. Nous avons écrit au président de la République, au ministre de l’Urbanisme, au directeur de l’Urbanisme, au directeur régional des Domaines de Thiès, au gouverneur, à tous les maires de la ville et à tous les responsables politiques… Mais aucune suite. Seul le Premier ministre Ousmane Sonko nous a répondu, en nous mettant en rapport avec le ministre de l’Urbanisme, qui, jusqu’à présent, ne nous a jamais reçus. »
Un combat vieux de trois décennies
Créé en 2018, le collectif se bat pour corriger une injustice née au début des années 1990. À l’époque, plusieurs citoyens avaient cotisé auprès de la Société nationale des habitations à loyer modéré (SN-HLM) pour obtenir des parcelles à Thiès.
Mais, un jour, la direction générale de la SN-HLM leur annonce qu’elle ne leur doit rien. Motif : leurs versements auraient été détournés par un ancien chef d’agence à Thiès, aujourd’hui décédé.
« Son successeur nous a demandé de reverser les mêmes montants, ce que beaucoup ont fait, espérant voir la situation régularisée. Mais rien n’a changé », confie Alioune Ndiaye, amer.
Plus de 156 millions de francs CFA en jeu
Selon le collectif, les souscripteurs ont versé au total 156 798 710 F CFA dans les caisses de la SN-HLM.
« Jusqu’à présent, aucun engagement n’a été respecté », martèle son président, qui appelle les autorités à rétablir les victimes dans leurs droits.
Un grave accident s’est produit dans la nuit du dimanche au lundi à Mékhé, dans le département de Tivaouane. Deux motos Jakarta sont entrées en collision à vive allure, provoquant la mort d’un jeune homme de 25 ans et blessant grièvement un autre, âgé d’une vingtaine d’années.
Le drame est survenu vers 23h30, à l’intersection entre la Route nationale n°2 (RN2) et la voie reliant Mékhé à Mérina Dakhar, Pékesse et Thilmakha. Selon les premiers éléments recueillis sur place, l’accident aurait été causé par un croisement dangereux entre les deux engins roulant à grande vitesse.
Les sapeurs-pompiers de Mékhé, alertés par les habitants, sont intervenus pour évacuer les victimes. Le corps sans vie du conducteur décédé a été déposé à la morgue du centre de santé local, tandis que le blessé a été pris en charge en urgence par le personnel médical.
Mais un fait étrange retient particulièrement l’attention des forces de l’ordre. D’après plusieurs témoins présents au moment du drame, la moto du défunt aurait disparu peu après la collision. Une disparition jugée suspecte par les enquêteurs, qui cherchent à savoir s’il s’agit d’un vol ou d’une tentative de camoufler des preuves.
Une enquête est ouverte pour faire la lumière sur les circonstances exactes de cet accident mortel et sur la disparition inexpliquée de l’un des engins impliqués.
La Section de Recherches (SR) de Ziguinchor a mis fin, le 30 septembre, aux agissements d’une bande impliquée dans une attaque violente sur Bacary Yafaye Coly, gérant d’un multiservices près de la gare routière de Bignona. Cinq individus ont été arrêtés pour « association de malfaiteurs, vol avec violence de nuit avec usage de moyen de locomotion, coups et blessures volontaires et recel ».

Les mis en cause sont Lassana Traoré, chauffeur ; Amadou Ibrahima Diadhiou alias « Era », gérant de bar ; Cheikh Abdou Khadre Koté alias « Pékin », soudeur ; Justine Clémence Coly, commerçante ; et Adama Traoré, gérant de boulangerie. Cheikh Koté et Lassana Traoré sont les principaux auteurs, Justine Coly est poursuivie pour complicité, tandis qu’Amadou Diadhiou et Adama Traoré sont accusés de recel.
Les faits se sont déroulés le 29 septembre, aux alentours de 21h. Alors que M. Coly s’apprêtait à fermer sa boutique, la bande, alertée par un complice surnommé « Crado », a tendu un guet-apens. Cheikh Koté a maîtrisé la victime et lui a aspergé le visage de gaz neutralisant, tandis que ses complices, arrivés à moto, lui ont arraché un sac contenant 17 millions FCFA et ses téléphones portables.
Suite à cette attaque, la SR a rapidement déployé un dispositif à Ziguinchor, permettant les premières interpellations dans la boîte de nuit « Nopanik ». Les investigations ont conduit à la saisie d’une moto utilisée pour le forfait et à la récupération de 3,7 millions FCFA chez plusieurs complices. L’enquête a également révélé que les malfaiteurs avaient dépensé près de 1,5 million FCFA dans des bars et boîtes de nuit de Ziguinchor, dont « Le Privé » et « Sia Night-Club ».
Trois complices restent activement recherchés : « Crado », Abdoulaye Badji alias « Nguirisse » et un ami de ce dernier. L’enquête se poursuit pour identifier toutes les ramifications de cette affaire.
Dans le quartier Guinaw-Rails à Pikine, un incident familial a tourné au drame le dimanche 28 septembre. Kh. Camara, mère de famille, venait de rentrer après une longue journée de travail lorsqu’elle a surpris son fils, F. Faye, assis sans rien faire. Excédée, elle lui a administré une correction.
Son aîné, M. Barry, présent sur les lieux, est intervenu pour défendre son petit frère, en lui conseillant de ne plus écouter ses parents. Une dispute éclate alors avec leur sœur, qui tente de raisonner l’aîné. Mais M. Barry, dans un accès de colère, l’insulte, provoquant l’intervention de sa mère.
Selon le témoignage de la victime devant le tribunal de flagrants délits de Pikine-Guédiawaye, « il s’est retourné contre moi, les yeux injectés de colère, et m’a frappée avec une barre de fer au bras droit ».
Lorsque le père, T. Barry, chauffeur de profession, est intervenu pour maîtriser son fils, ce dernier l’a repoussé avant de se diriger vers la cuisine. Là, il a saisi une machette en criant qu’il allait tuer sa mère. Les voisins ont finalement pu le maîtriser.
Devant le tribunal, M. Barry a nié les faits tout en reconnaissant être en possession de la machette. Il a été condamné à deux ans de prison ferme pour coups et blessures volontaires à ascendant, détention d’armes sans autorisation et menace de mort.
Le village de Samakoung est en deuil après le décès tragique de Yafaye Mandiang, mère de quatre enfants et seconde épouse de B. Sonko, des suites d’une violente dispute conjugale.
Les faits remontent au 9 octobre 2025, lorsqu’une altercation familiale aurait dégénéré en un passage à tabac. Grièvement blessée, la victime a été évacuée vers le Centre hospitalier régional de Ziguinchor, où elle est décédée quelques jours plus tard aux urgences.
Des habitants indiquent que les violences conjugales dans ce ménage ne sont pas une nouveauté. Il y a environ cinq mois, une précédente altercation avait déjà nécessité une intervention et des tensions persistantes avaient été signalées.
Selon les témoignages, Yafaye avait alors cherché à quitter le foyer, mais elle était rentrée suite aux pressions familiales.
Après le drame, B. Sonko, suspect principal, a pris la fuite. Les autorités sénégalaises, en particulier la gendarmerie de la région, l’accusent de s’être réfugié en Gambie, de l’autre côté de la frontière.
Des recherches sont en cours pour localiser et interpeller le présumé meurtrier.
La communauté locale est sous le choc : c’est une femme, mère, qui disparaît brusquement, laissant quatre enfants orphelins. Plusieurs voix s’élèvent pour réclamer plus de protection juridique, des mécanismes d’alerte et de prise en charge des victimes, surtout en zones rurales.
Matar Diouf, plus connu sous le nom de Matar Ndiaye et reconnu comme le tambour-major du lutteur Ada Fass, a été déféré au tribunal de Dakar pour des accusations de viol sur une mineure de 15 ans. L’affaire remonte à la fin du mois de septembre, lorsqu’une plainte a été déposée par la mère de l’adolescente, qui accuse également l’accusé d’avoir détourné sa fille.
Selon les investigations menées par les autorités, la jeune fille aurait rencontré l’accusé à plusieurs reprises. Les enquêteurs estiment que Matar Diouf aurait abusé d’elle à trois occasions distinctes. Face à ces accusations graves, le suspect nie catégoriquement les faits, se bornant à reconnaître une simple relation amicale avec la victime.
Toutefois, les éléments à charge se sont révélés suffisamment sérieux pour justifier son placement en garde à vue. Les investigations ont notamment mis au jour un certificat médical attestant de déchirures anciennes de l’hymen de l’adolescente, considéré par les enquêteurs comme une preuve accablante.
Présenté devant le tribunal à l’issue de sa garde à vue, Matar Diouf fait désormais face à la procédure judiciaire. Cette affaire a suscité une vive émotion au sein de la communauté et jette une lumière crue sur les questions de protection des mineurs dans le milieu de la lutte sénégalaise.
Dans le cadre de son programme social, la Fondation Women and Youth "Femme - Enfant", dirigée par la basketteuse Fatou Babou Diagne, native de la cité du rail, a procédé à une importante distribution de fournitures scolaires au profit des élèves de la cité Ousmane Ngom, dans la commune de Thiès-Ouest.
Agissant depuis plusieurs années dans le domaine de l’éducation, la Fondation a jugé nécessaire d’apporter son soutien aux enfants issus de familles modestes, afin de leur permettre d’aborder la rentrée scolaire dans de meilleures conditions.
Plusieurs élèves bénéficiaires ont reçu des kits complets comprenant cahiers, stylos, sacs et autres matériels indispensables à leur apprentissage. Une initiative saluée par les parents d’élèves, qui ont exprimé leur gratitude à l’endroit de Fatou Babou Diagne et de ses collaborateurs pour ce geste à fort impact social.
Ce don s’inscrit dans la continuité des actions menées par la Fondation Women and Youth, qui œuvre activement dans les secteurs de la santé, de l’éducation et de la réhabilitation des infrastructures scolaires, avec pour ambition d’améliorer les conditions de vie des femmes et des enfants à travers le Sénégal.
Présent à la cérémonie, Djiby Diagne, père de la basketteuse et figure respectée de la communauté thiessoise, a pris la parole pour partager non seulement sa fierté de père, mais aussi son propre parcours de vie, fait de travail, d’abnégation et de valeurs transmises à ses enfants.
« J’ai grandi ici, à Thiès, dans des conditions très modestes et j’ai appris très tôt la valeur du travail et de l’honnêteté. J’ai exercé plusieurs métiers pour subvenir aux besoins de ma famille. Ce n’était pas facile, mais j’ai toujours mis un point d’honneur à éduquer mes enfants dans le respect, la discipline et le sens du devoir », confie-t-il, visiblement ému.
Revenant sur le chemin parcouru par sa fille, il ajoute :
« Fatou a toujours été déterminée. Même petite, elle voulait réussir à travers le sport, mais sans jamais oublier ses études. Aujourd’hui, la voir revenir ici pour aider les enfants du quartier, c’est ma plus belle récompense en tant que père. Elle n’a pas seulement réussi pour elle, mais aussi pour les autres. »
Ce témoignage sincère a profondément touché l’assistance, rappelant à quel point la réussite d’une génération repose souvent sur les sacrifices et les valeurs de la précédente.
Pour Fatou Babou Diagne, cette action s’inscrit dans une dynamique durable de soutien communautaire.
« Investir dans l’éducation, c’est préparer un avenir meilleur pour nos enfants et pour notre pays », a-t-elle déclaré, promettant de poursuivre les initiatives sociales de la Fondation Women and Youth "Femme - Enfant" à travers tout le Sénégal.
La fondation, déjà active dans les volets sanitaire, éducatif et infrastructurel, compte élargir ses partenariats pour renforcer ses actions en faveur des femmes, des enfants et des jeunes.
Dans un geste de solidarité et de soutien à l’éducation, Fallou Bar a récemment organisé une distribution de fournitures scolaires pour les élèves de Ndieyene Sirah. Cette initiative, saluée par les parents et enseignants, vise à encourager les enfants à poursuivre leurs études dans de meilleures conditions et à alléger le fardeau des familles.

Au cours de cette distribution, les élèves ont reçu cahiers, stylos, crayons, gommes et sacs d’école, des outils essentiels pour leur réussite scolaire. Pour de nombreux enfants, ces fournitures représentent un soutien précieux, leur permettant de se concentrer pleinement sur leurs cours sans se soucier du manque de matériel.
Les parents présents ont exprimé leur gratitude :
"Nous remercions Fallou Bar pour cette action. Cela montre qu’il y a des personnes qui pensent à nos enfants et à leur avenir."
Fallou Bar a lui-même pris la parole pour encourager les élèves :
"Investir dans l’éducation de nos enfants, c’est investir dans l’avenir de notre communauté. J’invite chaque élève à travailler avec sérieux et détermination afin de réaliser ses rêves."
Cette action s’inscrit dans une démarche plus large de soutien à l’éducation et au développement communautaire. Selon les responsables locaux, de telles initiatives contribuent non seulement à améliorer les conditions d’apprentissage, mais renforcent également le lien social au sein du quartier et sensibilisent chacun à l’importance de l’école.
La communauté de Ndieyene Sirah espère que d’autres personnalités et acteurs locaux suivront cet exemple, afin que chaque enfant puisse bénéficier des conditions nécessaires pour réussir sa scolarité.
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