Thièsinfo - Votre source d'actualités à Thiès, Sénégal

Menu
Navigation
Vidéos de Thiès

Un transhumant a perdu la vie avec ses deux ânes après avoir été percuté par un camion sur la route nationale n°1 à Maleme Niani, ce 10 juillet 2025. Le chauffeur est en garde à vue.


Maleme Niani : un transhumant et ses deux ânes tués dans un accident sur la RN1

 

Un grave accident de la circulation s’est produit ce jeudi 10 juillet 2025, aux alentours de 16 heures, sur la route nationale n°1, à hauteur de Maleme Niani, dans le département de Koumpentoum.

Un transhumant, dont l’identité n’a pas encore été révélée, a été mortellement fauché par un camion alors qu’il traversait la chaussée avec sa charrette tirée par deux ânes, en direction d’un forage pour y chercher de l’eau. Le choc, particulièrement violent, a causé la mort instantanée de l’homme ainsi que celle de ses deux animaux.

Les éléments de la gendarmerie de Koumpentoum, rapidement dépêchés sur les lieux, ont procédé aux constatations d’usage. Le conducteur du poids lourd, identifié comme Ibrahima Ba, a été placé en garde à vue pour homicide involontaire, en attendant l’issue de l’enquête ouverte par les autorités.



Vendredi 11 Juillet 2025 |

Les exportations du Sénégal ont bondi de 74,1 % en un an malgré une légère baisse mensuelle en mai 2025. Le Mali, l’Inde et la Suisse restent les principaux partenaires du pays.


Commerce extérieur : forte hausse des exportations sénégalaises malgré un léger repli mensuel en mai 2025

 

Au mois de mai 2025, les exportations du Sénégal se sont élevées à 469,7 milliards de FCFA, enregistrant une très légère baisse de 0,05 % par rapport à avril (469,9 milliards). Ce repli marginal s’explique par le ralentissement des ventes d’huiles brutes de pétrole, de poissons frais de mer et de zirconium. Toutefois, cette tendance a été en partie atténuée par la hausse des exportations de produits pétroliers raffinés, d’acide phosphorique et d’or non monétaire.

En glissement annuel, les performances à l’export connaissent une forte croissance de 74,1 %, traduisant une dynamique soutenue du commerce extérieur sénégalais. Sur les cinq premiers mois de 2025, les exportations atteignent un cumul de 2 325,7 milliards de FCFA, contre 1 413,8 milliards sur la même période en 2024, soit une progression de 64,5 %.

🔍 Principaux produits exportés :

  • Produits pétroliers raffinés : 102,1 milliards FCFA

  • Huiles brutes de pétrole : 73,2 milliards

  • Or non monétaire : 65,2 milliards

  • Acide phosphorique : 25 milliards

  • Poissons frais de mer : 19,9 milliards

🌍 Principaux clients du Sénégal (mai 2025) :

  • Mali : 18,6 % des parts

  • Inde : 12,2 %

  • Suisse : 9,4 %

  • Italie : 8,4 %

  • Pays-Bas : 7,7 %


📉 Côté importations : baisse mensuelle et hausse cumulative

Les importations sénégalaises ont chuté de 10,1 % entre avril et mai 2025, passant de 619,7 milliards à 557,4 milliards de FCFA. Ce recul est attribué à la baisse des achats de riz, de produits pétroliers raffinés, de véhicules et de blé. En revanche, des augmentations ont été observées pour le maïs, les pierres céramiques et les produits chimiques.

En comparaison annuelle, les importations de mai 2025 affichent une baisse de 8,6 %. Toutefois, le cumul sur cinq mois reste en hausse de 5,2 %, atteignant 3 023,8 milliards de FCFA contre 2 874,5 milliards à la même période l’an dernier.

📦 Principaux produits importés :

  • Produits pétroliers raffinés : 119,9 milliards FCFA

  • Machines et appareils : 48,6 milliards

  • Huiles brutes de pétrole : 44,5 milliards

  • Riz : 35,6 milliards

🌐 Principaux fournisseurs du Sénégal :

  • Chine : 12,3 %

  • France : 8,7 %

  • Nigéria : 8,1 %

  • Russie : 8 %


📊 Conclusion :

Ces données traduisent un repositionnement progressif du Sénégal dans les échanges mondiaux, soutenu par une diversification des exportations et une montée en puissance des relations commerciales, notamment avec l’Afrique de l’Ouest, l’Asie et l’Europe. La croissance exceptionnelle des exportations renforce la place du Sénégal comme acteur commercial régional en pleine transformation.


Commerce extérieur : forte hausse des exportations sénégalaises malgré un léger repli mensuel en mai 2025


Jeudi 10 Juillet 2025 |

Le président de Pastef, Ousmane Sonko, s’adressera à ses militants ce jeudi lors de l’installation du Conseil national. Il promet un message important et porteur de nouvelles orientations.


Ousmane Sonko annonce un message stratégique à l’occasion de l’installation du Conseil national de Pastef

 

Le président du parti Pastef, Ousmane Sonko, s’apprête à délivrer un message capital à ses militants ce jeudi, à l’occasion de l’installation du Conseil national de son parti, l’une des instances les plus stratégiques de la formation politique.

Dans un message publié sur ses réseaux sociaux, Ousmane Sonko a annoncé qu’il prendra la parole en direct pour livrer une déclaration qualifiée d’importante. « À cette occasion, je m’adresserai à l’ensemble des militants et sympathisants à travers un message important, porteur de nouvelles orientations. Ce message sera diffusé en direct et l’heure vous sera communiquée tout à l’heure », a-t-il précisé.

La cérémonie d’installation du Conseil national constitue un moment-clé pour redéfinir les grandes lignes de l’action politique du parti et affirmer ses nouvelles priorités dans un contexte de mobilisation continue.

igfm



Jeudi 10 Juillet 2025 |

À Belli Diallo, les habitants vivent toujours dans la précarité depuis les inondations de 2024. Ils réclament un site de recasement définitif à l’approche d’un nouvel hivernage.


Belli Diallo : entre crainte des inondations et attente d’un relogement durable

 

À Belli Diallo, un petit hameau proche de Matam, le souvenir des inondations de l’hivernage 2024 reste vif. Et pour cause : près d’un an après la crue du fleuve Sénégal, les stigmates sont encore visibles, et les conditions de vie demeurent précaires pour les habitants.

Ce mardi, une pluie abondante a ravivé les traumatismes. Des cases en paille se sont effondrées, tout comme une partie d’un bâtiment en dur. Le village s’est réveillé sous une atmosphère fraîche et humide, alors que le sol encore boueux compliquait les déplacements. À l’arrière du hameau, vaches, bœufs et ânes sont attachés, pendant que les moutons circulent librement entre les habitations de fortune.

Depuis octobre dernier, certaines familles vivent toujours sur un site de recasement provisoire, situé en hauteur de l’autre côté de la route. Sept familles y sont restées, tandis que dix-sept autres ont réintégré leurs anciennes terres, malgré le risque. C’est le cas d’Aliou Camara, dont la famille vit sous une tente de fortune. Face à l’insécurité liée aux inondations, il a commencé à reconstruire une habitation en banco.

Son frère, Mamadou Abdoulaye Camara, chef de village, fait la navette entre l’ancien site, au bord du fleuve, et le nouveau. Il a consolidé les fissures de sa maison en vue d’un possible retour. Mais la peur est tenace. « Nous restons ici parce que nous n’avons pas d’autre endroit où aller », confie-t-il.

Les habitants demandent aux autorités l’attribution officielle du terrain de recasement, situé entre Nawel et Belli Thoyi, dans la commune de Ogo. Bien que ce site soit plus sûr et à l’abri des crues grâce à une route naturelle qui le surélève, il appartient à des agriculteurs établis à Matam, qui n’y cultivent plus depuis deux ans.

Mais la cohabitation est délicate : certains propriétaires de champs mitoyens s’inquiètent de l’occupation prolongée du site par les sinistrés et leur ont demandé de faire attention à leurs cultures.

Outre le problème foncier, les conditions de vie restent rudes. Le mini-forage du site en bordure du fleuve fonctionne de manière irrégulière. En cas de panne, les villageois sont contraints d’utiliser directement l’eau du fleuve pour boire, faire la lessive ou cuisiner.

Houlèye Djiby Koné, qui vit dans une case bricolée avec son mari et ses enfants, témoigne : « Cette nuit, on n’a pas dormi. Il a fallu déplacer les affaires pour éviter qu’elles ne soient trempées. » Pour elle, les dons reçus sont loin de suffire : seule une relocalisation définitive pourrait permettre de tourner la page.



Jeudi 10 Juillet 2025 |

Le président Bassirou Diomaye Faye, reçu à la Maison Blanche par Donald Trump, a mis en avant la stabilité du Sénégal et présenté deux projets d’envergure pour attirer les investisseurs américains.


Diomaye Faye à la Maison Blanche : un plaidoyer stratégique pour les investissements américains au Sénégal

 

Reçu à la Maison Blanche par Donald Trump, le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye a participé à une réunion de haut niveau, en présence de ses homologues de Mauritanie, du Gabon, de Guinée-Bissau et du Libéria. Cette rencontre marque une étape significative dans le développement des relations économiques entre les États-Unis et l’Afrique.

Dans une déclaration marquée par un ton à la fois diplomatique et pragmatique, Diomaye Faye a salué les efforts du président américain pour la paix mondiale, notamment les avancées diplomatiques en République démocratique du Congo. Il a également affirmé le soutien de l’Afrique aux processus de paix en Libye, au Soudan et dans la région du Sahel. « Il ne peut y avoir de développement économique sans paix et sécurité », a-t-il souligné.

Le chef de l’État sénégalais a profité de l’occasion pour rassurer les investisseurs sur la stabilité de son pays. « Je suis à la tête du Sénégal depuis près de 15 à 16 mois, et je tiens à souligner la solidité de notre environnement politique et réglementaire », a-t-il déclaré.

Deux projets d’envergure ont été mis en avant devant les partenaires américains. Le premier concerne une collaboration avec l’U.S. Ecological Survey pour l’évaluation du potentiel minier du Sénégal. Diomaye Faye a rappelé que grâce à une entreprise américaine, le pays a pu découvrir environ 950 milliards de mètres cubes de gaz.

Le second projet, plus tourné vers l’innovation, porte sur la création d’une zone numérique de 40 hectares en bordure de mer à Dakar. Le président ambitionne d’en faire un pôle technologique majeur du continent, ouvert aux entreprises américaines du secteur.

Clôturant son intervention avec une note d’humour, Bassirou Diomaye Faye a félicité Donald Trump pour ses talents de golfeur, et a proposé l’idée d’un investissement dans un parcours de golf au Sénégal. « Ce serait aussi l’occasion de tester vos performances sur le green », a-t-il lancé avec le sourire, en rappelant que le pays est situé à seulement six heures de vol de New York ou Miami.



Jeudi 10 Juillet 2025 |

Grâce à ses réformes financières et à ses efforts de transparence, le Sénégal sort officiellement de la liste noire de l’Union européenne en matière de lutte contre le blanchiment d’argent.


Blanchiment d’argent : l’Union européenne retire le Sénégal de sa liste noire

 

Le Sénégal a franchi une étape majeure dans sa lutte contre la criminalité financière. L’Union européenne vient de retirer officiellement le pays de sa liste noire des juridictions à haut risque en matière de blanchiment d’argent et de financement du terrorisme. Une reconnaissance internationale qui récompense les réformes structurelles mises en œuvre par les autorités sénégalaises pour renforcer la transparence du système financier.


Une reconnaissance après des efforts salués par le GAFI

Ce retrait fait suite à une autre décision majeure : celle du Groupe d’Action Financière (GAFI), qui avait déjà rayé le Sénégal de sa liste grise il y a quelques mois. Le GAFI, organisme de référence dans la lutte contre les flux financiers illicites, avait salué les avancées du Sénégal dans la mise en conformité avec les standards internationaux.


Une crédibilité financière renforcée

Pour Seydou Bocoum, économiste, cette décision renforce la position du Sénégal sur la scène économique mondiale :

« Cela prouve que le système financier sénégalais inspire désormais confiance. Le Sénégal est aujourd’hui l’un des pays les plus sûrs en matière de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme. »

Il salue également le rôle central du CENTIF (Cellule nationale de traitement des informations financières), en première ligne dans la détection et la prévention des pratiques illicites dans le secteur financier.



Mercredi 9 Juillet 2025 |

Moctar Dème, accusé de vol de bétail, est décédé dans les locaux de la gendarmerie de Dolly. Sa famille conteste la thèse du suicide et exige une autopsie pour faire la lumière sur cette mort tragique.


Linguére : mort suspecte en garde à vue à Dolly : la famille de Moctar Dème réclame justice

 

Le village de Foudiabally, situé dans la commune de Gassane (département de Linguère), est sous le choc après le décès de Moctar Dème, survenu dans les locaux de la brigade de gendarmerie du Ranch de Dolly.

Interpellé le dimanche 6 juillet suite à une plainte pour vol de bétail, l’homme est décédé mardi 8 juillet, soit deux jours après son arrestation.

Selon une source sécuritaire, la thèse du suicide est privilégiée. Moctar Dème aurait été retrouvé pendu dans sa cellule à l’aide de son propre foulard. Une version que sa famille rejette catégoriquement.

Contacté par la presse, Aly Dème, frère du défunt, affirme avoir été informé directement par le commandant de brigade. « Je me suis immédiatement rendu sur place pour constater la situation », a-t-il déclaré. Le corps de Moctar Dème a ensuite été transféré à la morgue de l’hôpital Maguette Lo de Linguère.

Face à l’incompréhension et à la douleur, la famille réclame une autopsie indépendante pour déterminer les circonstances réelles de cette mort en détention. « Il est impératif de situer les responsabilités », a insisté Aly Dème, appelant à la justice et à la transparence dans cette affaire.

Moctar Dème laisse derrière lui deux épouses et trois enfants, désormais plongés dans le deuil et l’attente de réponses.



Mercredi 9 Juillet 2025 |

Licenciés pour motif économique, 66 employés de Talix Mines à Ngoundiane contestent la décision et réclament leur réintégration ou des indemnisations devant les autorités du travail à Thiès.


 

Soixante-six travailleurs de l’entreprise Talix Mines, installée à Ngoundiane dans le département de Thiès, contestent leur licenciement économique et demandent leur réintégration ou le versement intégral de leurs droits, selon un constat effectué par l’APS.

Tous sous contrat à durée indéterminée (CDI), ces employés ont dénoncé la décision de leur employeur, jugée injustifiée.
« L’entreprise a licencié 66 d’entre nous pour des raisons économiques », a déclaré Assane Diaw, délégué du personnel et lui-même concerné par la mesure.

Les travailleurs ont porté leur dossier devant l’inspecteur régional du travail et de la sécurité sociale de Thiès, qui les a convoqués à une audience.
Selon les propos rapportés par un autre délégué, M. Sow, la décision de licenciement a été déclarée nulle par l’inspecteur.
« Ce licenciement est nul. Nous allons poursuivre la procédure au tribunal à travers une lettre de non conciliation », a-t-il précisé.

Un procès-verbal de la rencontre avec l’inspecteur, Daniel Faye, indique que 50 des travailleurs concernés, dont six délégués syndicaux, rejettent le motif économique avancé par Talix Mines.

Ils exigent donc soit une réintégration immédiate, soit le paiement de dommages et intérêts à hauteur de 10 millions FCFA pour les plus anciens et 7 millions FCFA pour les autres, en plus :

  • des arriérés de salaires,

  • de l’indemnité de licenciement,

  • du préavis non respecté,

  • et de l’indemnité compensatrice de congé.

Ce contentieux met en lumière les tensions persistantes dans le secteur minier, notamment en matière de respect des droits des travailleurs.


Thiès 66 employés licenciés dans  l’entreprise Talix Mines exigent leur réintégration ou des compensations financières


Mercredi 9 Juillet 2025 |
1 2 3 4 5 » ... 44