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COMMUNIQUÉ GUEUM SA BOPP « LES JAMBAARS » SOUTIENT LA CAUSE DES ÉTUDIANTS
03/12/2025
Thiès : Babacar Diop lance les grands travaux
23/11/2025
Thiès : Deux Nouvelles Machines d’Imagerie Médicale Modernisent l’Hôpital Régional Amadou Sakhir Ndiéguéne
23/11/2025
Réforme hospitalière : Dr Fatou Mbaye Sylla explique les enjeux de la nouvelle réorganisation après 26 ans d’attente
17/11/2025
Deux Hommes de Valeur se Rencontrent à Thiès : Abdoulaye Dièye et Habib Vitin scellent une vision commune pour la Ville
16/11/2025
Badara Gadiaga, libéré après 150 jours de détention, exprime sa gratitude envers ses soutiens et réaffirme la nécessité de réformes dans le système judiciaire sénégalais.
Après avoir passé 150 jours en détention, Badara Gadiaga a livré ses premiers mots à sa sortie.
Il a tenu à exprimer sa profonde reconnaissance envers tous ceux qui l’ont soutenu, notamment la société civile, les guides religieux, les artistes ainsi que les médias sénégalais.
Dans sa déclaration, il a rappelé son attachement à la justice, soulignant qu’elle demeure incontournable, tout en estimant que des améliorations importantes doivent être apportées au fonctionnement du système judiciaire. Il a également adressé ses remerciements à la population sénégalaise pour les nombreuses marques de solidarité reçues durant cette période, exprimant son optimisme pour l’avenir du pays.
Libéré sous contrôle judiciaire et équipé d’un bracelet électronique sur décision du juge, Badara Gadiaga a assuré qu’il poursuivra son engagement en faveur de la justice et de la liberté d’expression.
dakaractu
L’Assemblée nationale adopte le budget 2026 du ministère de la Justice, destiné à moderniser les infrastructures, renforcer les effectifs et améliorer les conditions de détention et de travail.
L’Assemblée nationale a approuvé jeudi le budget du ministère de la Justice pour l’année 2026. Ce financement, fixé à 81,35 milliards FCFA en autorisations d’engagement et 81,01 milliards FCFA en crédits de paiement, a été adopté à l’unanimité. Il vise à améliorer le fonctionnement du système judiciaire, à moderniser les infrastructures et à renforcer les conditions de travail au sein du secteur.
La plus grande part de cette enveloppe est consacrée à l’Administration pénitentiaire, qui reçoit 31,14 milliards FCFA en AE et 30,91 milliards FCFA en CP. Les crédits prévoient 13,56 milliards FCFA pour le personnel, 8,74 milliards FCFA pour les biens et services, ainsi que 6,94 milliards FCFA pour les investissements, notamment destinés à la modernisation des établissements carcéraux. L’objectif est de mieux répondre aux défis de sécurité, d’améliorer les conditions de détention et de prendre en charge la problématique de la surpopulation pénale.
Le programme Justice judiciaire bénéficie pour sa part de 26,20 milliards FCFA en AE et 26,18 milliards FCFA en CP. Une large part, soit 18,34 milliards FCFA, est allouée au personnel. Les ressources permettront également de moderniser les infrastructures des tribunaux, d’optimiser les outils de travail et de réduire les délais de traitement des dossiers, dans le but de renforcer l’efficacité et la crédibilité du service public de la justice.
Attribué de 8,14 milliards FCFA, le programme Éducation surveillée et Protection judiciaire de l’Enfant vise à améliorer les structures d’accueil, renforcer les services sociaux et assurer un accompagnement adapté aux enfants en conflit avec la loi. Un montant de 2,87 milliards FCFA, consacré aux biens et services, doit soutenir les actions de prévention et de réinsertion.
Le programme Bonne Gouvernance et Droits humains dispose d’un financement de 1,03 milliard FCFA. Ces fonds serviront à promouvoir une justice plus équitable et une administration plus transparente. Ils incluent 400,7 millions FCFA pour le personnel et 326 millions FCFA destinés aux biens et services nécessaires aux initiatives de promotion du civisme juridique.
Enfin, le programme Pilotage et Coordination, essentiel à la gestion des directions et services du ministère, est doté de 14,62 milliards FCFA en AE et 14,52 milliards FCFA en CP. Une grande partie de ces ressources est orientée vers les transferts, afin d’assurer le fonctionnement efficient des structures sous tutelle.
En complément, le compte de commerce de l’administration pénitentiaire bénéficie d’un crédit de 200 millions FCFA pour couvrir des achats indispensables au fonctionnement quotidien des établissements.
Avec ce budget 2026, le ministère de la Justice ambitionne de renforcer ses capacités humaines et matérielles, moderniser ses infrastructures et promouvoir un système judiciaire plus rapide, plus efficace et respectueux des droits fondamentaux.
Un opérateur mauritanien du secteur du change a été arrêté à Rosso après un différend financier portant sur plus de 261 millions FCFA. L’homme est détenu à Saint-Louis en attendant la suite judiciaire.
Selon L’Observateur, une affaire mêlant argent et tensions professionnelles a conduit un opérateur mauritanien à être intercepté à Rosso alors qu’il tentait de rejoindre clandestinement son pays. Mohamed Yeslem, actif dans le secteur du change, est détenu depuis le 8 novembre à la prison centrale de Saint-Louis. Son partenaire sénégalais, Daouda Saïdou Sall, l’accuse de s’être approprié 261 190 000 FCFA issus de leurs opérations financières communes.
D’après le quotidien, Yeslem aurait quitté la Gambie par la route dans l’objectif de regagner la Mauritanie. Il franchit la frontière sénégalaise sans incident, mais ignorait que son associé avait déjà alerté les autorités. Les services de la Brigade spéciale de Rosso, déployés sur plusieurs points de contrôle, ont finalement repéré le véhicule dans lequel il se trouvait, immatriculé en Gambie. Le chauffeur, contacté discrètement, a été invité à acheminer le passager directement au commissariat.
Les deux hommes entretenaient jusque-là une collaboration dans le domaine sensible de l’achat et de la revente de devises, principalement l’euro. Malgré leurs origines différentes — Yeslem est né à Magdalahjar en 1992 tandis que Sall réside à Carrefour Saly — ils avaient noué des partenariats financiers importants. Mais l’augmentation des sommes engagées aurait entraîné une montée des tensions, jusqu’au différend actuel portant sur plusieurs centaines de millions de francs CFA.
Lors de son audition au commissariat spécial, Mohamed Yeslem a reconnu les montants évoqués et confirmé qu’ils provenaient de leurs activités de change. La fouille effectuée par les enquêteurs a permis de saisir 2 850 euros et 300 000 FCFA, placés sous scellés.
Déféré le 8 novembre, l’opérateur mauritanien attend désormais la suite de la procédure devant le Tribunal de grande instance de Saint-Louis, tandis que son partenaire sénégalais demande la restitution complète des fonds concernés.
Le Premier Ministre annonce le renforcement du ciblage des subventions électriques pour les ménages du RNU et demande des mesures pour réduire les coûts de la SENELEC et limiter les pertes non techniques.
Le Gouvernement entend poursuivre l’amélioration du ciblage de la subvention destinée à l’électricité, afin qu’elle profite en priorité aux ménages à faibles revenus inscrits au Registre national unique (RNU). L’objectif affiché est de renforcer l’efficacité sociale de cette aide et de garantir un meilleur accès à l’énergie pour les populations les plus vulnérables.
Dans le cadre du suivi des mesures déjà engagées, le Premier Ministre a également demandé d’accélérer la mise en œuvre de solutions visant à réduire les charges d’exploitation de la SENELEC. Il a par ailleurs instruit le ministre de l’Énergie, du Pétrole et des Mines de présenter un plan destiné à diminuer les pertes non techniques, dans le but de lutter contre la fraude sur le réseau électrique.
Ces actions s’intègrent dans une démarche plus globale visant à alléger le coût de la vie et à soutenir le pouvoir d’achat des ménages, en cohérence avec les initiatives destinées à assurer des revenus suffisants et à faciliter l’accès aux services essentiels.
Le Sénégal a interrompu les extraditions vers la France en attendant la remise de deux citoyens sénégalais réclamés par sa justice, a annoncé la ministre Yassine Fall lors de l’examen du budget 2026.
Lors de la présentation du budget 2026 de son ministère devant les députés, la ministre de la Justice, Yassine Fall, a annoncé que le Sénégal suspendait provisoirement toutes les extraditions à destination de la France. Cette mesure restera en vigueur tant que Paris ne répondra pas aux deux demandes sénégalaises visant des ressortissants du pays, dont le journaliste Madiambal Diagne, dirigeant du Groupe Avenir Communication.
Yassine Fall a rappelé que l’accord d’extradition liant les deux États permet à la France de solliciter régulièrement la remise de personnes résidant au Sénégal, le plus souvent des citoyens français, parfois binationaux. Entre 2024 et 2025, une vingtaine de requêtes ont été adressées par Paris, dont trois ont reçu une réponse favorable de la part de la justice sénégalaise. Quatre autres demandes ont été refusées.
Selon la garde des Sceaux, le Sénégal n’a pas donné suite à dix requêtes françaises en raison du blocage concernant les deux extraditions demandées par Dakar. Elle affirme que toutes les explications nécessaires ont été fournies aux autorités françaises et que la position sénégalaise restera inchangée tant que les demandes en attente ne seront pas satisfaites.
La ministre a insisté sur l’application du principe de réciprocité : douze requêtes françaises sont désormais concernées par cette suspension. Les personnes recherchées par la justice française et présentes au Sénégal pourront toujours être interpellées si nécessaire, mais elles ne seront plus transférées vers la France.
En parallèle, Yassine Fall a détaillé les prévisions budgétaires pour 2026 : 81,35 milliards de francs CFA en autorisations d’engagement et 81,01 milliards en crédits de paiement pour le ministère de la Justice.
Le budget 2026 du ministère de la Justice s’élève à 81,35 milliards FCFA en autorisations d’engagement et 81,01 milliards en crédits de paiement, répartis entre l’administration pénitentiaire, la justice judiciaire, la protection de l’enfance, les droits humains et la coordination.
L’Assemblée nationale a examiné jeudi le budget du ministère de la Justice pour l’année 2026, arrêté à 81,35 milliards FCFA en autorisations d’engagement et à 81,01 milliards FCFA en crédits de paiement.
Le programme dédié à l’administration pénitentiaire bénéficiera de 31,14 milliards FCFA en AE et 30,91 milliards en CP. Cette enveloppe couvre notamment 13,56 milliards pour le personnel, 8,74 milliards pour les biens et services, 1,89 milliard en transferts, ainsi que 6,94 milliards en investissements.
Le volet Justice judiciaire est doté de 26,20 milliards FCFA en AE et 26,18 milliards en CP, dont 18,34 milliards consacrés au personnel, 3,41 milliards aux biens et services, 1,56 milliard aux transferts et près de 2,88 milliards pour les investissements.
Le programme Éducation surveillée et Protection judiciaire de l’Enfant recevra 8,14 milliards FCFA, répartis entre 2,67 milliards pour le personnel, 2,87 milliards pour les biens et services, 900 millions en transferts et 1,70 milliard dédié aux investissements.
Le programme Bonne Gouvernance et Droits humains dispose d’une enveloppe de 1,03 milliard FCFA, dont 400,7 millions pour le personnel, 326 millions pour les biens et services, et 312 millions en transferts.
Enfin, le programme Pilotage et Coordination est financé à hauteur de 14,62 milliards FCFA en AE et 14,52 milliards en CP, comprenant 3,54 milliards dédiés au personnel, 608,9 millions pour les biens et services, plus de 8,12 milliards en transferts et 2,33 milliards destinés aux investissements.
Le compte de commerce de l’administration pénitentiaire est doté de 200 millions FCFA, destinés à l’acquisition de biens et services.
Le Président Bassirou Diomaye Faye a reçu une délégation émiratie pour discuter de projets prioritaires dans l’agriculture, la formation, la digitalisation et une future centrale énergétique de 200 MW.
Le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a accueilli ce mardi une délégation des Émirats Arabes Unis dirigée par Dr Thani Bin Ahmed Al Zeyoudi, ministre du Commerce extérieur. Cette rencontre s’inscrit dans la volonté de renforcer les partenariats stratégiques entre Dakar et Abu Dhabi.
Les deux parties ont passé en revue plusieurs domaines de coopération, notamment l’agriculture, la formation des agents publics, la modernisation numérique de l’administration et le développement des énergies renouvelables. Ces axes ont été identifiés comme essentiels pour soutenir la transformation économique du Sénégal.
Les échanges ont aussi porté sur un projet d’envergure : la conception et la réalisation d’une centrale énergétique de 200 mégawatts. Cette initiative illustre la détermination commune d’investir dans des infrastructures innovantes et de contribuer à la Vision Sénégal 2050, orientée vers une croissance moderne et durable.
La députée Aïssata Tall Sall exhorte le ministre de l’Intérieur à préserver un équilibre républicain, favoriser le dialogue et garantir les libertés publiques lors de l’exécution de ses missions.
Lors de l’examen du budget 2026 du ministère de l’Intérieur à l’Assemblée nationale, la députée Aïssata Tall Sall a invité le ministre Mouhamadou Bamba Cissé à veiller à un exercice équilibré et rigoureux de ses responsabilités, qui reflètent le caractère régalien de l’État.
Intervenant au nom du groupe parlementaire de l’opposition, elle a souligné que les missions du ministère doivent concilier plusieurs exigences : centralisation, déconcentration, respect de la laïcité et protection des libertés publiques. Selon elle, cet équilibre est essentiel pour garantir un fonctionnement harmonieux des institutions.
Aïssata Tall Sall a encouragé le ministre à privilégier le dialogue comme première approche, notamment dans le cadre des opérations de réorganisation de l’espace public menées par ses services. Elle l’a également exhorté à maintenir une neutralité totale vis-à-vis des formations politiques et à préserver une communication transparente avec les acteurs du processus électoral.
Pour conclure, elle a rappelé au ministre l’héritage institutionnel laissé par ses prédécesseurs, citant l’exemple de Valdiodio Ndiaye, premier titulaire de ce portefeuille après l’indépendance, avant de lui adresser ses encouragements.
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