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Ousmane Sonko souligne le rôle central de l’ASECNA dans la connectivité africaine et appelle à une gouvernance collective pour ses futurs projets.


Ousmane Sonko met en avant la contribution stratégique de l’ASECNA à la coopération africaine

 

Le Premier ministre Ousmane Sonko a mis en lumière, lors d’une rencontre à Dakar, l’importance de l’Agence pour la Sécurité de la Navigation Aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA) dans le développement du transport aérien sur le continent. Il a rappelé que les valeurs de solidarité, de compétence, de neutralité technique et de mutualisation ont permis à l’Agence de maintenir son cap malgré les variations politiques ou économiques.

Le chef du gouvernement ouvrait la 76ᵉ session du Comité des ministres de l’ASECNA, une rencontre majeure consacrée à l’avenir de la navigation aérienne en Afrique. Ousmane Sonko a souligné la solidité de l’institution, construite autour d’une gouvernance commune et reconnue mondialement pour sa gestion d’espaces aériens partagés. Il est également revenu sur les débuts exigeants de cette structure créée au moment des indépendances.

Selon le Premier ministre, l’ASECNA demeure un exemple remarquable de coopération réussie entre États africains, justifiant l’attention que lui accordent ses membres. Il a encouragé le Comité des ministres à aborder leurs travaux avec sérieux, notamment en ce qui concerne l’étude du Plan d’Orientations Stratégiques (POS 2026–2035) et du Plan de Services et Équipements (PSE 2026–2030).

Ousmane Sonko a insisté sur le fait que ces plans ne se limitent pas à une accumulation de projets nationaux, mais illustrent la volonté des pays africains d’avancer ensemble, d’investir de manière concertée et de moderniser leurs systèmes de communication, de surveillance et de navigation, y compris ceux utilisant des technologies satellitaires.

Il a affirmé que l’ASECNA montre la capacité de l’Afrique à développer sa propre expertise technique grâce à la coopération, à la formation et à une discipline collective. Les efforts mutualisés permettent de renforcer la compétitivité des espaces aériens tout en facilitant les politiques publiques des États membres. Le Premier ministre a réitéré la volonté du Sénégal de participer activement à la maîtrise continentale des infrastructures essentielles, en particulier dans le domaine aéronautique.

De son côté, Fatima Goukouni Weddeye, présidente du Comité des ministres de l’ASECNA, a assuré que les décisions de cette session s’appuieront sur la rigueur et une vision claire pour maintenir l’Agence sur une trajectoire de stabilité et de progrès partagés. Selon elle, cette réunion constitue une occasion d’accélérer la modernisation de l’institution.

Elle a rappelé les plus de 65 ans d’existence de l’ASECNA, une structure devenue un symbole fort de coopération technique et d’intégration entre plusieurs nations africaines et au-delà. Durant cette session extraordinaire, les ministres examineront en détail le plan stratégique qui oriente l’Agence pour la prochaine décennie ainsi que le plan opérationnel quinquennal qui en découle.



Vendredi 21 Novembre 2025 |

Cheikh Bara Ndiaye et Maïmouna Ndour Faye s’opposent à travers des démarches juridiques après une série d’accusations publiques.


Tensions publiques entre Cheikh Bara Ndiaye et Maïmouna Ndour Faye

 

Une vive controverse oppose actuellement Cheikh Bara Ndiaye à Maïmouna Ndour Faye, deux figures bien connues au Sénégal. La situation a pris de l’ampleur après que Maïmouna Ndour Faye a annoncé son intention de saisir la justice, estimant que Cheikh Bara Ndiaye avait porté atteinte à son image à travers des déclarations qu’elle juge inexactes.

Cheikh Bara Ndiaye avait en effet soutenu que Maïmouna Ndour Faye aurait obtenu un passeport diplomatique et serait chargée de maintenir des échanges avec certains responsables de la coalition Diomaye Président. Cette dernière a fermement nié ces propos et avait prévu de réagir par une procédure officielle.

Avant même qu’elle ne puisse concrétiser sa démarche, Cheikh Bara Ndiaye a finalement pris les devants. Dans une publication sur son compte Facebook, il a indiqué avoir introduit une plainte visant Maïmouna Ndour Faye, l’accusant d’atteintes à son honneur, de propos offensants et de menaces.



Vendredi 21 Novembre 2025 |

Taïba Ndiaye démarre un programme durable axé sur l’éducation, la santé et l’autonomie économique, avec un accompagnement communautaire sur cinq ans.


Taïba Ndiaye lance un programme durable pour renforcer les services sociaux et l’autonomie locale

 

La commune de Taïba Ndiaye a officiellement lancé un programme de développement durable destiné à renforcer l’éducation, la santé et l’autonomie économique des habitants. Cette initiative, financée par une entreprise dans le cadre de sa politique sociale, marque le début d’une nouvelle phase d’appui communautaire. La mise en œuvre a été confiée à une organisation spécialisée à la suite d’un appel d’offres.

Durant la cérémonie de lancement, les autorités administratives ont salué une démarche construite avec les populations locales et considérée comme une étape essentielle pour renforcer les initiatives déjà présentes dans la commune. Les représentants locaux ont exprimé leur satisfaction face à un projet longuement attendu par les habitants.

L’organisation chargée de l’exécution du programme a rappelé son expérience dans l’éducation, la santé, la formation des jeunes et l’autonomisation des femmes. Les responsables ont souligné que le choix de leur structure traduit la volonté de s’appuyer sur une expertise reconnue dans le domaine communautaire.

Selon les porteurs du projet, la première année sera consacrée au développement du capital humain, au renforcement du leadership local, à l’appui socio-économique et à l’organisation de groupes d’épargne populaire. L’objectif est de permettre à la commune de construire un modèle fondé sur la solidarité, la gouvernance inclusive et l’entrepreneuriat local.

Les responsables ont également évoqué une vision centrée sur une communauté capable de gérer ses propres dynamiques de progrès, en s’appuyant sur l’implication des jeunes, la cohésion sociale et l’autonomisation des femmes. Le programme compte près de 9 600 bénéficiaires directs et devrait toucher plusieurs milliers d’autres personnes à travers des actions de sensibilisation.

Les autorités administratives ont assuré que les premiers résultats seront visibles rapidement, notamment dans l’éducation, la santé et l’accompagnement des jeunes. Prévu pour cinq ans, ce programme se veut un levier pour améliorer l’accès aux services sociaux, renforcer l’écosystème entrepreneurial et soutenir les secteurs clés du développement local à Taïba Ndiaye.



Vendredi 21 Novembre 2025 |

Le Sénégal veut réduire sa dépendance aux importations militaires et développer une industrie de défense locale, en collaboration avec le secteur privé et les innovateurs.


Le Sénégal mise sur une industrie nationale de la défense pour renforcer sa souveraineté

 

Le ministre des Forces armées a rappelé, jeudi, l’importance pour le Sénégal de diminuer sa dépendance aux équipements militaires importés, une situation qu’il considère comme une menace directe pour la souveraineté et la liberté d’action du pays. Selon lui, cette orientation vers l’autonomie stratégique n’est ni un repli ni un isolement, mais un choix destiné à protéger les intérêts essentiels de la nation.

Il s’exprimait lors de la Journée de mobilisation des investisseurs dédiée à l’industrie de la défense, en présence du chef d’état-major général des armées, de représentants du secteur privé, de chercheurs, d’universitaires et d’étudiants. Le ministre a précisé que la stratégie adoptée vise à maîtriser une partie de la chaîne de production des équipements grâce au développement de capacités locales de conception, de fabrication et de maintenance.

Cette démarche s’inscrit dans la stratégie nationale de développement 2025-2029, qui place le secteur privé au cœur de la transformation économique. Le ministre a rappelé que le chef de l’État lui a confié, en juillet 2024, la mission de mettre en place les cadres de coopération nécessaires pour bâtir ces capacités locales.

Il considère les investisseurs comme des partenaires essentiels dans la construction d’une véritable industrie de défense. La rencontre a permis de présenter au secteur privé les besoins du pays, les perspectives de croissance et les innovations issues du Prix du président de la République pour l’innovation technologique à vocation militaire et paramilitaire. L’objectif est d’identifier des partenaires capables d’accompagner et d’industrialiser les solutions proposées.

Saluant le travail des chercheurs et innovateurs nationaux, le ministre a souligné que le principal défi concerne l’industrialisation : transformer un prototype en produit fini, un projet de laboratoire en capacité opérationnelle. Il a appelé le secteur privé à participer à la structuration de filières, à la production en série et à la conquête de marchés régionaux et internationaux.

L’État prévoit d’appuyer cette dynamique à travers un cadre juridique et financier, porté par la future Agence nationale de l’industrie de la défense, le Fonds souverain d’investissements stratégiques et la Banque des innovations. Il souhaite également que cette filière soit inclusive, en associant PME, jeunes entrepreneurs et femmes cheffes d’entreprise.

Selon le ministre, une industrie nationale de la défense renforcerait l’autonomie logistique du pays, protégerait les technologies sensibles, soutiendrait l’économie et créerait des emplois spécialisés. Il a évoqué les partenariats déjà engagés dans la construction de véhicules militaires et la fabrication de munitions, tout en appelant à de nouveaux investissements via des partenariats publics-privés et des zones industrielles dédiées.

Il a également invité les chercheurs à formaliser et protéger leurs innovations. Cette journée vise à rapprocher innovateurs et investisseurs pour favoriser la signature de contrats et la création de joint-ventures.

Le ministre a conclu en appelant à une mobilisation nationale dès 2025 pour poser les bases d’une véritable industrie de la défense, appelée à devenir un pilier de la souveraineté et du développement du Sénégal.



Vendredi 21 Novembre 2025 |

La médiature de la République a reçu 120 réclamations d’avril à septembre 2025, dont 98 restent en cours de traitement, principalement liées au foncier et aux pensions.


Médiature de la République : 120 réclamations enregistrées entre avril et septembre 2025

 

Entre le 1ᵉʳ avril et le 30 septembre 2025, la médiature de la République a reçu cent vingt réclamations, selon le bulletin d’informations trimestriel publié en octobre. Parmi ces dossiers, douze relèvent du domaine privé, trois ne correspondent pas aux compétences de l’institution, deux n’ont pas respecté la procédure préalable auprès de l’administration concernée, deux autres sont liés à des affaires suivies par la justice, et trois sont jugés non fondés.

Il ressort de ce tri que quatre-vingt-dix-huit dossiers sont actuellement en cours de traitement. Le bulletin précise que le foncier arrive en tête avec vingt-quatre réclamations. Viennent ensuite les dossiers relatifs aux pensions de retraite, aux régularisations administratives, ainsi qu’aux demandes de paiement de créances ou d’indemnités dues par l’État ou ses structures.

Par ailleurs, vingt-six réclamations portent sur des questions diverses, dont certaines impliquant des avocats. Les services les plus sollicités sont le ministère des Finances et du Budget (19 dossiers), les communes (11 dossiers), le ministère de l’Intérieur (8 dossiers), l’IPRES (6 dossiers), ainsi que le ministère de l’Urbanisme et du Cadre de vie (5 dossiers). Les autres ministères totalisent douze réclamations, tandis que vingt-deux dossiers concernent différents organismes chargés de missions de service public.



Jeudi 20 Novembre 2025 |

Le gouvernement prévoit de finaliser en 2026 la phase préparatoire du projet ferroviaire Dakar–Tambacounda, destiné à améliorer la mobilité et le développement logistique du pays.


Dakar–Tambacounda : la phase préparatoire de la nouvelle ligne ferroviaire achevée en 2026

 

Le Premier ministre a annoncé ce mercredi à Dakar que la phase préparatoire du projet de ligne ferroviaire Dakar–Tambacounda sera achevée en 2026. Le communiqué du Conseil des ministres rappelle que les travaux initiaux de cette future ligne à écartement standard sont déjà engagés.

Le compte rendu de la réunion cite Ousmane Sonko, qui confirme que cette étape préalable du projet devrait prendre fin en 2026. Selon le document, cette infrastructure contribuera à renforcer la mobilité durable, améliorer la sécurité routière, favoriser le développement industriel et logistique, et participer à l’ouverture de plusieurs zones du territoire.

Dans l’attente de la mise en œuvre du nouveau tracé, la voie métrique réhabilitée continuera d’assurer le service et de préserver l’expertise ferroviaire existante.

Concernant la sécurité routière, et sur la base des recommandations issues des états généraux des transports publics d’octobre 2025, Ousmane Sonko a demandé aux ministres concernés de lui présenter avant la fin de l’année un plan d’action opérationnel, détaillé et mesurable. Ce programme devra ensuite être suivi par un comité multidisciplinaire placé sous la supervision de la Primature.



Jeudi 20 Novembre 2025 |

Un projet de centrale solaire de 10 MW destiné à alimenter la Grande Mosquée de Tivaouane reçoit l’approbation de la communauté après la restitution de l’étude d’impact environnemental et social.


Tivaouane : validation communautaire du projet de centrale solaire destinée à la Grande Mosquée

 

Le projet visant à mettre en place une centrale solaire de 10 mégawatts pour couvrir les besoins énergétiques de la Grande Mosquée de Tivaouane a été validé par les populations, à l’issue d’une audience publique consacrée à la restitution de l’étude d’impact environnemental et social.

Cette rencontre, présidée par le préfet du département, Mamadou Guèye, a réuni l’ensemble des acteurs concernés : autorités administratives et municipales, services techniques, responsables religieux, représentants de l’Association Jamaatou Nour Assouniya (AJANA), délégués de quartiers ainsi que des habitants impliqués par le projet. Elle s’est déroulée mardi dans la cité religieuse.

El Hadji Malick Sarr, représentant de l’AJANA qui supervise les travaux liés à l’édifice religieux, a rappelé que la transparence, la participation communautaire, la concertation et le respect des droits humains ont guidé la conception du projet.

Les populations ont donné leur accord tout en soumettant des préoccupations portant sur la santé, la sécurité et les opportunités d’emploi pour les résidents. Elles ont également souligné le rôle majeur de la Grande Mosquée de Tivaouane pour la communauté tidiane.

La municipalité, par l’intermédiaire de son secrétaire général Khalifa Gaye, a salué le processus consultatif ayant permis de retenir le site destiné à l’installation. Le directeur régional de l’environnement a détaillé les étapes réglementaires déjà validées et salué une collaboration jugée exemplaire entre les partenaires.

Le cabinet chargé de l’étude a présenté les principaux effets du projet : perspectives de formation et d’emploi local, compensation jugée juste pour les personnes concernées, mais aussi quelques perturbations temporaires liées aux travaux et aux déplacements provisoires.

L’ingénieur responsable a précisé que la centrale, implantée sur 17 hectares, fournira l’énergie nécessaire à la mosquée et injectera l’excédent dans le réseau de la Senelec grâce à un partenariat établi. Il a assuré que les installations ne présentent pas de risques pour la santé et que le recrutement donnera priorité à la main-d’œuvre locale.

Le préfet Mamadou Guèye a conclu en soulignant le consensus obtenu, les attentes en matière d’accompagnement et d’opportunités pour les habitants, ainsi que l’importance de mettre en œuvre des mesures d’atténuation adaptées.

aps



Jeudi 20 Novembre 2025 |

Le principal forage de Diengue Diaw, qui alimente plus de 120 villages, adopte un nouveau système hybride associant électricité et énergie solaire pour améliorer la distribution d’eau.


Modernisation du forage de Diengue Diaw : un système hybride pour renforcer l’accès à l’eau

 

Le principal forage de la commune de Diengue Diaw, dans la région de Louga, a été officiellement modernisé mercredi avec l’installation d’un nouveau système d’hybridation énergétique. L’annonce a été faite par Serigne Mbacké Dieng, directeur général de l’Office des forages ruraux (OFOR).

Considéré comme la plus vaste infrastructure d’alimentation en eau potable du pays, ce dispositif fournit de l’eau à plus de 120 villages. Selon le DG de l’OFOR, le système ne parvenait plus à répondre à la demande, ce qui a motivé la réalisation de travaux permettant aux deux forages de fonctionner en même temps et d’améliorer la distribution jusque dans les zones les plus éloignées.

La Sénégalaise des eaux rurales (SDER) a été chargée de remettre en état les deux installations qui présentaient des défaillances techniques. Les deux forages utilisaient la même conduite, un obstacle levé grâce à la séparation des tuyaux, assurant désormais un fonctionnement simultané et des résultats visibles jusqu’à des localités comme Ndoyenne.

La SDER a financé l’hybridation du système, combinant énergie solaire et électricité, avec un dispositif de gestion automatisé et un stockage sur batteries. Cette configuration, encore peu répandue en hydraulique rurale, permet de maintenir un débit stable. En fin de journée, les batteries fournissent l’énergie nécessaire pour corriger les variations de tension.

Grâce à cette modernisation, les châteaux d’eau atteignent désormais plus de 70 % de remplissage en pleine journée, un niveau jamais observé auparavant. Ce modèle servira de référence pour d’autres localités, conformément aux orientations des autorités nationales.

Serigne Mbacké Dieng a également annoncé l’extension du réseau vers Kanène Diob sur environ dix kilomètres. Les travaux doivent démarrer d’ici fin décembre, en parallèle à un autre système réalisé par le Programme d’urgence de développement communautaire (PUDC), attendu au plus tard en juin 2026. Les deux réseaux seront reliés une fois ces chantiers achevés.

Mouhamed Lamine Diakhaté, directeur général de la SDER, a salué une initiative exemplaire en matière d’efficacité énergétique, reposant sur l’hybridation et le stockage solaire. La SDER prévoit d’étendre ce modèle à l’ensemble des forages qu’elle gère.



Mercredi 19 Novembre 2025 |
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