Le président des États-Unis, Donald Trump, a créé la surprise mardi 11 mars en faisant volte-face sur ses intentions de doubler les droits de douane sur l’acier et l’aluminium en provenance du Canada. Initialement, il avait annoncé une augmentation significative de cette taxe de 25 % à 50 %, avec une mise en application prévue dès le lendemain, mercredi.
Cette menace commerciale a provoqué des tensions grandissantes avec Ottawa, accentuant la guerre commerciale que Trump mène sur le plan international depuis plusieurs semaines. Toutefois, seulement quelques heures après cette déclaration incendiaire sur le réseau Truth Social, la situation a changé du tout au tout. Le président américain a finalement indiqué qu’il renoncerait « sans doute » à cette injonction. Son conseiller pour le commerce, Peter Navarro, a ensuite confirmé que le doublement des taxes ne serait pas appliqué.

Face à cette situation pour le moins fluctuante, le futur Premier ministre canadien, Mark Carney, a réagi fermement. Il a affirmé que toute réponse de son gouvernement serait calibrée pour affecter « maximalement » les États-Unis tout en réduisant les impacts pour le Canada. Sur le réseau social X, il a rappelé que les Canadiens étaient déterminés à défendre leurs intérêts, exprimant sa confiance en leur victoire économique face à de telles menaces.
Finalement, les États-Unis ont réservé l’application de ce doublement des tarifs douaniers. Pour le moment, les relations entre Washington et Ottawa demeurent tendues, l’opposition verbale semblant vouloir perdurer. Cet épisode marque une nouvelle étape dans leur relation commerciale houleuse, dont les prochains développements seront suivis de près. Comme rapporté par le site Sud Quotidien, l’apaisement actuel n’est peut-être que temporaire dans cette série de querelles commerciales.