Après une réunion avec les employés suivie d'une discussion avec la direction de la cimenterie du Sahel, le ministre du Travail, Yankhoba Diémé, a fait cette déclaration : "Peu importe les réponses techniques et juridiques apportées, l'essentiel reste le bien-être des employés. L'objectif est de garantir que l'entreprise reste profitable tout en respectant les droits des salariés... Il est crucial que chaque travailleur ressente la satisfaction d'aller travailler chaque jour dans un environnement favorable à son épanouissement... Une bonne nouvelle est que nous avons constaté la mise en place de nombreux changements, notamment avec la rénovation des vestiaires. Nous avons vu des vestiaires entièrement neufs, tandis que les anciens sont en cours de rénovation."
Concernant les préoccupations des employés, il a précisé : "Nous avons prêté une oreille attentive aux travailleurs qui ont exprimé leurs difficultés en détail... Nous sommes convenus qu'il est impératif de procéder aux élections des représentants du personnel, que tous les obstacles seront surmontés, et je tiens à assurer que ces élections auront lieu dans les prochaines semaines..."
Enfin, le ministre a tenu à rassurer : "En fin de compte, il est possible de conclure un pacte de stabilité sociale au sein de cette entreprise, un accord qui garantirait un climat de travail serein et permettrait d'éviter des grèves répétées [...], car les Ciments du Sahel est une entreprise essentielle à l'économie et à l'exploitation des carrières pour la production de ciment..."